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Top 10 : Les jeux de football
FIFA, PES, Football Manager... D'accord. Mais qui dit "jeu de foot", ne dit pas forcément "jeu vidéo". De fait, notre enfance (et pas seulement) a été longtemps bercé par toutes sortes de jeux de football, du vintage "Les Canonniers" au plus récent "Flick A Football", en passant par les incontournables Subbuteo. Et le baby-foot, bien entendu.
BABY-FOOT
LE jeu de foot par excellence. Le baby-foot, c’est le meilleur ami des bistrots, et des piliers de comptoir. Mais pas seulement. Il en existe des tournois, même des championnats du monde. (la France est d’ailleurs championne du Monde 2013, cocorico). Pas besoin d’en rappeler les règles. 4 barres de chaque côté, chacune permettant d’activer des joueurs, une balle, et c’est parti. Le baby-foot a même aujourd’hui son propre vocabulaire : gavette, roulette, pissette, reprise, la pêche, râteau, etc… Aujourd’hui, il existe plusieurs types de baby foot : du baby traditionnel, sur pied, au baby-foot de table, plus petit, plus pratique pour les enfants, par exemple. En France, on estime le nombre de joueurs à environ 500 000, tandis qu’en Italie, plus de 10 millions de personnes joueraient au calcio ballila, soit plus de trois fois le nombre de joueurs de football.
SUBBUTEO
Le jeu qui a bercé notre enfance. Il y avait les Lego, les Playmobil, et les Subbuteo. La seule différence, c’est que les Subbuteo, tout le monde trouvait ça génial, mais personne n’a jamais compris comment on y jouait. Installer le terrain, les tribunes, mettre des supporters dans les gradins, installer les lumières, les joueurs… Tout ça prenait un temps fou, mais pour y jouer, quel bordel. Pourtant, il existe bien des compétitions de Subbuteo, preuve que, oui, il existe une vraie règle du jeu. Le premier championnat d’Europe a même été organisé en 1964, à Rotterdam. Les grandes nations du jeu sont l’Italie, la Belgique, la Suisse et l’Espagne. A croire qu’en France, on préfère les collectionner. Et les regarder.
SHOOT
Les jeux de foot ne sont évidemment pas récents. Au début des années 60, Jacques Le Flaguais avait conçu un jeu de société dénommé Shoot. Le principe : un grand plateau en carton de 92 x 53 cm qui se plie en trois (pour le ranger, hein), deux équipes de 11 joueurs en plastique rigide (les bleus contre les blancs rayés), deux dés (verts), un ballon et, évidemment, la règle du jeu. Il s’agit d’un jeu de stratégie et de finesse pour deux personnes, qui permet de construire des attaques par le biais de lancés de dés. Chaque joueur pose ses 11 figurines sur des carreaux numérotés. Le dé sert ensuite à faire avancer ses joueurs et le ballon. A mi-chemin, donc, entre le Subbuteo et les échecs. Sauf que là, on comprend rapidement les règles.
TRIVIAL PURSUIT CM 98
On connaît le Trivial Pursuit. Ce jeu qui a occupé les longues soirées d’hiver, en famille, autour de la table du salon. Un plateau, des camemberts, des questions de toutes les couleurs. Evidemment, les puristes tentaient toujours de tomber sur les cases orange. Celles du sport. En rêvant de tomber sur une question foot. Trivial Pursuit a donc décidé de réaliser ce rêve, en éditant un jeu spécial Coupe du Monde 1998. Plus de 1800 questions en rapport avec le foot, avec les mêmes règles de jeu. Attention, toutefois, si vous ressortez ce jeu aujourd’hui. A la question : « L’Espagne a-t-elle déjà remporté la Coupe du Monde ? » , il faudra répondre : « non » . Ca peut être trompeur, forcément.
MECCANO SHOOT
« Avec Shoot, shoote et marque » . Le slogan n’est pas franchement le plus recherché de l’histoire de la publicité, mais il fonctionne. Il y a donc eu Shoot dans les années, puis le Meccano Shoot, réalisé justement par la marque Meccano. Le principe est simple. Deux personnages sont disponibles. Un grand bonhomme rouge, avec une raie sur le côté. Lui, c’est le tireur. L’autre, c’est le gardien. Un blondinet avec une grosse moustache et un maillot vert floqué « GOAL » , au cas où on ne l’aurait pas remarqué. Le rouge est celui qui tire (activé par un petit système mécanique qui lui permet de mettre des bonnes minasses), l’autre doit arrêter. Le jeu se joue à deux (ou tout seul, pour s’entraîner) et n’a vraiment rien de plus basique. Tu shootes. Tu marques. Simple, le foot.
LES CANONNIERS
Les Canonniers. Un nom de jeu bien à l’ancienne. Et de fait : ce jeu date de 1965, et a été édité par Edmond Dujardin, probablement un proche de Jean. Seuls les anciens connaissent, donc. Le principe du jeu est un peu similaire à celui du 1000 bornes. Sauf que là, pas de putain de feu rouge ou de carte « Crevé » . Non, dans Les Canonniers, chaque joueur possède 8 cartes en main, et peut en abattre de une à trois à chaque tour. Les cartes permettent d’attaquer (passe, contre-attaque…) ou de marquer (tir au but, boulet de canon…). Mais attention. L’adversaire peut aussi contrer les tentatives, avec les cartes « Touche » , « corner » ou « but refusé » , la pire. L’avantage, c’est qu’une partie peut durer 3 minutes, comme des heures. Les nostalgiques de ce jeu pourront trouver leur bonheur sur eBay.
FLIPPER DE FOOT
Cumuler le bonheur du flipper et du football, oui, c’est possible. Certains (mais pas tous) ont connu le magique flipper sorti par France-Jouets dans les années 80. Le bidule marche exactement comme un flipper : on le pose sur une table et des manettes servent à actionner les jambes des joueurs. Evidemment, le mieux étant de taper comme un bourrin pour tenter de marquer des buts avec la bille qui se trouve à l’intérieur. Le flipper, étant de forme horizontal, peut même être accroché au mur et servir de décoration. Par contre, mieux vaut éviter de jouer avec lorsqu’il est accroché. Ca peut vite devenir n’importe quoi.
FLICK A FOOTBALL
On a tous déjà essayé au moins une fois. Lors d’une fête foraine, il y a toujours ce jeu où l’on peut gagner une écharpe de club ou un fanion : un ballon, un mur, des trous dans le mur. Le but est simple, il faut tirer et réussir à rentrer le ballon dans les trous. On s’est tous dit que c’était facile. Et puis, ceux qui ont essayé ont eu la possibilité de se rendre compte que non… Alors, pour éviter de se taper l’affiche devant des dizaines d’inconnus, il y a Flick A Football. La même chose, mais en miniature. Au lieu de tirer avec le pied, on tire les billes avec les doigts (comme un vulgaire jeu de billes) et on essaie de les rentrer dans les trous. Un jeu d’adresse, assurément. Mais qui ne permet de remporter ni écharpe, ni fanion.
CARTES FOOTBALL CHAMPIONS
On aurait assurément pu parler des images Panini. Les plus belles collections d’images de tous les temps. Mais les Panini, ça ne se joue pas. Ca se collectionne, ça s’échange, ça se regarde, ça se chérit. En revanche, pour jouer, il y avait les cartes Football Champions, de Wizard. Elles ont été éditées au début des années 2000. Les cartes s’achetaient en sachet, un peu comme des cartes Magic. On pouvait les collectionner, mais aussi y jouer. Par contre, les règles étaient plutôt complexes. Pour ceux qui s’en souviennent, tant mieux, pour ceux qui veulent s’instruire, un site dédié aux cartes Football Champions explique parfaitement les règles (ici même). Mais on ne va pas se mentir, la majeure partie de ceux qui collectionnaient ces cartes n’ont jamais su y jouer. Comme les Warhammer, d’ailleurs.
PLAYMOBIL FOOTBALL
Bon, après, il y a toujours ces bons vieux Playmobil. Indémodables, indétrônables. Depuis 1974, la firme allemande alimente les après-midi des petits garçons, des petites filles, et des parents, forcément. Depuis 2008, il existe des Playmobil footballeurs. Il est même désormais possible d’acheter tout l’attirail : le terrain, les buts, les joueurs, les gardiens de but. Bref, tout pour se faire un petit match de foot avec les figurines fétiches. Par contre, Playmobil est resté fidèle à sa tradition : pas de coupes de cheveux folles (crêtes et autres mulets) pour les footballeurs. Tout le monde a droit à sa traditionnelle coupe au bol. On ne change pas une recette gagnante.
BONUS : BALLE A SOUFFLER
Enfin, en bonus, il y a le jeu le plus débile, mais qui fonctionne, surtout avec un petit neveu ou un cousin. Un jeu artisanal avec une balle de ping-pong, une caissette, et deux pailles. Chaque joueur souffle sur la balle avec sa paille et essaie de la faire rentrer dans le but adversaire. Un bon truc pour se postillonner dessus, ou pour avoir des vertiges. Mais plus c’est con, plus c’est drôle, hein.
Par Eric Maggiori