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Top 10 : Les pires équipes en phase finale de compétitions internationales
Avec une différence de buts de -15 en deux matchs, Tahiti est déjà l'une des pires équipes de l'histoire en phase finale de compétition internationale. En attendant une probable branlée ce soir face à l'Uruguay. Top 10 de ces équipes pour qui l'essentiel était vraiment de participer.
Cameroun, Coupe du monde 94 (-8) : Certes la différence de buts n’est pas si impressionnante comparée aux exemples qui vont suivre. Il n’empêche que les Lions indomptables se sont plantés dans les grandes largeurs aux States. Outsiders annoncés après leur quart-de finale en 1990, les Camerounais se prennent les pieds dans le tapis dès leur premier match avec un nul décevant (2-2) face à la Suède. Puis , plus logiquement, les Camerounais s’inclinent ensuite 3-0 face au Brésil avant de complètement dégoupiller lors du dernier match face aux Russes (6-1), offrant un jour de gloire involontaire à l’inconnu Oleg Salenko, auteur d’un quintuplé. Aïe.
Corée du Nord, Coupe du monde 2010 (-11) : Elle était là, la belle histoire de la Coupe du monde 2010. Les enfants du pays le plus fermé du monde allaient montrer de quel bois ils se chauffaient. Enfin un argument pour la soft diplomacy nord-coréenne. Sauf que malgré un bon départ face à l’ogre brésilien (défaite 2-1), les hommes de Pyongyang se font dérouiller par le Portugal (7-0), puis par la Côte d’Ivoire (3-0). Autant dire que le « cher dirigeant » Kim Jong-Il n’a pas apprécié.
Venezuela, Copa América 99 (-11) : Encore en course pour la qualification au Mondial brésilien, le Venezuela a été très longtemps le parent pauvre du football sud-américain. À l’image de cette Copa América 1999 où la Vinotinto se fait fesser d’entrée par le grand Brésil (7-0). Ce jour-là, les malheureux Vénézuéliens sont les témoins impuissants de l’éclosion d’un très grand, Ronaldinho Gaucho. Encore sonnés par cette rencontre, ils perdront ensuite largement face au Chili et au Mexique. En 1975, le pays bolivarien avait fait encore pire en terminant la Copa América avec une différence de buts inédite de -25. Terrible.
Salvador, Coupe du monde 82 (-12) : Le Salvador n’a pas fait le voyage en Espagne pour rien. À peine arrivés à Elche, les joueurs d’Amérique centrale en prennent 10 dans la musette face à la Hongrie. Soit la plus grosse défaite de l’histoire du Mondial. Une défaite d’autant plus humiliante que les Hongrois ne se qualifieront même pas pour la suite de la compétition. Le Salvador rentrera la queue entre les jambes au pays après deux nouvelles défaites face à l’Argentine et à la Belgique.
Arabie Saoudite, Coupe du monde 2002 (-12) : Lors de sa première participation à un Mondial en 1994, le royaume wahhabite avait impressionné avec notamment un but d’anthologie d’Al Owairan. Puis en 1998, les Saoudiens étaient rentrés dans le rang. En 2002, c’est la grande Alllemagne qui achève de remettre les joueurs du Golfe à leur place en leur en collant 8 d’entrée. Comme il n’est pas évident de commencer un Mondial en prenant 5 pions de Miro Klose, les Saoudiens ne parviendront pas à relever la tête face à l’Irlande (1-0) et au Cameroun (3-0).
Zaïre, Coupe du monde 74 (-14) : Le Coq Sportif a eu beau ressortir les maillots et hoodies vintage des Léopards, le Zaïre avait fait une compétition bien pourrie en Allemagne. Les mecs qui portent fièrement le vert des joueurs africains devraient savoir que les Zaïrois en ont pris 9 contre la Yougoslavie. Ajoutez à cela deux défaites sans gloire contre le Brésil et l’Écosse et vous obtiendrez le courroux d’un dictateur. À leur retour au pays, les Zaïrois furent en effet vilipendés par Mobutu.
Tahiti, Coupe des confédérations 2013 (-15 pour le moment) : Pour pagayer lors des célébrations de but, il y a du monde. En revanche, pour défendre, c’est plus délicat. Invités surprise de la Coupe des confédérations, les Polynésiens justifient pleinement leur statut de Petit Poucet. La différence de niveau entre les Tahitiens et leurs adversaires est abyssale et Marama Vahirua et ses potes en sont conscients. On aimerait que les Toa Aito ne se prennent pas une valise face à l’Uruguay, mais malheureusement Luis Suárez n’est pas le genre de type qui fait des cadeaux.
Corée du Sud, Coupe du monde 54 (-16) : Pour sa première participation à la Coupe du monde, la Corée du Sud se fait bizuter comme il faut. Un baptême du feu terrible (9-0) face à la grande Hongrie de Puskás, puis une seconde tannée face à la Turquie (7-0) font de la Corée du Sud la pire équipe de l’histoire en Coupe du monde. Champions. Le pays du matin calme prendra sa revanche 48 ans plus tard en devenant la première nation asiatique à se hisser en demi-finales.
Samoa, Coupe d’Océanie 2012 (-23) : Un jour, Tahiti a fait subir à une équipe le même sort que celui qu’elle a subi contre l’Espagne. Ironie du sort, c’était lors de la compétition qui a permis aux pagayeurs de se qualifier pour la Coupe des confédérations. Comme quoi on est toujours le petit de quelqu’un. En tout cas, les Samoa se souviendront longtemps de cette Coupe d’Océanie au cours de laquelle ils terminent avec une différence de buts de -23 après avoir perdu 10-1 contre Tahiti et 9-0 contre la redoutable Nouvelle-Calédonie. Il est temps de se remettre au rugby.
France, Jeux olympiques 1908 (-25) : 1908, une autre époque. Aux Jeux olympiques de Londres, la France perd 9-0 contre le Danemark. Malgré cette défaite humiliante, les coqs sont repêchés suite au forfait de la Bohême et retrouvent leurs bourreaux danois en demi-finales. Cette fois, la défaite est encore plus lourde (17-1) avec 10 buts de l’oublié Sophus Nielsen. Heureusement, aucune vidéo n’est là pour témoigner de cette embarrassante déculottée.
Par Arthur Jeanne