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  • Licenciement d'Antoine Kombouaré

Top 10: Licenciements abusifs en L1

Par Rico Rizzitelli
5 minutes
Top 10:  Licenciements abusifs en L1

Pour 40 points, t'as plus rien en Ligue 1. Malgré une première partie de saison de haute facture et un titre de champion d'automne, Antoine Kombouaré s'est fait lourder du PSG. Bon...

1/Mario Zatelli

La matrice. L’homme qui inventa le « pompier de service » et le licencié abusé. Appelé quatre fois au chevet de l’OM (1964/66 ; décembre 68/décembre 70 ; mars 72/juillet 72 ; mars 73/août 73), remercié trois fois, dont l’une alors que le club phocéen est largement en tête. Super Mario incarne à merveille l’entraîneur marseillais jamais – tout à fait – prophète en son pays bien aidé par un président qui vire dingo (Marcel Leclerc, un Tapie avant l’heure, la bouillabaisse en plus, le bling-bling en moins). Synonymes : Gérard Gili, Rolland Courbis…

2/Gilbert Gress

Septembre 1979. Seize mois après un premier et dernier titre de champion de France, un semestre après un quart de finale de Coupe d’Europe des clubs champions, André Bord, le président du Racing Club de Strasbourg, vire l’idole locale, Gilbert Gress, qui prenait trop de place. Bord rêve de redevenir ministre et ne supporte pas de partager les sunlights. Les supporters deviennent comme fous. Les plus radicaux désertent la Meinau pour aller le soutenir en Suisse, où il entraîne Neuchâtel Xamax. Comme pour Zatelli, il s’agit d’une saga, d’un éternel retour. Il revient en 1991 pour faire monter le Racing puis s’en va deux ans plus tard à la fin de son contrat. Son retour est évoqué, de loin en loin, durant les quinze années qui suivent au gré des soubresauts qui agitent le club. Un dernier come-back en 2009 ne dure que… deux matchs. Le monde est impitoyable…

3/Raynald Denoueix

Modeste latéral des Canaris entre 1966 et 1979, « Ray » n’aura entraîné l’équipe fanion que quatre ans. Le temps de gagner deux Coupes de France et une ultime titre de champion (en 2001). Six mois plus tard, une bonne campagne en Champions et quelques mauvais résultats en L1 lui valent une petite lettre en A/R, un entretien de « débauche » et un aller simple pour le pôle emploi. Depuis, la Real Sociedad puis Canal + abusent de ses compétences. Pendant ce temps-là, le FCNA ne gagne plus rien Kita à récupérer un président blindé de thunes qui prend des décisions désastreuses. Parfois, le monde n’est pas aussi injuste qu’on ne le dit…

4/Claude Puel

Brillant champion de France en 2000 pour sa première saison, contrat non renouvelé un an plus tard. L’exemple qui a inspiré le FC Nantes pour virer Denoueix ; une réussite. Le monde professionnel n’a aucune mémoire.

5/Alain Perrin

Okay, Alain Perrin mettait des costards qu’on ne trouve même plus chez Tati ; d’accord, Alain Perrin abusait parfois avec les blanchisseuses, rayon harcèlement sexuel ; Ouais, Alain Perrin bâchait sévère les starlettes de l’OL ; sûr, Alain Perrin était foutrement arrogant quand il prétendait prendre à la régulière tout l’effectif lyonnais au free-fight mais pourquoi le jarter en mai 2008 alors que le mec vient de faire le doublé. Depuis, l’OL ne gagne plus rien. Le monde marche parfois sur la tête…

6/Aimé Jacquet

Claude Bez, le président moustachu, bas du front et d’ailleurs, en perpétuelle surcharge pondérale, n’avait jamais aimé cette grande tige, tout sec et glabre. Viré comme un malpropre à l’automne 89. Un ouvrier de Saï-sous-Couzan, dans le deep 42, cette Loire ancestrale qui n’avait rien, mais alors rien à voir avec la bourgeoisie viticole ou celle des affaires de Bordeaux la gironde. Jacquet le mal-aimé avait beau avoir ramené trois titres, deux coupes et deux demi-finales de Coupes d’Europe entre 1980 et 1989, l’expert-comptable qui dirigeait les Girondins se rendait bien compte que son club ne suscitait aucun engouement populaire. La faute au chaudronnier stéphanois. La preuve ? Il s’est ensuite fait encore dégager de Montpellier et de Nancy. La suite ? Claude Bez ne s’en souvient pas, il était déjà mort…

7/Georges Peyroche

Dans la trajectoire du PSG, Georges Peyroche apparaît le premier comme ce qui peut ressembler le plus à un coach. Après deux ans de brouillons, il rafle les deux premiers trophées de l’histoire du club francilien, les Coupes de France de 1982 et 83. Satisfait du devoir accompli, GP repart à la pêche dans le Périgord. Francis Borelli le sort de sa retraite… huit mois plus tard. Le gars finit la saison tant bien que mal, entame l’autre du pied gauche et le conseil d’administration finit par le licencier dans la foulée. En souvenir du bon vieux temps sans doute. Borelli lui annonce la nouvelle à l’hôpital où il sortait d’une opération. Au PSG, la classe est une tradition de longue date.

8/Gérard Gili

En août 1988, mister Nobody aka Gérard Gili atterrit presque par hasard à la tête de l’OM. Il ne vient pas de chez Adecco mais il a le profil d’un intérimaire dans la tête de Tapie. L’intermittent du spectacle fait le job contre et au-delà de toute attente. Vingt-cinq mois après, malgré deux titres (que la cité phocéenne attendait depuis dix-sept ans), une coupe et une demi-finale de C1, Gili laisse la place à l’Empereur, lui-même, champion du monde avec la Mannschaft trois mois plus tôt. Usé par le boss d’Adidas et par les mœurs locales, Beckenbauer laisse la place à Goethals. A Marseille, comme dans les meilleures boites, on vire le coach même quand Nobody’s perfect.

9/Laurent Fournier

Président météorique du PSG, Pierre Blayau avait la nostalgie de Moulinex où il avait mis 5 200 personnes au chômage en 2001. Aussi, quand Laurent Fournier atteint la trêve de la saison 2005/06 à une scandaleuse sixième place (à un point de la seconde), il n’hésite à pratiquer son hobby favori, appuyer sur le siège éjectable. Lacombe fit bien pire pour le reste de la saison mais on n’a jamais dit que les coupeurs de têtes conservaient toute la leur, de tête. Au PSG, la classe est une tradition de longue date.

10/Antoine Kombouaré

Et si les Milanistes, malgré le péché originel berlusconien, avaient raison. Et si Leonardo Nascimento de Araujo n’était qu’un sale traître sans grands principes. Parti du PSG en 97 chez les Rossoneri comme un voleur en faisant croire que c’était pour le bien du club francilien. Mais tout le monde l’a oublié… Il tâche de se rattraper depuis le début de cette saison. Comme Leproux, Douchez ou Gameiro, Kombouaré a surtout le tort donc d’être arrivé avant les Qataris… Son départ était donc prévu, planifié, budgété, souhaité… Et comme au PSG, la classe est une tradition… bla-bla-bla…

Les notes de Koh-Lanta : la tribu maudite

Par Rico Rizzitelli

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