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Top 10 : les phrases cultes des commentateurs
Leurs voix ont accompagné les téléspectateurs amateurs de football pendant des années et des années, dans les bons comme dans les mauvais moments. Tous à leur façon ont marqué l'histoire du métier de commentateur à base de petites phrases maladroites, cultes ou tout simplement incompréhensibles.
1. Thierry Roland : « Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille »
12 juillet 1998. La France est championne du monde. De tous les supporters, Thierry Roland est sans doute le plus heureux. Il la suit depuis tellement longtemps, cette équipe. Submergé par l’émotion, il pose sur les images de joie des Français une punchline qui deviendra culte. Tellement culte qu’elle figurera même sur des T-shirts. Après avoir porté ça, on peut mourir tranquille. Le plus tard possible, bien entendu, mais on peut. Quel pied, ah quel pied ! Oh putain !
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2. Thierry Gilardi : « Vas-y mon petit ! »
Replonger dans ce match face à l’Espagne lors de la Coupe du monde 2006, c’est replonger à un instant précis, magique, bercé par la voix rauque, mais si envoûtante de Thierry Gilardi. Alors que Franck Ribéry s’en va défier Casillas, aucun scandale en vue, pas de Zahia, pas de problème d’amour de la France, pas de barbe, rien. À ce moment précis, Ribéry aime la France, et la France l’aime en retour, plus que jamais. Non, vraiment, revoir ce gamin courir comme un dératé vers son banc de touche en faisant l’avion, accompagné par la voix de Gilardi, c’est clairement un moment d’anthologie.
3. Omar da Fonseca : « Si vous ne voulez pas lui donner le « Ballon dé or », ok »
Il exaspère une partie de ses auditeurs, il régale les autres. Mais s’il y a bien une chose que tout le monde doit lui reconnaître, c’est qu’Omar da Fonseca est un passionné de football, de l’Argentine et de Lionel Messi, plus particulièrement. Alors, quand celui-ci marque un nouveau but de folie en humiliant Boateng en demi-finale de la Ligue des champions, Omar explose. Et s’emballe pendant près d’une minute pour vanter l’exploit de la Pulga. À la première écoute, quelques mots clefs sont audibles : Ballon d’or, abdiquer, sa femme, messieurs dames. Pour tout comprendre, en revanche…
4. Gérard Houllier : « La Pologne fait de la résistance, si je peux dire… »
Non, Gérard, tu ne peux pas ! Encore moins quand la Pologne joue contre l’Allemagne. Les cours de l’école des commentateurs, tu te souviens ? Association interdite !
5. Christian Jeanpierre : « Malin comme un camion de singes, le petit Lahm »
Le monde du football a tout essayé pour se débarrasser de CJP, même le glisser discrètement pendant une Coupe du monde de rugby. Mais rien à faire. CJP sévira encore pendant quelque temps et restera le meilleur dans la catégorie : « J’invente des expressions tellement bizarres que moi-même, je ne les comprends pas. » Il faut dire que Christian est le meilleur dans tellement de catégories. « Regardez bien ce petit joueur, Arsène, il est très adroit des deux pieds et va très vite, on le surnomme d’ailleurs la Pulga et il a un grand avenir devant lui. Une belle recrue pour Arsenal, n’est-ce pas Arsène ? » « Oui. »
6. Xavier Gravelaine : « Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale »
Tiens donc, mais qui voilà ? Et oui, c’est monsieur Gravelaine. Enfin, monsieur graveleux, pour le coup. On pourrait pourtant logiquement penser qu’à l’école des commentateurs, le premier cours porte sur les associations interdites comme « Allemagne/Solution finale » , « Asiatiques/Ressemblance » , etc. Mais Xavier s’en fout, il n’est jamais allé prendre des cours dans cette école. Dommage, ça aurait peut-être pu l’empêcher de lâcher cette énorme boulette en direct, sans même se rendre compte de l’énormité qu’il venait de dire.
7. Frank Lebœuf : « On dit que l’Afrique du Sud, c’est pas vraiment l’Afrique, en tout cas, les puristes le disent »
Voici le plus bel exemple de : « Oh merde, je viens de faire une connerie, il faut vite que je trouve une pirouette pour me sortir de ce pétrin. » En piste, Frank Lebœuf, qui pour le coup n’a pas fait dans la finesse. Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes sont à la recherche de ces puristes, ceux-là même qui disent que le Japon, c’est pas tout à fait l’Asie et que le Chili, ce n’est tout de même pas tout à fait l’Amérique du Sud. Des puristes, en revanche, on en a trouvé d’autres. Ils sont fans de théâtre et ils parlent d’une seule et même voix : « On dit que Frank Lebœuf, c’est pas tout à fait un acteur. »
8. Richard Benedetti et Florian Maurice : « Oh oui Greg’, il la sort »
À la belle époque, les supporters de l’Olympique lyonnais avaient la chance de revivre les matchs de leur équipe sur OL TV. Pour donner une impression de direct, Richard Benedetti et Florian Maurice mettaient du cœur à l’ouvrage. Des cris, des hurlements même, des petits surnoms aux joueurs, des grands moments de peine, de joie et d’admiration. Si beaucoup de Lyonnais se souviennent d’un mythique OL-Toulouse et des minutes précédant un coup franc de Juninho, c’est toute la France du football qui entend encore résonner le cri de Florian Maurice lors de la rediffusion du derby de 2008, chez les Verts. Et moult parodies garnissent les travées de Youtube. Des nostalgiques ont même trouvé le moyen de vous transformer en Florian Maurice, ici.
9. Xavier Gravelaine : « Il vient de vidanger une occasion »
Ah, Xavier Gravelaine… On l’adore tous, mais pas évident de piocher parmi la liste infiniment longue de ses boulettes commises au poste de commentateur. Que ce soit sur le groupe France Télévisions, quand il commentait les belles coupes nationales, ou sur Eurosport, l’ancien joueur s’est souvent fait remarquer. Et très peu souvent en bien. Ainsi, lorsqu’un attaquant loupe une occasion de but, Xavier aime expliquer qu’il vient de vidanger. Une huile trop usagée ? Un réservoir à vider pour la changer ? Laissez tomber les Feu Vert, Norauto ou Speedy, Xavier Gravelaine a la meilleure offre à vous proposer. Seul mode de paiement accepté : regarder Niort-Châteauroux sur France 3 un soir de semaine avec les ralentis 16/9e et les zooms sur les narines des joueurs.
10. Thierry Roland : « Il n’y a rien qui ressemble plus à un Coréen qu’un autre Coréen »
Il est celui qui a accompagné les téléspectateurs français fans de football pendant des années et des années. Celui qui était là, derrière son micro, pour regarder les Bleus décrocher une Coupe du monde et un Euro. Lui, c’est Thierry Roland, et il lui est arrivé à plusieurs reprises de déraper à l’antenne. Sa plus belle sortie de route, elle a lieu pendant un Corée du Sud – France, en 2002. Pour ce match de préparation à la Coupe du monde, les Bleus affrontent le futur pays hôte, et pour monsieur Roland, pas de doute, il s’agit d’une équipe de clones. « Il n’y a rien qui ressemble plus à un Coréen qu’un autre Coréen, surtout habillés en footballeurs, d’autant qu’ils mesurent tous 1,70 m, qu’ils sont tous bruns, à part le gardien » , observe-t-il. Depuis, tous les oncles franchouillards un peu borderline des repas de famille dominicaux ont un nouveau surnom : les Titis.
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Par Gabriel Cnudde