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Top 10 : Les Argentins de l’OM

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Top 10 : Les Argentins de l’OM

Lucho Gonzalez est le 16e Argentin à revêtir le maillot marseillais. Entre réussites et grosses catastrophes, petite chronologie inversée de ses prédécesseurs qui ont marqué l'histoire de l'OM.

1. Renato Civelli, le défenseur rustre

Repéré par l’OM en janvier 2006, Civelli achève son premier exercice sur une grosse désillusion. Il participe à la finale de Coupe de France perdue face au PSG et découvre les joies du banc de touche la saison suivante. Deux ans et demi de galère avant la rédemption, en février 2009. Profitant de la blessure de Julien Rodriguez, l’Argentin fait ses preuves et s’impose comme titulaire au sein de la défense phocéenne, où son style rustique et quelque peu décousu, allié à des fautes de fouine, s’avère diablement efficace. Insuffisant aux yeux de Didier Deschamps, qui décide de s’en séparer dès sa prise de fonction. Fin de l’histoire.

2. Juan Angel Krupoviesa, retour à l’envoyeur

Jouissant d’une belle renommée dans son pays, Juan Angel Krupoviesa débarque à Marseille avec l’étiquette de grosse promesse. Condamné à un rôle de remplaçant à Boca, l’OM se manifeste et tente le pari avec celui qui était considéré comme le meilleur arrière gauche d’Argentine. Prêté six mois à Marseille, il ne dispute que six rencontres sous le maillot phocéen. Loin d’avoir convaincu le Vélodrome, il n’est pas conservé par ses dirigeants. Trop brouillon, trop agressif, trop moche. Au final, tout le monde a perdu son temps.

3. Christian Gimenez, le vrai faux buteur

Été 2005. Marseille est à la recherche d’un buteur afin de pallier les départs de Bamogo et de Luyindula. De l’autre côté des Alpes, en Suisse, un homme empile les buts : Christian Gimenez, attaquant vif du FC Bâle. Dès son premier match face à Ajaccio, le chauve confirme en inscrivant son premier et unique but sous les couleurs marseillaises. 37 matches plus tard, la Gime est prêté au Hertha Berlin. Si en Allemagne, il se dépatouille pas trop mal, en France, il reste un bide sans nom.

4. Eduardo Tuzzio, l’arnaque au fisc

19 juillet 2001, Eduardo Tuzzio est transféré de San Lorenzo au Servette de Genève. 25 juillet 2001, le même Eduardo Tuzzio arrive à l’OM… pour un montant trois fois plus élevé. Ce qu’il a fait sur le terrain durant ses deux saisons à Marseille importe peu, Tuzzio était surtout au centre d’une belle escroquerie visant à contourner les règles fiscales françaises en passant par la Suisse. S’en suit un procès aboutissant à la condamnation de tous les acteurs (y compris Tuzzio lui-même) à de la prison avec sursis assortie d’une amende. De toute façon, il faisait peur aux enfants.

5. Lucas Bernardi, l’énigme

Au cœur de l’hiver 2001, Lucas Bernardi, regard ténébreux, débarque à Marseille. Arrivé en provenance des Newell’s Old Boys, il vient renforcer l’entrejeu marseillais où sa grinta doit faire merveille. Comparé à Deschamps, Lucas joue peu. Titularisé à huit reprises, il n’a pas le temps de faire ses preuves. Auteur de prestations néanmoins convaincantes, le rugueux lascar attire les dirigeants monégasques. Il rallie donc le Rocher en juillet 2001. La suite, on la connait. En 2004, devant leur télé, les Marseillais contemplent leur ancien joueur en finale de la Ligue des Champions. De quoi faire naître quelques regrets.

6. Pablo Calandria, l’attaquant jetable

Si Pablo Calandria n’a pas laissé un souvenir impérissable aux supporters olympiens, il a pourtant marqué les statistiques du club. En ne disputant qu’une seule rencontre (et même pas en tant que titulaire !), il est entré au Panthéon des “Ohèmiens” les moins utilisés. Avec 32 minutes de jeu à son actif, l’attaquant mérite donc amplement le statut d’erreur de casting. Et dire que Rolland Courbis voyait en lui le nouveau David Trézéguet. Quel flair.

7. Eduardo Berizzo, le faux Laurent Blanc

Après les déceptions de 1999 (finale de Coupe UEFA et deuxième du championnat), l’OM doit trouver un remplaçant à Laurent Blanc pour rester sur une bonne dynamique et décrocher un trophée. Titulaire à River Plate, international argentin, Berizzo ne semble pas être un mauvais choix. Expulsé dès la deuxième journée, il reste dans l’équipe jusqu’à la trêve mais est finalement remplacé par Jean-Pierre Cyprien… Magnifique dans l’échec, il soigne sa sortie : « J’ai quitté l’OM parce que je vivais au milieu d’un grand nombre de pédés. (…) Je préférerais jouer avec un drogué qu’avec un pédé » .

8. Diego Armando Maradona, l’Arlésienne

Comment ça, il n’a jamais joué à l’OM ? Ouais, d’accord, mais il n’était pas loin. En 1989 (surtout), et en 1992 (un peu), Bernard Tapie lui a fait les yeux doux mais le Pibe de Oro a refusé la maison à Cassis et est allé foutre son nez ailleurs. Il a quand même fait un passage au Vélodrome, mais il est resté sur le banc. C’était le 11 février dernier, pour Argentine-France.

9. Hector Yazalde, meilleur que Skoblar

Arrivé en 1975 du Sporting Lisbonne, il remplace Josip Skoblar, auquel il a déjà piqué le record européen du plus grand nombre de buts en une saison avec les lisboètes. 19 buts et une Coupe de France (au passage, le seul trophée remporté par le club avec un Argentin dans l’équipe) plus tard, il repart en Argentine, aux Newell’s Old Boys. D’après la FIFA, il aurait marqué 252 buts en 384 matchs durant sa carrière en club (104 en 104 matchs à Lisbonne).

10. Roberto Alarcon, le premier d’entre eux

Avant de traverser l’Atlantique, cet attaquant a labouré les surfaces de Boca (il a inscrit le seul but du match d’inauguration de la Bombonera), de San Lorenzo et du Gimnasia. Il marque son premier but en France contre le Stade de Reims. C’est à peu près tout ce qu’on sait sur ce précurseur, qui a quitté l’Olympique de Marseille en 1953, après trois saisons au Vélodrome.

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