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Top 10 : les Suisses de France

Par Mathieu Faure
Top 10 : les Suisses de France

À l'image de Stephan Lichtsteiner qui a joué trois ans à Lille (2005/2008), les Suisses ont très souvent traîné leur talent au cœur de l'Hexagone. Certains avec réussite, d'autres beaucoup moins.

1 – Alexander Frei

Star du Servette quand il arrive à Rennes en 2002, le buteur met une saison avant de comprendre le fonctionnement de la Ligue 1. Au début, on se dit que le Suisse ne vaut pas mieux que Severino Lucas. Mais László Bölöni, alors entraîneur rennais, sait qu’il tient un numéro 9 XXL dans son effectif. Et il a raison, Frei va tout casser, à commencer par l’OM à qui il colle un quadruplé en championnat. Le Suisse termine deux fois de suite avec 20 buts au compteur et forme avec Olivier Monterrubio un duo savoureux. Il savait tout faire. Tellement fort que le Borussia Dortmund vient le chercher.

2 – Patrick Müller

Le gendre idéal. Grand, blond, yeux clairs, s’exprime sans accent, bref, Patrick Müller était un homme que l’on devinait porter le pull noué autour des épaules. En attendant, ce faux dandy va mettre Lyon à ses pieds par ses relances plutôt classes et son jeu de tête. Quand il arrive chez Jean-Michel Aulas, l’OL n’a encore rien gagné. Quatre ans plus tard, au moment de son départ pour Majorque, son CV affiche trois titres de champion et une Coupe de la Ligue. Tellement bien sur les bords du Rhône qu’il y reviendra entre 2006 et 2008 pour garnir un peu plus sa cheminée.

3- Stéphane Grichting

« On était en stage en Suisse avec l’AJA et je mangeais au resto de l’hôtel. Il y avait des gens du village qui buvaient un fondant, alors j’engage la conversation. Sion venait de déposer le bilan, donc je leur demande s’il n’y a pas des bons jeunes du club qui sont sans boulot. Un des gars me dit : « Vous voyez la vallée là-bas, et bah de l’autre côté, il y a un joueur qui s’appelle Grichting. – Et vous n’avez pas son numéro ? – Regardez donc dans l’annuaire. » Je prends l’annuaire, j’appelle et je lui dis de monter avec ses chaussures. Il est resté huit jours avec nous, c’était un espoir formidable et je l’ai embauché » . Voilà comment Guy Roux a raconté l’embauche de Grichting. Au final, Grichting restera dix ans dans l’Yonne, jouant la Ligue des champions, gagnant deux Coupes de France et s’offrant une relégation pour sa dernière saison. Alors que le dernier match de la saison devait être celui de ses adieux, la colère des supporters icaunais, suite à la relégation, gâche sa sortie. Le Sylvain Kastendeuch du 89.

4 – Marco Grassi

Grassi, c’était 1m90, un jeu de tête à la Bierhoff, un corps fragile et une certaine classe quand il jouait. Entre Rennes, Cannes, Monaco, Lyon et Nice, Marco Grassi aura pris le temps de faire le tour de la France. Même s’il a souvent pointé à l’infirmerie durant sa carrière française, l’ancien attaquant du FC Zurich savait coller des coups de casque quand il le fallait. On parle quand même d’un mec qui envoie le Stade rennais en Coupe Intertoto. Respect.

5 – Fabio Celestini

La hype de l’ESTAC, c’est lui. Alain Perrin, Jérôme Rothen, Sladan Djukic et compagnie. Arrivé dans la ville qui brade les jeans Kaporal en 2000, le milieu de terrain arrivé de Lausanne prend son pied en Ligue 1. Il ratisse, donne des coups et court dans tous les sens. Avec Perrin, l’alchimie est au rendez-vous. À tel point que l‘entraîneur l’emmène dans ses valises direction l’OM où le Suisse va enchaîner les matchs pendant deux ans. Un porteur d’eau indispensable.

6 – Christophe Ohrel

Quand il débarque en prêt à Rennes en 1994, le défenseur droit de la Nati vient de disputer la Coupe du monde aux USA. Autant dire qu’il a le CV qu’il faut pour se faire respecter. Que ce soit à Rennes puis à Saint-Eitenne, l’ancien joueur du Servette fait le métier sans briller. Sérieux et appliqué, Ohrel continue d’emmagasiner les capes avec son équipe nationale durant son passage français.

7 – Daniel Jeandupeux

Avant d’être un entraîneur apprécié en France (Toulouse Caen, Strasbourg, Le Mans), Daniel Jeandupeux a tâté le cuir sur le terrain. Attaquant travailleur, il s’installe à Bordeaux en 1975 avec sa coupe de beatnik et un titre de meilleur buteur du championnat suisse sur le dos. Plutôt intéressant dans la surface, sa carrière française bascule en 1977 quand il décide maladroitement de mettre fin à la carrière de Marc Berdoll. Après un tacle, le Marseillais se tord de douleur et le verdict est implacable : double fracture ouverte. Malgré tout, il restera l’entraîneur qui a mené le Stade Malherbe de Caen en Coupe de l’UEFA avec le formidable duo Gravelaine-Paille.

8 – Alain Geiger

Le défenseur n’est sorti qu’une seule fois de Suisse. C’était pour aller traîner ses guêtres avec la liquette de Saint-Étienne sur le dos. Geiger va rester deux saisons dans le Forez (1988/1990), suffisant pour stabiliser une arrière-garde et faire suer la moitié des attaquants du championnat avec sa dégaine de tueur à gages. Capitaine de la sélection helvétique, Geiger prendra sa retraite à 37 piges avec 112 capes. Un monsieur.

9 – Johann Lonfat

Un quinquennat dans le Doubs, ça vous marque. Travailleur, l’international est loin d’être ridicule au milieu de Benoît Pedretti et Pierre-Alain Frau. Entre 2002 et 2007, le milieu de terrain connaît les plus belles heures du FC Sochaux. Il parvient en finale de Coupe de la Ligue en 2003 avant de brandir le trophée l’année suivante. Une époque où les Lionceaux jouaient avec des maillots « Champions » . Le football vrai.

10 – Hakan Yakin

La visite médicale la plus médiatisée de l’histoire. Numéro 10 de Zurich, Hakan Yakin signe au PSG après une visite médicale immortalisée par le site internet du PSG. Le garçon pose même avec Vahid Halilhodžić, le coach parisien, et son maillot floqué numéro 10 que vient de laisser Ronaldinho. La seule image du joueur avec le maillot parisien. Parce que le joueur a zappé de mentionner son problème récurrent aux adducteurs. Dès les premiers entraînements, l’international suisse grimace. Finalement, après un nouvel examen médical, le couperet tombe : tendinopathie d’insertion des adducteurs gauches. Le club lui propose alors un programme de rééducation adapté sur un mois. Mais Yakin s’en fout et décide de se faire opérer en douce pour une hernie discale avec arrêt maladie de trois mois. Alors quand le joueur débarque au siège parisien en béquilles, ça part en sucette. Le club décidé d’annuler son transfert et le tribunal des prud’hommes donnera raison au PSG en déboutant le joueur, qui réclamait pourtant 1,6 million d’euros pour licenciement abusif. Quel LOL.

Bonus : Joël Corminbœuf, Nestor Subiat, Daniel Gygax, Alexandre, Comisetti, Julian Esteban

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Par Mathieu Faure

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