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Top 10 : Les pépites de Valence

Javier Prieto-Santos
Top 10 : Les pépites de Valence

Il y a eu le Valence des Argentins Kily Gonzalez, Claudio Lopez et Ayala, celui des champions du monde Villa, Mata, Silva et désormais le Valence d’Unai Emery. Avec leurs 250 millions d’euros de dette et la crise économique, les Che misent désormais sur des jeunes promesses, plutôt espagnoles. Une politique sportive qui leur réussit plutôt bien malgré le départ chaque année de leurs meilleurs joueurs. Revue d'effectif des forces en présence et des futurs golden boys de Mestalla.

Victor Ruiz (défenseur central)

Formé à l’Espanyol Barcelone, le jeune central espagnol est désormais titulaire aux cotés d’Adil Rami après avoir connu le banc de touche pendant six mois à Naples et gagné l’Euro des moins de 21 ans l’été dernier. Autant être clair tout de suite, il ne s’agit pas du nouveau Roberto Ayala, mais sa technique, son placement et son sens de l’anticipation font énormément de bien à l’arrière garde des Che. Guardiola himself garde un œil sur celui qui s’était fait recaler de la Masia à 13 ans avant d’intégrer le centre de formation des Pericos.

Diego Alves (gardien de but)

En Espagne comme ailleurs, les gardiens brésiliens n’ont jamais été en odeur de sainteté. Diego Alves est pourtant le premier d’entre eux à avoir disputé un match de Liga. Après avoir fait ses gammes à Almeria, Alves est aujourd’hui considéré comme l’un des tout meilleurs gardiens du championnat. Il est aussi devenu le remplaçant de Julio Cesar en Seleçao. Doté de réflexes (vraiment) incroyables, Diego Alves est surtout réputé pour sa faculté à arrêter les pénaltys. Paradoxalement, c’est son jeu au pied qui laisse à désirer : « Je suis brésilien mais je n’ai pas des pieds de brésilien… C’est mon gros point faible » sourit l’intéressé. Cet été, Emery a fait des pieds et des mains pour le récupérer à Almeria et le mettre en concurrence face à Guaita. Pour l’instant, les deux gardiens se tirent la bourre et alternent les matchs. Si Diego Alves arrive à reproduire des prestations comme celle entrevue face à Chelsea, il ne devrait pas longtemps rester sur le banc. Problème, et pas des moindres : pour l’heure, aucun Brésilien (Romario, Marcelino Carioca, etc.) ne s’est jamais vraiment imposé chez les Che. Quid de Diego Alves ?

Vidéo

Pablo Piatti (ailier droit)

Lancé par Emery à Almeria, le petit Argentin a retrouvé son mentor basque cet été. Après avoir été le joueur le plus cher de l’histoire d’Almeria, Piatti poursuit une carrière qu’il gère de manière plutôt intelligente: « J’ai choisi Almeria parce qu’un jeune joueur comme moi a besoin de jouer et de se confronter à des difficultés. Almeria m’a fait grandir et mûrir. Je sais maintenant ce que c’est de lutter pour le maintien, il ne me reste plus qu’à lutter pour des titres » . Malicieux, vif et rapide, Piatti est censé mettre le feu sur son côté droit et alimenter en galettes les Soldado, Aduriz et autres Jonas. Pour l’instant, son adaptation au jeu des Che ne se fait pas sans difficulté, mais Emery est convaincu que la pépite ne va pas tarder à exploser : « Piatti a le profil de joueurs qui ont toujours réussi à Valence. Il a la vista, la vitesse, le dribble et une intelligence de jeu très supérieure à la moyenne. C’est simplement une question de temps » . Et aussi une question de surnom puisqu’il partage le même que celui d’un certain Lionel Messi : La Pulga. Tout sauf anodin ?

Jordi Alba (latéral droit/ailier droit)

Recalé du centre de formation du Barça à cause de sa petite taille, Alba est aujourd’hui international espagnol. Pour son premier match officiel avec la Roja, le lutin s’est même illustré en délivrant une passe décisive à David Villa à l’issue d’une séquence dantesque de 52 « toques » de ballon contre l’Écosse. Bref, il devrait continuer à faire partie des plans de Vicente Del Bosque pour le prochain Euro. Acheté 6000 euros par Valence au petit club catalan de Cornella, Jordi Alba débute sa carrière en tant qu’ailier droit, mais très vite, Emery décide d’en faire un défenseur latéral pour lui donner du temps de jeu. Une belle réussite puisque ses qualités de contre-attaquant, sa technique, sa polyvalence et surtout sa vitesse supersonique en font l’un des grands espoirs des Chauves-Souris.

Sergio Canales (milieu de terrain)

A 18 ans, Sergio Canales avait déjà marqué cinq golazos en sept matchs de Liga. Pour mettre cinq pions, Raul avait eu besoin de dix matchs. Villa et Torres, 23. Formé au Racing Santander, les débuts de Canales sont fracassants. Très vite, il est annoncé comme un phénomène. Augusto Cesar Lendoiro, président mégalo du Deportivo La Corogne, à été le premier à déceler le talent du « boy next door » du football espagnol. Reconnu pour son flair légendaire et ses méthodes de roublard, le dirigeant a fleuré la bonne affaire en s’assurant l’acquisition de 50 % des droits de la jeune star alors qu’elle avait à peine 14 ans. C’était en 2005, lors d’un échange de chromes entre Munitis et Aouate pour lequel Lendoiro s’était vivement fait critiquer par ses supporters. Lorsque Canales a signé au Real, le Depor a donc touché un beau petit pactole sans lever le petit doigt. Malheureusement le président galicien est le seul à être sorti gagnant de l’arrivée du blondinet au Real Madrid. Et pour cause, Canales n’a jamais convaincu Mourinho et vice versa. « Pourquoi je n’ai pas joué ? C’est un mystère. Il faudrait poser la question à Mourinho pour le savoir… » a lancé Canales à son arrivée à Mestalla. Depuis le début de saison, Canales s’est fait une place de choix dans les compositions tactiques d’Emery. Son association avec Banega et sa vista font des merveilles. Surnommé « Nick Carter » (l’un des chanteurs des horribles Backstreet Boys) ou encore « Macaulay Culkin » par ses anciens camarades de classe, Canales a encore une grosse marge de progression, et devrait définitivement passer de l’adolescence à l’âge adulte à Valence. Objectif annoncé ? Le mondial 2014 au Brésil.

Dani Parejo (milieu de terrain)

Champion d’Europe des moins de 19 et des moins de 21 ans avec l’Espagne, Dani Parejo est l’autre grand espoir du football espagnol. Problème : le milieu de terrain de Valence ne s’est encore imposé nulle part. Ni au Real Madrid, ni à Getafe, ni aux Queens Park Rangers et encore moins, pour l’instant à Valence. Le gamin formé au Real Madrid a du ballon, c’est indéniable, mais il a aussi un mental en carton. Heureusement pour lui, il a un énorme fan et pas n’importe lequel : Alfredo Di Stefano. La Saeta Rubia ne se lasse pas de répéter que son poulain est la grande star du futur. Visiblement il va encore falloir attendre un peu avant de voir le meilleur Parejo…

Paco Alcacer (attaquant)

Pur produit de la formation Che, Alcacer fait déjà saliver tous les grands d’Europe. Arsenal, Barça, Milan et Manchester City sont déjà à l’affut du minot de Mestalla, meilleur buteur des Euros des moins de 17 et des moins de 19 disputés avec la Rojita. Implacable devant le but, Alcacer ne devrait pas tarder à convaincre Emery d’apporter du sang neuf à la pointe de l’attaque. Le premier et pour l’instant dernier but inscrit par la perle avec le groupe pro a aussi été l’un des moments les plus tragiques de sa vie. En effet, le 13 août dernier, Valence affronte la Roma lors de son tournoi estival ( « Trofeo Naranja » ). Alcacer plante le troisième but des valencians et au même moment, son père, venu assister au match en tribune, est foudroyé par une crise cardiaque. Le joueur apprend la terrible nouvelle de retour aux vestiaires. Depuis, il est suivi par un psychologue et n’a plus disputé le moindre match avec le groupe pro.

Guaita (gardien de but)

Il est peroxydé comme un certain Santiago Canizares, qu’il tient pour modèle. Bon, visiblement, ses références ne sont pas vraiment à la hauteur de son niveau. Certains le comparent à son homologue mancunien De Gea, même si Guaita est un petit moins talentueux et précoce que l’ancien Colchonero. Pour l’heure, Emery le titularise systématiquement pour les matchs de Liga, préférant compter sur Diego Alves pour les matchs de Ligue des Champions. Une chose est sûre, s’il y a une position qui ne nécessite pas de renfort à Mestalla, c’est bien celle du gardien de but.

Juan Bernat (ailier gauche)

Dans une interview accordée à El Pais, Adil Rami a indiqué qu’il avait été surpris par trois de ses nouveaux coéquipier : Banega, Soldado… et donc Bernat. Rami a du gout puisque le jeune ailier est la future petite bombe Che. Pour éviter de se faire voler le sosie officiel de Götze, les dirigeants valencians ont prolongé son contrat jusqu’en 2016. Désormais les clubs intéressés devront débourser 50 millions d’euros pour s’attacher ses services. Autant dire que Mestalla va pouvoir gouter encore longtemps à son jeune prodige.

Isco (milieu de terrain)

Francisco Roman Alarcon Suarez, dit Isco, ne fait plus partie du club et beaucoup le regrettent encore. Cet été les cheikhs de Malaga ont déboursé les 6 millions d’euros pour s’attacher les services de celui que tous les scouts du football espagnol voient comme le futur très grand milieu de terrain de la Roja. Quelque part entre Fabregas et Xavi, Isco était le véritable crack de la formation Che. Son départ à Malaga a failli provoquer une véritable crise institutionnelle au sein du club valencian. Emery, qui comptait le lancer cette saison, ne digère toujours pas le départ du jeune espoir : « Isco était notre perle et nous l’avons laissé partir bêtement. Nous aurions du le blinder ou augmenter sa clause résiliation, mais nous ne l’avons pas fait. Aujourd’hui, on ne peut que s’en mordre les doigts » . Qui a dit que les cheikhs investissaient n’importe comment leur argent ?

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La lettre à Olise
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