Top 10 : Les Sissoko (et assimilés)

1) Mohamed Lamine Sissoko

Le plus connu de la famille. Mohamed Sissoko est certainement la dernière pépite extraite des mines de l’AJ Auxerre. A 24 ans, le neveu de Salif Keïta s’est déjà fait remarquer à Valence, exploiter à Liverpool et ressusciter à la Juventus. Bref, avec Diarra (Mahamadou) et Keita (Seydou), le Mali s’est assuré un milieu pour les quatre prochaines CAN. Ne lui reste plus qu’à trouver un surnom plus classe que “Momo” ou “Le Ninja Noir”.

2) Moussa Sissoko

Belle ascension pour un beau bébé. Après quelques mois en réserve, le natif du Blanc Mesnil s’impose en deux ans comme un pilier du Toulouse FC, au même titre qu’un Carrasso ou un Gignac. Sa force de récupération, de perforation et de frappe est suivie par Tottenham, Lyon et la Juventus. En raison de son jeune âge, 20 ans en août, on excusera les coupes de cheveux de Moussa Sissoko.

3) Habib Sissoko

38 ans, retraité en 2006, passé par Noisy-le-Sec, Louhans-Cuiseaux, Preston, Airdrieonians, Leiria, Cappelen, Torquay United, le Red Star, Nîmes, Brest, Cannes et Rouen. Vous pouvez rire, mais il mesure plus de deux mètres. On vous aura prévenus.

4) Oumar Sissoko

1987 a enfanté des Messi, des Benzema, des Fabregas. Et Oumar Sissoko. Pas forcément gardien titulaire avec Metz, pas vraiment numéro un en sélection du Mali. Joue avec le numéro 40, paraît-il.

5) Mamadou Baba Sissoko

Après quatre années pleines à l’UJA Alfortville, “Pti Baba” vient de rejoindre le PSG. Enfin, le centre de préformation du PSG. Parce qu’il est né en 1997.

6) Noumouke Sissoko

De ce qu’on a compris, Noumouke Sissoko serait passé par le Paris FC et les Lilas, avant d’atterrir à Virton, en D2 Belge, où il aurait passé trois ans à alterner mises à l’écart et retours en grâce. En 2006, un homme lui fait pourtant grave confiance. Bruno Naidon, coach du Red Star, veut le rapatrier en France : « Noumouke Sissoko sera notre tour défensive, par son gabarit, il en impose et sort d’une expérience de trois saisons en Belgique, en D2, il va apporter un plus dans le domaine défensif » . Le transfert capotera. Depuis, il y a eu Sprimont-Comblain, Geel KFCV puis le CS Visé, dans les entrailles de la Belgique, où son contrat aurait pris fin cette année. A 29 piges.

7) Ibrahim Sissoko

« Je viens triompher à Valence comme mon frère » . En fait, Ibrahim Sissoko s’excite un peu. Petit frère de Momo, il fait tout comme lui mais en plus petit : il sort d’un centre de formation, mais celui de Troyes, puis il rejoint l’Angleterre, mais West Bromwich Albion, et signe en 2008 dans la communauté de Valence, au CD Castellon, en deuxième division espagnole. Devrait finir en Serie C italienne. Pour ne rien arranger, il se fait appeler “Momito”, soit “Le Petit Momo”. CQFD.

8) Abdoulwhaid Sissoko

Petit frère de Ibrahim, petit petit frère de Momo. Faut dire que chez les Sissoko, à la base, il y a 14 enfants. A 19 ans, il est récemment passé pro à Troyes. Lui aussi milieu, il cherchera à marcher dans les traces de crampons de son aîné. Reste à savoir lequel.

9) Mame Ousmane Cissokho

A 19 ans, à Auxerre, on louait son potentiel. Trois ans plus tard, on attend toujours. Sur le Net, on parle plus de son possible accident de voiture et de son jab au corps sur un arbitre avec la sélection sénégalaise, que de ses dribbles.

10) Abdoulaye Makoro Cissoko

« Le Stade Abdoulaye Makoro Cissoko a été construit à Kayes en janvier 2002, pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2002. Il a une capacité de 12 à 15 000 places. Il comprend une arène gazonnée et éclairée et d’une piste en latérite de 5 couloirs » . Merci Wikipedia. Abdoulaye Makoro Sissoko fut le premier président de la Ligue de Kayes. C’est toujours bon à savoir.