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Top 10 : Les meilleurs noms de clubs inscrits au Vrai Foot Day

Par Jérémie Baron
Top 10 : Les meilleurs noms de clubs inscrits au Vrai Foot Day

La première édition du Vrai Foot Day, journée du foot amateur à la française, a lieu le 13 octobre prochain dans tout l'Hexagone. Et parmi les plus de 800 clubs déjà inscrits à l’événement, certains noms méritent clairement le coup d'œil. Petit tour d'horizon.

Summer Club Valenciennes (D2)

Si l’on vous dit Summer Club, vous pensez soleil, plage, grosses basses et shooter de tequila. Mais le vrai Summer Club le plus bouillant se trouve à Valenciennes et n’a rien de tout ça, l’été étant même sa période de repos : on parle simplement d’un club de foot qui a trouvé son nom dans les péripéties des étudiants de l’université valenciennoise des Tertiales il y a 50 ans. « Le club a été créé en 1966 par des étudiants qui voulaient organiser des tournois sportifs l’été, explique Maxence Levant, joueur de l’équipe fanion. Ça a pris de l’ampleur, et les sous des inscriptions, de la buvette, etc. leur permettaient de partir en vacances, d’où ce nom de Summer Club. Deux ou trois ans après, le club de foot en lui-même a été créée et a gardé ce nom historique. Les gens nous connaissent, on est « Le Summer ». » Quand on ne découvre pas des carrières souterraines sous son terrain, l’obligeant à déménager, le Summer joue d’ailleurs toujours à coté de la fac, et ça a son avantage : « On a beaucoup d’étudiants qui viennent jouer avec nous, dont des étrangers. Il y a quelques années, on avait un joueur qui venait de Russie, on a eu un Colombien qui était monstrueux et avait fait quelques matchs avec nous, on a aussi régulièrement des joueurs qui viennent d’Afrique. » Ne reste plus qu’à le renommer « International Summer Club » .


Rouen Sapins Football Club (R2)

Le quartier des Sapins, qui compte près de 10 000 habitants, est le plus grand de la ville de Rouen. Et depuis 1925 et la naissance de ce qui s’appelait alors l’US Les Sapins, il a toujours eu sa place dans le nom de ce club. « Il y a deux ans, lorsqu’on a voulu faire évoluer le nom du club, tout le monde voulait qu’on garde Sapins, témoigne son président Samy Bouguern. Souvent, on dit que quand le club va bien, le quartier va bien. On est la plus grosse structure associative du quartier. » . Le quartier Lombardie, situé juste à côté, a lui aussi toute sa place dans l’identité du Rouen Sapins Football Club : « Historiquement, nos couleurs sont le rouge et le noir, référence à l’AC Milan parce que ce sont les immigrés italiens qui sont arrivés dans les années 1920 dans ce qui est aujourd’hui le quartier Lombardie, qui ont créé le club. » À quand le Milan Normandie Associazione Calcio ?


AS Pyramide de Lanfains (D3) :

Des pyramides en plein cœur des Côtes d’Armor ? Pas de panique, Jean-Sébastien Raoul, le secrétaire de ce petit club d’une quarantaine de licenciés, a l’explication : « La commune est sur une colline, un col à plus 300 mètres d’altitude (322, N.D.L.R.). Ce n’est pas courant en Côtes d’Armor, et c’est pour cela que ça a été appelé comme ça il y a bientôt 50 ans, en 1971. J’ai déjà regardé sur Google, je crois qu’il n’y a que nous qui portons ce nom. » Après la Paz, Neymar se risquerait-il à fouler la pelouse lanfinoise ?


AS des Diables du Juch (D2)

La commune du Juch et ses 900 âmes sont principalement connus pour la statue d’un diable, terrassé par Saint Michel, que l’on a érigée dans son église (qui, elle, est classée monument historique depuis 1916). Quoi de plus normal que le club en fasse son identité ? « On nous appelle les Diables. On joue en rouge et noir, le diable est aussi représenté depuis toujours sur le logo » , témoigne l’un des deux Nicolas Hascoet de l’organigramme. Car il n’y a pas que dans le choix de sa mascotte que le Juch se démarque. « Dans notre club, on est deux co-présidents avec le même nom et le même prénom » , ajoute notre interlocuteur. Une sacrée diablerie, pour le coup.


Les Écureuils du pays de Monts (R3)…

Qu’est-ce qui est bien passé par la tête des fondateurs de ce club vendéen regroupant trois bourgades (Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts et La Barre-de-Monts) ? Tout ça datant de 1927, les explications sont un peu floues. « À la base, le nom, c’était les écureuils vendéens, précise Mathieu Bonnamy, joueur de la réserve et community manager. Le stade est en pleine forêt, donc je crois vraiment que c’est ça l’origine. Aujourd’hui encore, notre terrain est entouré par la forêt domaniale. Ils se sont dit : « Quel est l’animal qui fait le plus peur ? L’écureuil », plaisante-t-il. Ils auraient pu prendre un animal marin, mais ils en ont choisi un de la forêt. » Prenant soin quand même d’éviter le blaireau.


… Et ceux de Plogonnec (R3)

En Bretagne aussi, on aime les rongeurs amateurs de noisettes. Et pour expliquer l’existence de ces « Écureuils sportifs » finistériens, Mickaël Moenner, gardien et secrétaire, doit se replonger dans les mémoires collectives. « Le club date des années 1940 et il y a plusieurs rumeurs. En réalité, c’est parce qu’il y avait beaucoup d’écureuils à l’endroit où ils jouaient, et que le jour où ils ont créé l’association, ils ont choisi ce nom en référence à un match durant lequel un écureuil avait traversé le terrain en pleine partie. » Est-ce que tout ça permet au moins de se faire sponsoriser par la Caisse d’Épargne ? « On y avait pensé, on avait tenté ! On avait été les voir à l’époque, mais ils nous ont rembarrés… »


FC Coteaux du Vignoble (R3)

Si vous voulez arroser vos fins de match au vin du terroir, c’est chez la bien nommée Entente Coteaux du Vignoble (Saint-Fiacre-sur-Maine, Château-Thébaud et La Haie-Fouassière, non loin de Vertou) qu’il faut se déplacer. Alexandre Dupont, président du FCCV : « On est au sud-Loire de Nantes, donc historiquement c’est le vignoble nantais, d’où ce nom : on parle de coteaux quand c’est un peu vallonné avec des parcelles de vignes. Le vignoble, tout le monde y travaille plus ou moins de près ou de loin ici. Sur une commune de 4000 habitants, il y a 12 viticulteurs. À domicile, on fait nos troisièmes mi-temps au rosé et muscadet, et toujours celui de la commune où on joue. Quand on se déplace, au début notre nom fait rire nos adversaires, et finalement on se retrouve tous ensemble à une heure du matin dans des bars. » Au moins, on est sûr d’être dans le thème.


Pouzauges Bocage FC (National 3)

Pas un, pas deux, pas trois, mais bien huit villages sont représentés au sein du Pouzauges Bocage FC, depuis une fusion il y a trois ans de cela. Ça méritait bien de carrément adopter le nom de cette zone du nord-est de la Vendée qui sent bon la ruralité et les petits patelins. Et autant dire que dans ce genre de cas, l’union fait bel et bien la force. « On est un club de campagne qui se différencie pas mal des côtiers, renseigne Josselin Albert, entraîneur des jeunes. Il y a le bocage d’une part et les côtiers de l’autre, c’est presque deux cultures différentes. Je crois qu’en matière de licenciés, on est le deuxième club de Vendée avec pas loin de 500 et quelques. Notre équipe fanion vient de se hisser en National 3, c’est historique pour le club. » Une mission désormais : garder son bocage inviolé.


Borussia Valence FC (D5)

Avoir pour nom une potentielle affiche de huitième de finale de Ligue des champions, c’est un sacré concept. L’histoire derrière tout ça est tout autant rocambolesque : une bande de potes qui jouait à l’Olympique de Montéléger, dans la Drôme, et n’a pas digéré une fusion avec le rival, l’US Beaumont les Valence. « On n’était pas d’accord et on a décidé de se casser malgré l’attachement qu’on avait pour ce club, explique le prez Nicolas Revy. D’habitude, il faut à peu près six mois pour créer un club, là on l’a fait en urgence entre août et septembre, on a déposé notre dossier à la mairie de Valence et le club d’Alixan a accepté de nous héberger. Le nom du club, il fallait qu’on en dépose un hyper rapidement. On a fait un vote et quelqu’un a proposé ça. Tout le monde se demandait qui on était, ça a créé un petit mystère, on est devenu un OVNI. » Tout ça alors que le terme Borussia n’a pas vraiment de signification. « Aucun ! Mais il y a un vrai truc avec Dortmund, les couleurs qu’on a choisies sont jaune et noir : Dortmund ça a de la gueule, c’est une équipe qui joue au ballon, avec des supporters incroyables. »

Depuis sa naissance, le Borussia Valence – qui compte aujourd’hui une vingtaine de licenciés – n’a pas connu que des joies : « L’été dernier, à cause d’un quiproquo qui a créé un retard de paiement à la Ligue, on a été rétrogradé au plus bas, alors qu’on devait être promus. On est montés à Paris en bagnole pour porter notre dossier à la Fédé, mais une semaine après, ils nous ont dit que c’était mort, donc on a joué en D6 au lieu de jouer en D4. » Dans la foulée, les Schwarzgelben de la Drôme ont de nouveau gagné leur montée cette saison. « Borussia, ça part d’un délire entre potes, on a pas de thune, très peu d’encadrants, on fait tout nous-mêmes. Ce qui nous est arrivé, je pense que très peu de clubs s’en relèvent. Les joueurs sont restés et la volonté de jouer ensemble nous anime toujours. » Reste à voir si le mur jaune du BVFC égale celui du Westfalenstadion.


AS des Indochinois/Eurasiens du Cher (D2)

Cela faisait près de 40 ans qu’une sélection officieuse d’Indochinois sillonnait les matchs et tournois amicaux du coin lorsqu’en 2015, Donald Thang et ses amis ont sauté le pas en créant une vraie structure dans le Cher. « On avait l’ambition, avec d’autres enfants issus de cette diaspora (venue du Laos, du Viêt-Nam, de Thaïlande ou encore du Cambodge entre la fin des années 1970 et le début des années 1980) de créer un club, parce que c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de clubs issus de la communauté asiatique, alors qu’on trouve beaucoup de clubs de Portugais, du Maghreb, etc. À ma connaissance, il n’y en a que deux à part nous. Dès lors, on a eu une forte émulation et comme il y a une grosse communauté à Bourges, on a fini la première saison avec pas loin de 50 licenciés. Dès le départ on a posé les bases, on accepte tout le monde. » Un club que l’on a envie de découvrir, et pas seulement pour voir leurs exploits sur le pré. « Il y en a qui font des merguez, nous, on fait de bons nems à la buvette. »

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Par Jérémie Baron

Tous propos recueillis par JB

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