Top 10 : Les meilleures finales de Supercoupe d’Italie

Milan 3-1 Sampdoria

14 juin 1989

C’est en 1988 que le football italien décide de se doter d’une Supercoupe. L’idée arrive de Paolo Mantovani, président d’une Sampdoria qui vient de remporter la Coupe nationale. Cette proposition est soumise à une ligue visiblement incapable d’y penser toute seule. Elle l’accepte avec enthousiasme. Toutefois, elle est reportée à l’année suivante à cause des J.O de Séoul, et se dispute donc en juin 1989. Ben Johnson est rattrapé par la patrouille, et le Milan bat la Samp 3-1, Rijkaard, Mannari et Van Basten répondant à l’ouverture du score de Vialli. D’ailleurs, en 1989, la Samp remporte encore la Coupe d’Italie et affrontera cette fois-ci l’Inter en Supercoupe d’Italie… mais s’inclinera de nouveau. Il est sympa Mantovani, il invente des coupes, et ce sont les autres qui les gagnent.

Napoli 5-1 Juventus

1er septembre 1990

Première édition de l’affiche qui aura lieu ce lundi. Rencontre qui a marqué l’histoire du club azzurro, mais aussi la compétition, puisque c’est le score le plus large jamais enregistré. Il est déjà de 4-1 à la mi-temps avec un doublé de Silenzi, un but de Careca et un autre de Crippa, tandis que Baggio avait réduit la marque. Le Brésilien plante encore une banderille en seconde période. « On s’est arrêté là, on avait décidé de ne plus marquer » a avoué cette semaine Nando De Napoli, ex-milieu de terrain azzurro. Vérité ou pas, la Vieille Dame a pris là l’une des plus belles roustes de son histoire.

Juventus 1-2 Lazio

29 août 1998

La Juventus a remporté le Scudetto alors que la Lazio y avait cru pendant de longues semaines. La Lazio a remporté la Coupe d’Italie en éliminant la Juve en demi-finale. En août, les deux équipes se retrouvent. La Juve de Moggi, la Lazio de Cragnotti. Deux équipes où brillent les étoiles de Del Piero, Zidane, Nedvěd, Nesta, Mancini et Inzaghi. Au stadio delle Alpi, c’est bien la Lazio qui ouvre le score, sur un magnifique but de Nedvěd, aujourd’hui dirigeant de… la Juve. Les Romains tiennent le score, mais la Juve finit par égaliser sur un penalty très (très) généreux. On se dirige vers la prolongation, mais à la dernière seconde du temps additionnel, Sergio Conceição offre sa première Supercoupe à la Lazio. Le début d’une époque dorée où les Biancocelesti vont rafler sept trophées en deux ans et demi.

Juventus 2-1 Parme

25 août 2002
Après huit éditions consécutives en Italie, la compétition s’exporte de nouveau et choisit cette fois l’Afrique et plus précisément la Libye. Le mérite en revient à Saadi Kadhafi, fils du Rais, actionnaire des Bianconeri et qui intègre même le conseil d’administration quelques mois plus tard. Sur un mélange de sable et d’herbe, la Juventus de Lippi s’impose 2-1 contre le Parme de Prandelli. Del Piero se chargeant de régler l’affaire d’un doublé. Mais le pire était à venir, avec la signature du fils du dictateur à Perugia un an plus tard. Ah, Gaucci, quel génie !

Juventus 1-1 (5-3 t.a.b) Milan

3 août 2003
La plus amère des revanches. Au Giants Stadium dans le New Jersey, la Juve et le Milan se retrouvent quelques mois après l’historique finale de Champions League. Et le scénario est identique, match nul et séances de tirs au but, avec une petite exception : Trezeguet a répondu au penalty de Pirlo durant la prolongation. Dida, qui avait été héroïque à Manchester, est cette fois sur le banc. Abbiati n’en arrête pas un, Buffon stoppe la tentative de Brocchi, et la Juve l’emporte. Grand seigneur, Del Piero laisse à Ciro Ferrara l’honneur de soulever le trophée. Le défenseur ayant inscrit le penalty vainqueur. Classe.

Milan 3-0 Lazio

21 août 2004
Année de grâce pour Shevchenko et une rencontre décisive dans l’attribution du Ballon d’or, malgré l’importance toute relative de cette compétition. En face, une Lazio tout juste rachetée par Lotito et qui peine à coucher 18 pros sur la feuille de match. Qu’importe, c’est un festival de l’Ukrainien, enfin influencé capillairement par ses coéquipiers. Sheva paye son triplé, ses seuls buts dans cette compétition, suffisant pour en être co-meilleur buteur all-time avec Del Piero et Eto’o. Ce sera finalement le seul trophée de la saison pour l’un des meilleurs Milan de l’histoire.

Inter 4-3 AS Roma

16 août 2006
Calciopoli vient d’exploser et d’inverser les rapports de force du football italien. L’Inter et la Roma en sont les deux nouvelles têtes d’affiche et s’affronteront d’ailleurs 4 fois en 5 éditions de Supercoupe. Amantino Mancini et un doublé d’Aquilani permettent à la Roma de mener 3-0 après 30 minutes de jeu. Mais l’Inter a décidé d’être à nouveau « pazza » . Vieira réduit le score juste avant la pause. Arrivé avec Zlatan en provenance de la Juve rétrogradée, le Français s’offre même un doublé pour son premier match avec les Nerazzurri. Crespo marque aussi. 3-3, prolongation. C’est Figo qui termine le boulot en prolongation, d’un superbe coup franc. Commentateur sur Inter Channel, Benoit Cauet « éructe de joie. »

Inter 1-2 Lazio

8 août 2009
Tout le monde l’oublie, mais l’historique saison du Triplete de l’Inter avait débuté par un trophée perdu. La Supercoupe se joue d’ailleurs pour la première en Chine, dans le fameux Nid d’oiseau. Et avec un surnom pareil, on pouvait déjà deviner l’issue de la rencontre. Matuzalem ouvre le score (du nez), et Capitan Rocchi double la mise d’un superbe lob. C’est moins sexy qu’Usain Bolt battant les records un an plus tôt aux J.O, mais c’est suffisant pour l’emporter. Ballardini se paye la bande à Mourinho. Quelques mois plus tard, il est licencié avec une Lazio au bord de la relégation, l’Inter, elle, atteint le sommet de son histoire. Comme quoi.

Milan 2-1 Inter

6 août 2011
Quarts et demies de Champions League en 2003 et 2005, finale de Coupe en 1977. Le derby milanais ne manquait à l’affiche qu’en Supercoupe d’Italie. Encore une fois, le Milan a le don de remporter les derbys qu’il faut. Sur coup franc, Sneijder permet à l’Inter de mener à la pause. Mais Ibrahimović, puis Boateng remontent le score. Seul bémol : priver San Siro de cette affiche inédite, le match étant à nouveau disputé à Pékin. Le business, c’est le business.

Juventus 4-2 Napoli

11 août 2012
Encore à Pékin, et quelques mois après la finale de Coupe d’Italie qui proposait la même affiche, on retrouve un Juventus-Napoli. Comme aujourd’hui. Grosse rivalité, deux coachs caractériels (Conte et Mazzarri) et des joueurs qui s’en donnent à cœur joie sur le terrain. Résultat, le Napoli finit la rencontre à 9 et s’incline 4-2 en prolongation. Les Azzurri pointent du doigt l’arbitrage de M. Mazzoleni, mais innovent en désertant la remise des prix. Le petit plus à la napolitaine.

Le PSG et la quête de leaders