- Foot et prénomologie
Top 10 : les Emmanuel
Emmanuel a beau avoir été élu président de la République française, il n'a jamais été champion olympique. Ni marqué en finale de Coupe du monde. Et encore moins inscrit un nonuplé en première division. Autant d'exploits que les Emmanuel du foot, eux, ont accompli.
Emmanuel Adebayor
Le plus grand des Manu du foot. Parce que touché par la grâce, d’abord. C’est en effet à quatre ans que le petit Emmanuel s’est mis à marcher pour la première fois, lorsqu’un ballon est entré dans l’église dans laquelle sa mère priait depuis dix heures. C’est en tout cas ce que raconte la légende, et les gens qui refusent d’y croire ne sont pas fréquentables. Parce qu’il ne se sépare jamais de Pako, son compagnon de petite taille, ensuite. Et ça, ça fait forcément prendre de la hauteur.
Emmanuel Petit
Le plus beau catogan de l’histoire du football n’est pas le plus patriote. « Les Français, je n’ai jamais vu un peuple aussi arrogant, suffisant, menteur et hypocrite. » Pas facile de se faire élire avec ce type de déclaration. En plus, le buteur en finale de Coupe du monde 98 doute de la manière dont les Bleus ont été sacrés champions du monde. « Avons-nous vraiment gagné ce Mondial ? Moi, je pense que oui. Nous, les joueurs, avons tout fait pour que ça arrive. Après, je ne sais pas s’il y a eu des arrangements. » Et comme si cela ne suffisait pas, le Normand se met définitivement hors course en ne cachant pas être en froid avec l’intouchable Zinédine Zidane. Le Jean-François Copé du foot.
Emmanuel Hamon
Le symbole de ces socialistes qui roulent pour un autre parti. Ou la fusion entre la rose et En Marche ! On ne sait plus trop sur quel pied danser, avec l’ancien attaquant du SM Caen, également sacré champion de D2 avec le Tours FC en 1984. Aujourd’hui, l’homme est présenté comme libre par le site de l’UNECATEF. Et c’est comme ça qu’on l’aime, notre Hamon.
Emmanuel Amunike
Champion d’Afrique 1994, champion olympique 1996, huitième de finaliste de la Coupe du monde aux USA. Avec les Super Eagles, Emmanuel Amunike a marché sur le football africain des 90’s, jusqu’à atterrir au Barça, où une vilaine blessure met un terme à sa carrière au haut niveau. Aujourd’hui, l’homme est sélectionneur des U17 nigérians. Des gens qui n’ont même pas le droit de vote.
Emmanuel Imorou
L’arrière gauche du SM Caen est actuellement moins présent sur les pelouses que sur Twitter. Et cela ne fait pas plaisir à ses fans, qui ont créé le hashtag #FreeImorou. Une présence sur les réseaux sociaux qui ne peut être que bénéfique pour l’international béninois. Attention tout de même aux fake news.
À Bastia y a la banderole d’un mec qui tient une kalash le stadier dit rien, à Caen faut 15min pour savoir si #FreeImorou peut rentrer 😭 pic.twitter.com/8XVozHFMq2
— La SMAcadémie 🇭🇷 (@La_SMAcademie) 17 avril 2017
Emmanuel Rivière
L’ancien Vert est toujours vivant. À 27 ans, Emmanuel Rivière fait paisiblement son lit au pied des Pyrénées, à Pampelune, où Newcastle l’a envoyé en colo. Mais au sein de l’Osasuna, l’Antillais ne s’est pas fait beaucoup de copains. Et n’est donc pas parvenu à trouver le chemin des filets une seule fois. Il faut dire que ce n’est pas simple, avec ce mono qui ne le titularise quasiment jamais.
Emmanuel Eboué
Pas le plus en forme des Manu. L’ancien latéral droit d’Arsenal va mal. Suspendu un an pour non-paiement de son ancien agent, l’Ivoirien, touché par la déprime, a confié avoir pensé au suicide. Pas le meilleur programme pour gagner la confiance des électeurs. Mais à 32 ans, le défenseur n’a pas dit son dernier mot. Et nul doute qu’on entendra de nouveau parler de lui sur les terrains.
Emmanuel Duchemin
L’homme de deux clubs. L’Amiens SC, d’abord, où il passe six saisons sur les terres d’Emmanuel Macron. L’AS Nancy-Lorraine, ensuite, où il rend fou un commentateur de radio local. Grâce à un but face au Rennes de Jean-Joël Perrier-Doumbé.
Emmanuel Aznar
L’autre Emmanuel à avoir porté le maillot bleu fut un adepte de la fast life. Parti trop tôt, à seulement 54 ans, le natif de Sidi-bel-Abbès a tout de même eu le temps de claquer le seul nonuplé de l’histoire du championnat de France. C’était face à Avignon, sous les couleurs de l’Olympique de Marseille. Alors oui, c’était en 1942, et les esprits chagrins argueront que les Avignonnais avaient peut-être la tête ailleurs, lors de cette défaite 20-2. On leur répondra qu’Aznar a également marqué lors de sa seule apparition en équipe de France. Oui, comme Julien Faubert. Alors, calmés ?
Emanuel Mas
On ne sait pas grand-chose d’Emanuel Mas, le défenseur argentin de Trabzonspor. Si ce n’est qu’il faut toujours se méfier d’un homme qui tient un bull-terrier dans chaque main.
Par Mathias Edwards