- Ligue des champions
- 2011/2012
- Bilan
Top 10 : Meilleurs moments de la Ligue des champions
D’accord, la finale entre le Bayern et Chelsea n’est vraiment devenue intéressante qu’à la 83e minute. Mais elle a ensuite offert de vrais et beaux moments de foot, comme la compétition en a fourni en pagaille cette année.
1 – Le clash entre Ribéry et Robben
40e minute, le Bayern mène 1-0 contre le Real Madrid. Les Bavarois obtiennent même un bon coup franc à l’entrée de la surface. L’occasion rêvée pour Ribéry de doubler la mise. L’occasion rêvée pour Robben de doubler la mise. Très vite, le melon et la pastèque se disputent, et il faut l’intervention de la moitié de l’équipe pour les séparer. Ils remettront ça à la fin du match, dans le vestiaire. Le coup franc, lui, n’a rien donné.
2 – Le sauvetage d’Ashley Cole sur sa ligne à Naples
Naples, c’est le dernier match sur le banc des Blues d’André Villas-Boas. Son vestiaire ne veut plus en entendre parler et le montre clairement au San Paolo, où Lampard et consorts traînent sciemment la patte, alors que Cavani et Lavezzi sont déchaînés. A la fin, par acquit de conscience professionnelle, Ashley Cole se jette pourtant comme un désespéré sur un contre mené par les Napolitains en supériorité numérique et bâclé par Maggio. Sur le coup, il devait être loin de se dire que ça allait servir à gagner en prolongation au retour, puis à sortir Barcelone et enfin à gagner le trophée.
3 – Le refus d’entrer en jeu de Tévez
Dans le groupe de la mort avec Naples, le Bayern et Villarreal, Manchester City n’a pas trop de temps à perdre. Pourtant, la défaite se dessine pour la deuxième journée en Bavière. Mancini décide de faire rentrer Tévez. Ce dernier refuse, arguant qu’il ne comprend pas ce qu’on lui demande. L’Italien pète les plombs, jure qu’on ne le reverra plus dans l’équipe. Carlitos reviendra pourtant en fin de saison pour aider City à gagner le titre. Pour la Champions, par contre, c’est sortie de route.
4 – Le contrôle du dos de Brandão
Opposé à l’Inter Milan en huitièmes, Marseille n’en mène pas large au retour. Pilonnés par Forlán et Milito, les Marseillais doivent en plus laisser reposer sur la fin Loïc Rémy, leur seul attaquant valide, qui revient tout juste de blessure. De prier pour aller, au mieux, aux pénalties. C’était sans compter sur Brandão qui s’offre un contrôle du dos et une frappe croisée face à son compatriote Júlio César. Un rappeur marseillais lui rendra même hommage pour l’occasion.
5 – L’expulsion de John Terry
En demi-finale retour à Barcelone, Chelsea prend l’eau, et pas qu’un peu. C’est à ce moment-là que John Terry a une idée : il va faire comme en Premier League, un petit coup dans le dos, voire une insulte raciste en bonus, bref de la bonne intimidation sur le petit nouveau, Alexis Sánchez, histoire de s’offrir un peu de répit. Pas de chance, dorénavant, il y a aussi un arbitre derrière le but. Terry se fait dégager, Chelsea peut enfin gagner la Champions.
6 – Robinho qui ignore Ibrahimović
C’est un fait, Arsenal réussit souvent aux grands attaquants puissants. Après Drogba, c’est Ibrahimović qui se découvre la passion de marquer contre les Gunners. En huitième de finale aller, il se la joue plutôt altruiste en passant en force sur le côté, avant de servir Robinho en retrait qui n’a plus qu’à pousser. Au moment de marquer, le Brésilien ignore pourtant royalement son coéquipier, s’en allant fêter le but avec les supporters comme s’il ne devait rien à personne.
7 – Manchester United sorti par Bâle
Un match comme on n’en voit normalement qu’en Coupe de France. Bâle joue un seizième de finale à domicile contre Manchester United pour le dernier match de poule. Au final, ils subissent comme pas possible mais un but au début, un but à la fin, et hop, ils sont à l’abri du fergie time, se qualifiant ainsi pour les phases finales, une première pour le club suisse. Quand c’est rose d’un côté, c’est noir de l’autre, les Red Devils perdent aussi Vidic pour la saison sur ce match.
8 – L’arbitrage de Barcelone – Milan AC
À l’aller, deux pénalties sont oubliés pour Barcelone. Du coup, au retour, l’arbitre équilibre : il accuse Nesta d’un tirage de maillot « limite-limite » en première, avant de fermer les yeux sur un tacle par derrière de Mascherano dans sa surface. De la confusion comme on l’aime.
9 – Le carton lyonnais à Zagreb
Incapable de battre l’Ajax à Gerland, Lyon devait pour la dernière journée remonter sept buts au goal-average aux Hollandais qui recevaient un Real en roue libre, alors qu’eux devaient aller à Zagreb. Menés au score, ils n’égalisent qu’avant la pause. Ils mettront ensuite six buts, dont certains un peu suspects, où on voit des défenseurs croates serrer les poings lorsque Gomis marque. Peut-être des amoureux du beau jeu, tout simplement.
10 – Le but de Pato contre Barcelone
C’était le 13 septembre, pour le début de la compétition. Au bout de 25 secondes de jeu, Pato s’offre un énorme grand pont et s’en va inscrire un but spectaculaire au Camp Nou. Souvent blessé, le Canard n’a pas vraiment brillé par la suite. Notamment pour la deuxième manche en Catalogne en quart de finale, où il est entré en cours de match et où il s’est blessé dix minutes après. On remet ça l’an prochain ?
Par Mario Durante