- Gaffe de Valérie Fourneyron
Top 10 : Oups, je crois que j’ai fait une bourde
Hier, à l'occasion d'une réception organisée à l'ambassade du Brésil, Valérie Fourneyron a confondu Cristiano Ronaldo et Ronaldo, en présence de ce dernier. Un moment extrêmement gênant, qui n'est évidemment pas un cas isolé. De Johnny Hallyday à Jacques Chirac, en passant par Rama Yade ou Viriginio Merola, compilation des meilleures gaffes foot des politiques, journalistes et autres célébrités.
1. Johnny Hallyday et « Zazie »
Une scène mythique du petit écran français, qui a tourné en boucle dans les émissions de casserole. Nous sommes en 2002, juste avant la Coupe du monde au Japon et en Corée du Sud. Johnny Hallyday est l’invité du Journal de 20h, sur TF1. Claire Chazal, qui présente ce soir-là le JT, interviewe le chanteur et, tout à coup, la journaliste décide de lui poser une question sur l’équipe de France. Une question banale, hein, pas un truc sur le système tactique ou la règle du hors-jeu passif. « Vous les connaissez ces joueurs de l’équipe de France ? » Les mecs sont à l’époque champions du monde et champions d’Europe, hein. La réponse de Johnny est sublime : « J’en connais quelques-uns, oui, bien sûr. Je connais Zazie, hein, je l’adore » . Zazie. Zizou. On y était presque, Jimmy.
2. Jacques Chirac et la Coupe de France
Jacques Chirac demeure l’un des rois de la bourde en matière de football. Il y a déjà, évidemment, cette scène mythique où le président de la République, filmé en gros plan pendant la finale de la Coupe du monde, fait semblant de connaître les noms des joueurs alors qu’il n’en connaît pas un. Deux jours plus tard, lors de la Garden Party de l’Élysée, il reçoit les Bleus, et, micro en main, il demande aux journalistes d’accueillir l’équipe de France. Quelqu’un lui remet entre les mains la Coupe du monde, et Jacquo ajoute : « Et la Coupe de France ! » Heureusement qu’il s’est repris dans la seconde qui a suivi…
3. Valérie Fourneyron et les Ronaldo
Ah, Valérie Fourneyron. On va finir par croire qu’elle fait exprès, la bougresse. Car on en est déjà à trois bourdes. Déjà, la ministre des Sports s’était enthousiasmée à l’idée d’aller voir les performances de Laura Flessel « au judo » . Parfait, puisqu’elle est escrimeuse. Plus récemment, elle a félicité « Thierry Tamgho » après son titre de champion du monde de triple saut à Moscou. Dommage, il se prénomme Teddy. Enfin, hier, à l’ambassade du Brésil, elle a confondu Cristiano Ronaldo et Ronaldo en présence de ce dernier. Voilà, d’ailleurs, la citation complète. Plaisir. « Pour ce Mondial 2016, avec ce formidable parrain qu’est Cristiano Ronaldo, avec euh, pardon, Portugal, porte mais, on va pas dire porte-parole quand même, leader voilà, portugais, mais que mascotte aujourd’hui avec nous, eh. » Merci.
4. Virginio Merola et la remontée de Bologne
En Italie, la plupart des hommes politiques s’intéressent de près au football. La plupart, sauf Virginio Merola, ancien candidat à la mairie de Bologne. Au cours de l’émission Puntoradio, le candidat du centre-gauche parle du club de foot de Bologne et de la réfection du stade. « Avant de parler du stade, j’espère surtout que Bologne va revenir en Serie A. » Silence. En réalité, cela fait trois ans que Bologne est revenu parmi l’élite. Le lendemain, il tente de minimiser sa bourde : « C’est une erreur, je voulais dire que j’espère juste que Bologne revienne en Serie B. » Nouveau silence. « Euh… en Serie A. Je sais parfaitement dans quelles eaux navigue le club et à quelle place il est positionné au classement » , a-t-il ajouté. Le journaliste n’a même pas osé rebondir.
5. Caroline Henry et Andy Warhol
Pendant l’Euro 2012, TF1 commente tous les jours l’actualité de la compétition, et diffuse les buts. Le soir, lors du 20h présenté par Claire Chazal (qui porte décidément la poisse), la journaliste Caroline Henry nous propose un résumé du match Angleterre-Suède. Un match magnifique, au cours duquel Andy Carroll a inscrit un but superbe, de la tête. Sauf que, dans la bouche de la spécialiste, Andy Carroll devient Andy Warhol. Et un but pour le pop art, un.
6. Rama Yade et sa compilation au ministère
En 2007, Rama Yade débarque dans le gouvernement Fillon pour y incarner la diversité. D’abord secrétaire d’État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’homme, la belle se retrouve catapultée deux ans plus tard au ministère des Sports à l’issue d’un remaniement bordélique. En décembre 2009, à l’issue du tirage au sort de la Coupe du monde, Rama prouve que ses compétences sont plus que limitées en la matière : « Attention à l’Uruguay. Je me souviens qu’on avait fait 0-0 contre eux, c’était en novembre 2008, à l’Euro. » En plus de souffrir de distorsion temporelle puisque la rencontre s’est disputée en 2002, Rama a semble-t-il oublié que l’adhésion de l’Uruguay à l’UE n’était pas en bonne voie. Acte 2 et apogée d’un mandat brillant en 2010 sur RTL : « Je n’oublie jamais que l’équipe de France a souvent eu du mal à se qualifier, comme en 1998, comme en 2006. » Difficile en effet de se qualifier d’office…
7. Nathalie Kosciuscko Morizet et le Stade de France
Candidate à la mairie de Paris, NKM a dû se mettre au football. Supportrice contrainte du PSG, la concurrente d’Anne Hidalgo se fend depuis plusieurs mois de tweets de soutien au club de la capitale. Lors du titre de champion décroché l’an passé, son 140 caractères de joie intense a fait le buzz pour un détail presque anodin.
Si la mairie de Paris se refuse à elle, NKM pourra toujours postuler à Saint-Denis.
8. BFM et le nouveau milieu du PSG
Footactumercatotransfert.com l’avait rêvé, BFM l’a fait. Depuis l’arrivée des Qataris dans la capitale, les rumeurs de transferts les plus folles ont pullulé sur la toile. Un déchaînement médiatique qui a, semble-t-il, troublé le journaliste en charge du synthé sur la chaîne d’informations. Sans même le savoir, Laurent Blanc a failli accueillir dans son effectif un élément doté d’une aura sans limite. Benoit, numéro 16 sur le dos et doté d’une technique divine, aurait pourtant donné du fil à retordre à Javier Pastore.
9. Breakbot et Van Halen
Un synthé dégueu, un rythme binaire : Jump de Van Halen est LA chanson parfaite pour chauffer un stade. C’est sans doute ce que s’est dit Breakbot, célèbre DJ qui affectionne plus les platines que le ballon rond, lors du show d’avant-match entre le PSG et Monaco le 22 septembre dernier (1-1). Mission accomplie pour le barbu qui a réussi l’exploit d’introduire l’hymne marseillais dans l’enceinte même d’un Parc des Princes chauffé à blanc. Malgré un message d’excuse le lendemain, Breakbot subira les conséquences du plan Leproux en récoltant une interdiction définitive de stade. Sacré concert.
10. Avi Assouly et la règle des buts à l’extérieur
Le 28 septembre 2006, Avi Assouly régale au commentaire de la rencontre entre le Mlada Boleslav et l’OM. Alors que les Olympiens viennent de s’incliner 4-2 sur la pelouse de leurs adversaires lors du match retour de ce 1er tour de Coupe de l’UEFA (1-0 à l’aller), le journaliste à l’accent chantant s’enflamme au micro et annonce la qualification du club. Présent au stade, Avi s’étonne néanmoins de la joie apparente du public et des joueurs tchèques : « Si vous voyez ça, on a l’impression que les joueurs tchèques se sont qualifiés. Je comprend plus, là. » Bien aidé par son collègue en station, Avi reprend les calculs en estimant que les deux buts inscrits par l’OM à l’extérieur en valent 4 (la fameuse règle du but compte double). « Donc l’OM passe allègrement ! » 2 minutes 30 de bonheur radiophonique et d’hésitation plus tard, il réalise enfin que Marseille ne continuera pas l’aventure. Ce soir-là, comprendre Avy Assouli était plus compliqué que d’expliquer la règle du hors-jeu à sa nana.
Par Eric Maggiori et Raphael Gaftarnik