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Top 10 : Les vraies stars du PSG

Par Mathieu Faure
6 minutes
Top 10 : Les vraies stars du PSG

Ezequiel Lavezzi, Thiago Silva, Zlatan Ibrahimović. Trois noms, trois stars qui viennent se greffer à celui de Javier Pastore, recruté la saison dernière. L'occasion de revenir sur ces mecs qui étaient d'énormes vedettes en arrivant au PSG et qui ont marqué, ou pas, son histoire. Et pas seulement Weah, Ginola ou Ronaldinho...

À noter : il s’agit d’un Top 10, la sélection est donc loin d’être exhaustive. Pire, elle est, bien entendu, complètement subjective. Libre à vous de laisser votre propre top dans les commentaires.

1 – Osvaldo Ardiles
Il y a trente ans, un champion du monde posait son cul au Parc des Princes. Il portait le numéro 1 (les Argentins suivaient alors l’ordre alphabétique pour attribuer les numéros) et s’éclatait à Tottenham avec son compatriote Ricardo Villa et Glenn Hoddle. Lui, c’est Osvaldo Ardiles – Ossie, pour les intimes – champion du monde 1978 avec l’Argentine et génial milieu de terrain. Alors que le PSG voulait absolument le merveilleux Sušić, les Franciliens se sont rabattus sur le Spur. À défaut. Le pire, c’est que ça se voit (prêt d’un an avec option d’achat). C’est con, Osvaldo avait tout pour réussir à Paris. Il repartira comme un cabochard après avoir rompu son contrat…

2 – Safet Sušić
Autre époque, autre style. Pas de protège-tibias, des chaussettes baissées sur les chevilles, une lenteur certaine, mais une vision exceptionnelle. Safet Sušić voyait tout avant les autres. Arrivé dans la capitale avec l’étiquette de « génie » , le milieu de terrain régalera le Parc des Princes pendant neuf saisons. Technique, fin, élégant, le Yougoslave reste sans aucun doute le mec le plus doué de l’histoire de ce club. Celui qui n’a jamais déçu. De son premier match à son dernier souffle dans la capitale.

3 – Raï
Mine de rien, en 1993, le PSG braque le capitaine du Brésil, patron de la meilleure équipe d’Amérique du Sud, qui vient de déglinguer le Barça de Cruijff en finale de la Coupe intercontinentale, et petit reuf de Sócrates. Un sacré CV. Avant même de poser son derche à Paname, Raï est présenté comme un génie. Un numéro 10 brésilien, forcément, c’est du lourd. Il mettra six mois à comprendre le football français. On l’annonce même sur la tangente. Le grand gaillard se ravise et calme son monde à coups de buts et de trophées. Un daron.

4 – Dominique Rocheteau
L’Ange Vert a connu la lumière très jeune. À Saint-Étienne, il enfilait buts et récompenses collectives. À 25 piges, il a fait le tour de la chose dans le Forez. Tout le monde lui mange dans la main. Domi’ est au-dessus de tout. Il est comme Platini, promis à un avenir exceptionnel. À force de s’ennuyer sur son aile droite stéphanoise, le PSG décide de rafler la mise. On est en 1980 et Rocheteau affiche un palmarès bien garni. Avec le PSG, il ne décevra pas. Jamais. Pendant très longtemps, il a détenu le record de buts marqués pour le club (100, toutes compétitions confondues) avant d’être dépassé par un certain Pauleta.

5 – Ivica Šurjak
Capitaine de l’Hajduk Split et de l’équipe de Yougoslavie, le grand Ivica (1m91) est un dieu vivant au pays. Avec son club, il vient d’enquiller trois demi-finales de Coupe d’Europe (1973, 1976 et 1978). À l’époque, pour se barrer du pays, les joueurs devait attendre leur 28e anniversaire (comme Sušić) pour rejoindre l’étranger. Après 490 matchs disputés sous le maillot de Split, Šurjak prend un billet pour Paris. 40 000 personnes viennent lui dire au revoir. Il ne restera qu’un an au PSG. Suffisant pour donner au club son premier trophée (deux passes décisives en finale contre Saint-Étienne) avant de prendre la route d’Udine.

6 – Ricardo/Valdo
Deux cracks pour le prix d’un. Été 1991, le PSG made inCanal Plus réalise son premier gros coup en se payant deux internationaux brésiliens confirmés. Valdo, le petit meneur de jeu. Ricardo, l’armoire défensive. Deux monuments. Deux mecs qui poseront les premières pierres du grand PSG des années 90. Celui du titre de 1994, celui du PSG-Real de 1993, celui du parcours en Ligue des champions en 1994. Bref, un duo qui n’aura jamais déçu.

7 – Augustine Okocha
Jay-Jay Okocha est assurément le plus gros gâchis de l’histoire du club. Doté d’un potentiel technique exceptionnel, ayant braqué près de 100 millions de francs à Fenerbahçe après un Mondial français bandant avec le Nigeria, le numéro 10 devait tout casser en France. Pour son premier match à Bordeaux, il nettoie la lunette de Ramé. Tout le monde est « croc-love » de l’Africain. Peine perdue. En quatre saisons dans la capitale, Jay-Jay jouera au yo-yo avec son rendement. L’attente était trop forte. Le costume de superstar sans doute trop grand.

8 – Joel
Tout juste promu en D1 après une fusion complexe entre le Stade Sangermanois, des amateurs et le Paris Football Club, une association de personnalités regroupées pour la création d’un grand club de football à Paris, le PSG s’offre, en 1971, un champion du monde brésilien en provenance de Santos. Non, ce n’est pas Pelé, mais Joel Camargo. Un défenseur très technique au gros CV (cinq titres de champion de l’État de São Paulo, deux coupes du Brésil et le Mondial 70, sans jouer, il est vrai). Débarqué en décembre dans l’hiver parisien, Joel n’a pas touché la gonfle depuis deux mois. Au fond du gouffre suite à un accident de caisse, Joel ne dispute que deux matchs pour le PSG avant de se faire licencié en février 1972.

9 – Carlos Bianchi
« El Goleador » arrive en provenance de Reims où il a enfilé les buts comme d’autres bouffent des M&M’s (140 en trois ans). Notamment face au PSG qu’il a déjà martyrisé assez violemment (douze buts, dont un sextuplé, en trois saisons face au PSG). Autant dire que l’attente autour de l’international argentin est à la hauteur de sa réputation : énorme. Personne ne sera déçu. Première saison, 38 matchs, 37 buts. Seconde saison, 36 matchs, 28 buts. Une machine. Et dire que le mec ne voyait pas à deux mètres sur un pré (5/10 à l’œil gauche, 8/10 au droit ; saloperie de myopie !).

10 – Gabriel Calderón
Champion du monde U20 en 1979 – avec un certain Maradona -, sélectionné pour le Mondial 1982, le début de carrière de Gabriel Calderón est assez exceptionnel. À 23 ans, il quitte l’Argentine pour le Betis Séville. En quatre saisons, l’Andalousie tombe littéralement amoureuse de lui, à tel point que son départ pour le PSG provoque la démission du président, pris à partie par des supporters rageux de ce départ. À Paris, Gaby peinera à confirmer son immense talent. Pis, il peaufinera sa préparation physique pour le Mondial 90 avec l’équipe réserve, lassé des choix bidons de Tomislav Ivić qui l’avait fait jouer à six postes différents.

Bonus – Jean-Paul Belmondo
« Le Paris Saint-Germain, pour moi, c’est une belle aventure qui a commencé aux côtés de Francis Borelli et de Jacky Bloch, deux amis avec lesquels je jouais au foot. Ils m’ont parlé du projet qu’avait élaboré Daniel Hecter pour reprendre ce club. Et je dois dire que cette idée de relancer une grande équipe à Paris m’a d’emblée paru intéressante. » Jean-Paul Belmondo, vice-président du PSG en 1973 et membre du gang des « chemises roses » avec Daniel Hechter, Francis Borelli et Charles Talar lors de la reprise du PSG (1).

1. Citation tirée de la préface de La folle histoire du PSG de Damien Degorre et Jérôme Touboul. Éditions Prolongations.

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Par Mathieu Faure

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