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Top 10 : les plus petites villes de l’élite

Par Alexandre Alain
Top 10 : les plus petites villes de l’élite

Comme Nantes, Guingamp a officialisé son retour en Ligue 1 le week-end dernier. Sauf que contrairement à la sixième plus grande ville de France et ses presque 300 000 habitants, Guingamp n'a pas le potentiel démographique pour être un cador du foot français. Mais l'histoire de la première division c'est aussi des petites villes devenues grandes, au moins le temps d'une saison.

Sochaux : 4 000 habitants

Oui, ok, c’est le FC Sochaux-MONTBÉLIARD. Mais pour tout le monde, le FCSM, c’est Sochaux. Sochaux et ses 4 060 habitants selon le recensement de 2010. Sochaux et ses tout juste 2km² de superficie. Suffisant pour sortir un paquet de jeunes du centre de formation, passer 65 saisons parmi l’élite (2329 matchs) et se constituer un petit palmarès sympa (2 championnats, 2 Coupes de France et une Coupe de la Ligue). Les 25 000 habitants de Montbéliard peuvent s’estimer heureux d’habiter à côté de Sochaux.

Guingamp : 7 200 habitants

Le Roudourou (18 250 places) accueille en moyenne 9024 spectateurs par match depuis le début de la saison. Seuls Nantes, Lens et Caen font mieux. Un véritable exploit puisque la ville est peuplée par moins de 8 000 habitants. Connu pour avoir participé à la « révolte du papier timbré en 1675 » et lieu où se déroule chaque année le « Festival de la Saint-Loup » (concours national de danses bretonnes) selon Wikipédia, Guingamp n’a en fait que le foot. Et représente, depuis la montée en D1 en 1995, le petit club d’irréductibles qui résiste tant bien que mal à l’envahisseur. Et qui nous a offert Coco Michel…

Gueugnon : 7 600 habitants

Saison 1995-1996. La Bourgogne est en liesse. D’un côté Auxerre domine le championnat, de l’autre Gueugnon dispute la première saison de son histoire dans l’élite. Un one shot pour les Forgerons, qui descendront immédiatement. Depuis, l’histoire s’est compliquée. Après de nombreuses années en 2e division, le petit club de Saône-et-Loire, bourreau du PSG en finale de la Coupe de la Ligue en 2000, tombe en National. Avant la prise de pouvoir par Tony Vairelles et le drame d’une liquidation judiciaire prononcée en avril 2011. Numéro un Mondial de l’acier inoxydable dans les années cinquante, Gueugnon meurt à petit feu. Son club, retombé en DH, essaye quant à lui de survivre.

Sedan : 18 500 habitants

Sedan, ses draperies, ses batailles. Et son club de foot. Dans les Ardennes, les draps c’est fini. Les guerres aussi. Et le foot est en train de suivre le mouvement. Place historique du foot français dès les années 50 et le boulot effectué par Louis Dugauguez, Sedan connaît un trou d’air mais revient sur le devant de la scène à la fin des années 90 grâce au « sexy Sedan » formé par les Sachy, Quint, Mionnet, Deblock ou N’Diefi. Mais miné par les problèmes financiers en plus des soucis sportifs, Sedan jouera en National la saison prochaine. Un club plus que jamais à l’image d’une ville et d’une région qui souffrent.

Monaco : 32 000 habitants

Un peu en France, un peu ailleurs, Monaco a en tout cas sa place dans ce Top 10. Enfin, Monaco hors saison, période à laquelle 36 000 « chanceux » vivent sur un Rocher de 2,02km². Et entre les magnats de la finance et les pilotes de F1, pas mal de grands footballeurs ont profité du soleil et des avantages fiscaux. De quoi rapporter 7 championnats, 5 Coupes de France et une Coupe de la Ligue. Pas mal pour un petit bout de caillou qui n’a pas fini de faire parler de lui.

Vidéo

Lens : 35 000 habitants

Entouré par Lille, Roubaix, Arras ou Dunkerque, Lens et ses 35 000 habitants (un chiffre en baisse depuis la fin des années 60) parvient à exister grâce au ballon rond. Si depuis peu, Lille voire Valenciennes ont repris le leadership du foot dans le Nord, Lens reste son plus bel étendard. Un club aux racines minières et à la popularité intacte malgré une dernière décennie marquée par les mauvais résultats sportifs qui ont conduit le club en L2. Mais le titre de 1998, arraché au finish grâce à un but de Yoann Lachor, et les chants lancés depuis la Marek-Xercès, eux, ne disparaîtront jamais.

Auxerre : 36 000 habitants

Presque relégué au 200e rang des villes françaises les plus peuplées, Auxerre s’est fait un nom dans l’Europe entière au gré des épopées continentales de l’AJA et des joueurs sortis du centre de formation (Cantona, Boli, Cissé, Mexès, Sagna,…). Et dans l’Hexagone, Guy Roux et son bonnet ont fait de la cité icaunaise un mythe. Montée en D1 en 1980, l’AJA y est restée 32 ans consécutivement, avant de connaître la première relégation de son histoire l’été dernier. Entre-temps, un quart de finale de Ligue des champions (1997), une demi-finale de Coupe de l’UEFA (1993) et un improbable doublé (1996) auquel il faut ajouter trois autres Coupes de France (1994, 2003 et 2005).

Alès : 41 000 habitants

Cédric Barbosa, Franck Rizzetto et Franck Ribéry ont porté le maillot de l’Olympique Alès en Cévennes. Mais pas à la meilleure époque d’un club qui a participé à la première édition du championnat de France professionnel, en 1932. Aujourd’hui en DH, loin du rival nîmois, le club bleu et blanc peut tout de même se targuer d’une aventure plutôt réussie dans le foot pro, notamment jusque dans les années 60, avec un titre de champion de France de D2 en 1957 et quelques années à fréquenter l’élite, dont la dernière en 1959.

Angoulême : 41 500 habitants

L’histoire d’un club se mesure parfois à la qualité de son site internet. Car si aujourd’hui l’Angoulême Charente Football Club (autrefois appelé AS Angoulême Charentes) végète en DH Centre-Ouest, il possède un site plutôt bien foutu, où l’on peut élire le joueur du mois et aller acheter un maillot sur la boutique en ligne. En Charente, il faut dire que le club angoumoisin est une petite institution grâce à ses trois saisons en D1, dont une bouclée en 4e position (1969-70), 4 demi-finales de Coupe de France et même un 32e de finale de Coupe des Villes de Foire (1970-71). Forcément, ça marque.

Istres : 42 500 habitants

Une saison (2004-2005), six victoires seulement, mais un maillot violet dégueulasse et un stade vide et ouvert aux bourrasques de vent restés dans les annales de la Ligue 1. Dans l’ombre de l’OM et un anonymat quasi-total, le Football Club Istres Ouest Provence joue une grande partie de sa saison à Nîmes car le Stade Parsemain n’est pas homologué. Avec un effectif où on trouve notamment trace de Florian Maurice et Ibrahima Bakayoko, les Provençaux terminent bons derniers, encaissant même un 8-0 à Lille avec un quadruplé de… Matt Moussilou ! Beaucoup trop pour un seul club…

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