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Top 10 : Les débuts du Z
Pour sa toute première apparition avec le Los Angeles Galaxy, Zlatan Ibrahimović, qui vient de quitter Manchester United et l’Europe, s’est offert un sublime doublé. Rien de vraiment surprenant pour le Suédois, adorant visiblement la nouveauté et réussissant souvent quand il démarre une aventure ? Pas si sûr.
2018 : Los Angeles Galaxy déjà conquis
« J’ai vu que le gardien était avancé, je n’ai pas réfléchi et j’ai tiré tout de suite, c’est le meilleur sentiment du monde. J’entendais les supporters crier en tribunes avant que j’entre en jeu« On veut Zlatan. »Je leur ai donné du Zlatan. » La réaction est aussi belle que la partition. Après avoir dit au revoir à Manchester United et l’Europe, Ibrahimović n’a besoin que de six minutes pour réaliser son premier geste décisif en Amérique en sortant une praline de 35 mètres. Moins d’un quart d’heure plus tard, la recrue donne la victoire de la tête à son équipe (qui était encore menée 3-0 par le Los Angeles FC à domicile à l’heure de jeu) sur un service d’Ashley Cole. Rien de mieux qu’un derby pour se faire aimer.
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— Major League Soccer (@MLS) 31 mars 2018
2016 : Manchester United rassuré
35 ans. C’est l’âge plutôt avancé d’Ibrahimović quand ce dernier signe pour Manchester United en provenance du Paris Saint-Germain. De quoi faire douter les supporters anglais. L’homme vient-il en pré-retraite ? A-t-il encore le coffre pour lutter physiquement dans un championnat où le niveau de combat s’avère assez élevé ? Va-t-il se recycler en remplaçant de luxe sous José Mourinho ? Que dalle : lors de la première journée de Premier League, le Special One titularise d’entrée son poulain, qui lui rend la pareille en inscrivant le troisième pion des siens à Bournemouth d’une frappe puissante (3-1, score final) après une passe décisive d’Anthony Martial. Un but qui en appelle bien d’autres.
2012 : Paris réussi
11 août 2012. Mi-temps au Parc des Princes. Le PSG est mené 2-0 par un Lorient surprenant. C’est donc ça, le nouveau Paris de Carlo Ancelotti symbolisé par les arrivées d’Ibrahimović, Ezequiel Lavezzi, Thiago Silva ou Marco Verratti ? Non, pas vraiment. D’un doublé salvateur inscrit en moins d’une demi-heure, le Z répare un peu l’erreur (Bruno Ecuele Manga, gravement blessé en essayant de résister, s’en souvient encore). De quoi lui souhaiter bienvenue en France, et collecter ses superbes écrits.
2010 : Le fiasco de l’AC Milan
Zéro pointé. Car à Cesena, Milan perd (2-0), Ibrahimović ne marque pas et rate même un penalty (frappé sur le poteau) à la 86e minute. Le géant devra donc attendre quatre jours supplémentaires pour faire parler la poudre contre Auxerre (doublé en Ligue des champions) et faire trembler les filets avec le maillot des Rossoneri sur le dos. Mais ce début foiré n’est pas une exception…
2009 : Le Barça, couci-couça
Dans les souvenirs, beaucoup pensent qu’Ibrahimović a marqué pour ses débuts avec Barcelone. Lors de la première journée de Liga, Ibra attend en effet la 82e minute pour s’illustrer en trompant Juan Pablo Colinas, le portier du Sporting Gijón (succès 3-0). Sauf qu’en fait, le premier match officiel de l’attaquant a eu lieu une semaine avant, pour la Supercoupe d’Espagne opposant Barcelone à l’Athletic Bilbao. Et ce jour-là, c’est le doublé de Lionel Messi qui attire les lumières. Une Pulgaservie par… Zlatan pour l’ouverture du score. Un moindre mal.
2006 : L’Inter, pas si emballant
Là aussi, Ibrahimović cartonne en démarrant le championnat par une victoire 3-2 sur le terrain de la Fiorentina et un caramel gobé à l’heure de jeu. Reste qu’une nouvelle fois, cette première journée de Serie A ne correspond pas à la première rencontre officielle de l’avant-centre avec les Interistes. Fin août, le bonhomme est en effet titularisé pour la Supercoupe d’Italie devant la Roma. Trophée qu’il remporte après prolongation, sans toutefois avoir réussi à tromper Doni. Les buteurs se nomment Patrick Vieira (doublé), Hernán Crespo et Luís Figo. Du beau monde.
2004 : Bienvenue à Turin
Encore un but, et encore le troisième planté en fin de partie. Sur les terres de Brescia, la Juventus présente son renfort de seize millions d’euros à l’Italie en le faisant entrer à la mi-temps à la place d’un certain David Trezeguet, buteur lui aussi. Avec la complicité du gardien, Ibrahimović donne donc immédiatement le ton. Et commence tranquillement à construire son empire dans un pays qui lui va bien.
2001 : Le cauchemar d’Amsterdam
Trop compliqué. Face à un Celtic qui mène déjà 2-1, il est un peu tôt pour qu’Ibrahimović, entré à la pause, se mue déjà en sauveur. Dans ce troisième tour aller qualificatif à la Ligue des champions disputé au sein de son antre, l’Ajax s’inclinera finalement 3-1. Pas de C1 pour le Z cette saison.
2001 : L’ennui suédois
Actuellement, impossible de savoir si le mariage entre l’équipe nationale de Suéde et Ibrahimović est définitivement terminé. En revanche, la date de l’union est connue : c’était le 31 janvier 2001, aux îles Féroé. Où il ne s’est pas passé grand-chose (0-0). On a rêvé mieux, comme lune de miel.
1999 : L’anonyme Malmö
Ibrahimović n’a pas marqué lors de sa première avec son club formateur. Pas la peine de vérifier : il n’en a jamais parlé. Preuve qu’il n’avait pas brillé.
Par Florian Cadu