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Top 10 : Ne pas crier victoire trop vite

Par Romain Canuti
5 minutes
Top 10 : Ne pas crier victoire trop vite

Si la France du foot a pour emblème le coq, ce n'est pas pour rien. Bomber le torse est une activité plutôt courue. Mais attention, en Coupe d'Europe, c'est parfois fait trop tôt. Et ça ne pardonne pas. Monaco est prévenu.


Saison 2013-2014 : Paris / Chelsea

Sur le moment, on se dit qu’il y a de fortes chances que ça devienne un moment clé dans l’histoire européenne du PSG. Pour ce quart de finale aller de Ligue des champions contre Chelsea, les hommes de Laurent Blanc gagnent 2-1. Mais dans les arrêts de jeu, Pastore fait un petit numéro dans un coin de la surface avant de marquer. Un très joli but qui donne une avance confortable avant le retour à Stamford Bridge. Mais ce que l’histoire retiendra, c’est un but beaucoup plus moche de Demba Ba, à bout portant, qui qualifie les Blues dans les dix dernières minutes au retour.

Vidéo

Saison 2011-2012 : Lyon / Apoël Nicosie

Si Lyon ne s’impose qu’1-0, les quarts de finale de la Ligue des champions sont déjà dans le viseur avec un match à sens unique (18 tirs à 1). Buteur à l’aller, Alexandre Lacazette n’est pas au mieux pour le match retour, et les Chypriotes l’emportent finalement aux tirs au but. Une défaite qui passe mal, tant Nicosie était l’équipe que tout le monde voulait choper au tirage.


Saison 2007-2008 : OM / Liverpool

Pas au top en championnat, l’OM réalise des débuts tonitruants en Ligue des champions. Une victoire de costauds contre Beşiktaş (2-0), un succès historique à Anfield (1-0) et un nul heureux (1-1) au Vélodrome contre le Porto de Quaresma, Lucho et Lisandro López. Avec 7 points en trois matchs, les affaires semblaient bien engagées pour une qualification en huitièmes. Mais finalement, les hommes de Gerets resteront à sept unités. Le match de la dernière chance, avec la réception de Liverpool, sera vite plié. Dans les premières minutes, carton rouge pour Givet et penalty transformé par Gerrard. Score final 0-4.


Saison 2007-2008 : OM / Zénith Saint-Pétersbourg

Reversé en Coupe UEFA, l’OM se refait la cerise, prenant bien la mesure des exigences de son technicien belge. Irrésistibles en championnat, les Marseillais jouent au foot avec un quatuor séduisant devant composé de Valbuena, Nasri, Djibril Cissé et Mamadou Niang. Pour les huitièmes aller, ils font exploser le Zénith avec trois buts. Mais dans les dernières minutes, Andreï Arshavin profite d’un boulette de Ronald Zubar pour filer au but et tromper Mandanda. Évidemment, au retour, les Russes s’imposent 2-0 et se qualifient. Ils remporteront même le trophée derrière.


Saison 2006-2007 : OM / Mladá Boleslav

Au coude à coude avec Lyon dès le début du championnat, l’OM croit au titre. La Coupe UEFA, c’est donc du bonus. Contre de modestes Tchèques, ça passe à l’aller avec un but d’Habib Bamogo (1-0). Pas de quoi se croire inquiet au retour, d’autant plus que le score est de 2-2 à dix minutes de la fin. Mais évidemment, les Tchèques vont faire douter les Marseillais et marquer à deux reprises, pour le plus grand malheur d’un journaliste provençal qui n’avait pas compris la règle du but à l’extérieur et qui pensait que le public se levait à la fin du match pour applaudir son équipe qui avait tout donné malgré l’élimination.


Saison 2004-2005 : Paris / CSKA Moscou

Malgré un tirage pas facile avec le nouveau favori, Chelsea, et le tenant du titre, Porto, en poule, le PSG d’Halilhodžić a l’occasion de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions s’il bat le CSKA Moscou lors du dernier match au Parc. Mais Paris encaisse un triplé d’un certain Sergueï Semak et s’incline 3-1, finissant dernier du groupe et n’étant même pas repêché pour la Ligue Europa. Recruté au mercato, Semak ne fera évidemment rien avec le maillot de la capitale.


Saison 1999-2000 : Lyon / Werder Brême

Sorti à la surprise générale par Maribor en tour préliminaire de la Ligue des champions, le Lyon nouvelle dimension de Jean-Michel Aulas, avec Anderson, Vairelles et Pierre Laigle, veut se consoler rapidement en Coupe UEFA en atteignant au moins le dernier carré. Brême en seizièmes ne doit être qu’une formalité, d’autant que l’aller est facilement balayé avec un 3-0. Mais pour le retour, début décembre, Linarès, Delmotte, Coupet, Bréchet and co se ramassent un 4-0. Les jeunes Torsten Frings, Ailton et Claudio Pizarro se révèlent et plonge l’OL de Bernard Lacombe dans l’embarras.


Saison 1998-1999 : Lens / Dynamo Kiev

Vainqueur d’Arsenal à Wembley sur un but de Mickaël Debève, Lens a l’occasion de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions en cas de victoire contre le Dynamo Kiev. Même si Vairelles est suspendu, toute la France y croit. Sauf qu’au bout de quelques minutes de jeu, Dehu sèche Shevchenko en dernier défenseur. Il est expulsé et malgré un coup franc parfait de Smicer, les Ukrainiens l’emportent 3-1.


Saison 1997-1998 : Lyon / Inter Milan

Grâce à un penalty d’Alain Caveglia dans les dernières minutes, le Lyon d’avant-Pathé crée la sensation à San Siro en venant gagner l’Inter Milan de Ronaldo (2-1) pour le compte des seizièmes de finale de la Coupe UEFA. La crise couve dans le club milanais. Mais Luigi Simoni gardera son poste, et son équipe ne tremblera quasiment pas sur la pelouse de Gerland au retour. Ronaldo ne marque pas, mais absorbe trop les défenseurs lyonnais, ce qui permet quand même à Benoît Cauet de mettre un but. Succès 3-1 des Intéristes.


Saison 1997-1998 : Strasbourg / Inter Milan

Au tour suivant, les Italiens tombent sur Strasbourg, également en huitièmes après avoir sorti les Glasgow Rangers et Liverpool. Le Racing de ce bon Jacky Duguépéroux fait trembler l’Inter de Ronaldo, encore lui. Une victoire 2-0 à l’aller grâce à des buts d’Ismaël et Baticle, et un super Dacourt au milieu, permettent d’y croire. Mais à San Siro, l’Inter rétablit rapidement l’ordre avec un coup franc du Ballon d’or brésilien, puis deux buts des Argentins Javier Zanetti et Diego Simeone. En même temps, avec Philippe Rashcke et Jean-Luc Dogon en défense…

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