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Top 10 : Les bénévoles du foot

Par Younesa Aboubakra
Top 10 : Les bénévoles du foot

« Mon salaire sera reversé à des œuvres de charité pour les enfants. » Avec cette annonce, l’arrivée de David Beckham au PSG est devenue un coup médiatique encore plus important que prévu. Il n’est cependant pas le premier à renoncer à son salaire pour la bonne cause ou l’amour du maillot. Petite sélection.

David Beckham

L’hiver dernier, le Paris Saint-Germain avait tout fait pour accueillir David Beckham. Sans succès. Un an plus tard, l’Anglais débarque à Paris afin de faire entrer le PSG dans une autre dimension. Et dès sa présentation, on peut dire qu’il n’a pas déçu. En expert de la communication qu’il est, l’Anglais s’est mis son public dans la poche. En accord avec ses nouveaux dirigeants, le Spice Boy a décidé de reverser la totalité de son salaire, estimé à 4 millions d’euros pour cinq mois, à des œuvres caritatives. Sympa le mec. En même temps, si on se met à plaindre un type qui gagne 35 millions d’euros par an…

Abdeslam Ouaddou

En novembre dernier, Nancy est au fond du trou et creuse encore. Libre de tout contrat après avoir quitté le Qatar, Abdeslam Ouaddou propose de revenir jouer pour son club formateur et pour l’honneur. Entendre gratos. Bon, si ça partait d’une bonne intention, le défenseur de 34 ans ne restera que 15 jours, sans avoir disputé un seul match. Le club et le joueur ont en effet décidé de rompre son contrat. L’international marocain (68 sélections, 3 buts) se rabat alors sur la Ligue 2 et veut jouer au Mans pour un salaire mensuel de 2200 euros brut. Mais la LFP refuse d’homologuer son contrat car le club sarthois est sous contrôle de la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG) depuis le début de saison. Prochaine tentative en National ?

Sydney Govou

Passé une saison sous les couleurs du Panathinaïkós, Sydney Govou n’a pas franchement laissé un souvenir impérissable. La faute, toujours, à ce goût trop prononcé pour les soirées agitées. Et à force de passer le plus clair de son temps à draguer en boîte de nuit, le Français va payer le prix fort. L’ancien Lyonnais s’est vu infliger 50 000 euros pour avoir contrevenu le règlement concernant les sorties nocturnes. Pas rancunier, il entend se racheter une conduite. Govou daigne à toucher le salaire minimum d’un joueur de Superleague. À savoir 1050 euros, hors primes.

Juan Roman Riquelme

Éloigné des pelouses durant six mois à la suite d’une opération au genou, Juan Roman Riquelme, sous contrat avec Boca Juniors, ne prend part qu’à deux rencontres avant de se blesser à nouveau au tendon d’Achille en 2011, redevenant indisponible pour une longue période. Il décide alors de refuser son salaire s’estimant « mal à l’aise » et émet alors le souhait que les 470 000 euros que lui doit le club de Buenos Aires servent à « aider les jeunes du club ou à rénover le vestiaire » . Un geste classe pour un n°10 de classe qui mettra fin à sa carrière à la suite de la défaite du Boca en Copa Libertadores en 2012. Une nouvelle qui suscitera une grande vague d’émotion, des milliers de supporters accourant le supplier devant le stade du club afin qu’il ne raccroche pas réellement ses grolles. On a déjà dit classe ?

Rui Costa

Figure emblématique du Benfica, Rui Costa était le joueur portugais le plus classe de sa génération. Avant de filer faire les beaux jours de la Fiorentina et du Milan AC, le milieu de terrain prend le temps de glaner un championnat et une Coupe du Portugal. Mais l’ancien Rossonero veut terminer la boucle en beauté. En 2006, il revêt de nouveau la tunique des Aigles, pour le plus grand bonheur des supporters de la Luz. « Il m’a demandé de lui donner un contrat à blanc et m’a dit que je n’aurais qu’à décider combien nous voulions lui donner » , révèle le président du Benfica à l’époque, au moment de sa venue. Classe jusqu’au bout le Rui.

Alessandro Del Piero

À l’issue de la saison 2010-2011, Alessandro Del Piero décide de prolonger son contrat d’une saison avec la Juve. Amoureux du club piémontais, il Pinturicchio lui a consacré la quasi totalité de sa carrière professionnelle (1993-2012) et l’a gratifié de… 289 buts. Fuoriclasse. Évidemment, la fin de sa carrière ne lui permet plus d’enfiler les pions comme lors de sa folle jeunesse. Il accepte alors de jouer la saison 2011-2012 bénévolement, histoire de boucler la boucle avec panache. Un dernier acte d’amour envers sa Vieille Dame avant que l’éternel numéro 10 décide d’exporter ses talents à South Beach of Sidney, où il continue d’exercer son métier par amour du football et pour 2 millions d’euros par an.

Damiano Tommasi

Damiano Tommasi a porté le maillot de la Roma durant dix piges. Lorsqu’il arrive au club en 1996, il devient rapidement la tête de Turc des supporters romains. Mais avec l’arrivée de Zdenēk Zeman, son statut change radicalement et il s’installe comme le leader de l’équipe. Le divin bouclé deviendra une figure emblématique du club, remportant le Scudetti en 2001 sous les ordres de Capello, en compagnie des légendaires Totti et Batistuta. Mais l’un des faits les plus marquants de sa carrière arrive en 2005. Après s’être blessé pour de longs mois suite à une rupture des ligaments croisés du genou, la Roma lui propose une prolongation, accompagnée d’un salaire tout à fait honnête. Toutefois l’ex-joueur de la Nazionale refuse l’offre et insiste pour toucher 1500 euros par mois, estimant que le club a été bon avec lui pendant sa longue convalescence. La classe à la romaine, quoi.

Fernando Redondo

Considéré comme l’un des joueurs les plus élégants de sa génération, Fernando Redondo prouve durant sa période milanaise qu’il est aussi classe dans la vie que sur les prés. Maître à jouer du Real à la fin des années 90, l’Argentin débarque à l’AC Milan contre 20 millions d’euros. Arrivé comme une star en Italie, « El Principe » déchante rapidement. Souvent blessé, il ne participe qu’à seize petits matchs avec les Rossoneri en… quatre saisons ! Grand seigneur, Redondo décide de ne pas toucher de salaire durant sa période d’invalidité qui l’amènera, finalement, à arrêter sa carrière en 2004. Triste.

Joseba Etxeberria

À l’Athletic Bilbao, on ne déconne pas avec les valeurs. Et ça, Joseba Etxeberria l’a bien compris. Débarqué alors qu’il n’était qu’un gamin à l’Athletic, « Extebe » va faire la joie des supporters de la Cathédrale de San Mamès durant quinze longues saisons. Pour sa dernière année de contrat et avant de raccrocher les crampons, l’international espagnol décide de remercier le club de son cœur à sa manière : il insiste pour ne pas toucher de salaire. « Après tant d’années passées ici, cela me paraissait normal. Ne pas être payé, c’est la moindre des choses que je pouvais faire pour ma dernière saison en tant que joueur » déclare-t-il alors en toute sobriété. Propre.

Juninho

Depuis son départ de l’Olympique lyonnais en 2009, Juninho a eu l’occasion de s’en mettre plein les poches lors de son passage de deux saisons au Qatar. Mais soucieux de retrouver son pays natal, il a ensuite pris la direction du Brésil et plus précisément de son club formateur Vasco de Gama. Pour ce faire, il a accepté de baisser son salaire au minimum prévu au Brésil, soit environ 260 euros par mois. Bon, cet élan de générosité n’aura duré qu’une saison puisque le Brésilien s’est engagé avec les New York Red Bulls de Thierry Henry. Ça risque d’être la guerre pour tirer les coups de pied arrêtés.

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Par Younesa Aboubakra

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