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Top 10 : la dolce life

Par Valentin Pauluzzi
Top 10 : la dolce life

L'Anglais n'est pas condamné à mourir en Premier League sous les crampons d'obscurs rouquins de Sunderland ou Everton. Parfois, il part tenter sa chance en Serie A. La preuve par dix.

1. Franz Carr

Son petit air de Paul Ince, alors pensionnaire apprécié de l’Inter, est peut-être la seule raison valable de ce transfert. De bonnes années à Nottingham Forest certes, mais une multitude d’expériences ratées avant de débarquer à la Reggiana à l’automne 96 en provenance d’Aston Villa. Lucescu mise sur cet ailier de trente ans qui court le 100 mètres en moins de onze secondes. Un genre de Dwain Chambers qui centre au troisième poteau. Six apparitions et une passe décisive lors de ses débuts face à Pérouse afin de contribuer à la relégation du club. On ne le retiendra pas plus longtemps, direction Bolton en prêt, WBA à titre définitif, puis Pittsburgh en D2 US.


2. Danny Dichio

De son vrai nom Daniele Salvatore Dichio, hérité de son papa natif des Pouilles et grand fan du Milan. Formé aux QPR, cet attaquant massif (1m91) élu plus beau joueur du monde en son temps plante ses quelques buts et attire l’œil d’Eriksson qui le conseille à la Samp avant de se tailler à la Lazio à l’été 97. Ce bon vieux Danny se retrouve avec Menotti qui s’en carre l’oignon et le prête à Lecce, terre de ses ancêtres. Quatre matchs, un but contre Brescia et retour à la case départ direction Sunderland et les divisions inférieures crasseuses. Aujourd’hui, le bonhomme facture 21 500 followers sur Twitter et est à la tête du centre de formation du FC Toronto, son dernier club pro. On appelle ça une reconversion réussie.


3. Lee Sharpe

Puisqu’un malheur n’arrive jamais seul, Sharpe débarque à Gênes quasiment dans la foulée. L’enfant terrible du foot anglais avait brillé à Manchester United avant d’être éclipsé par un certain Ryan Giggs. Les frasques et les blessures ne l’ont pas épargné, mais David Platt prend le pari et fait confiance à son compatriote. Le bilan ? Trois pâles apparitions avant de s’éclipser, mais aussi un souvenir marquant comme il l’a récemment confié au journal génois Il Secolo XIX: « Ortega faisait des choses inhumaines avec le ballon. » Et Pierre Laigle, non ?


4. Jay Bothroyd

Ça démarrait pourtant bien. À l’été 2003, cet attaquant de vingt et un ans débarque gratos à Perugia en provenance de Coventry et marque pour ses débuts en Coupe Intertoto et en Serie A. Entre les deux compétitions, l’autre « Snake » inscrit cinq buts en deux mois et est même initialement une des seules satisfactions durant une saison qui voit son club remporter son premier match de championnat fin février. La relégation est inéluctable, lui plante encore deux fois et se frotte à une concurrence composée de Ravanelli, Hübner, Vryzas et Zalayeta. Plus qu’honorable, mais il sera renvoyé sur son île. À l’époque entraîneur de la Roma, Fabio Capello s’en rappellera six ans plus tard et fera débuter avec les Three Lions un joueur évoluant alors en D2 avec Cardiff City.


5. David Beckham

Les présentations avaient été faites en grande pompe un soir d’hiver 2009, mais le public de San Siro, échaudé par les résultats décevants, s’était montré glacial, car convaincu d’assister à un triste coup de marketing. C’est mal connaître le Spice Boy, de suite titularisé par Ancelotti malgré la concurrence monstrueuse, et s’adaptant parfaitement à l’exigeante Serie A malgré ses trente-quatre ans. Peut-être l’expérience qui met le mieux en relief la grandeur de ce joueur. Devant être seulement prêté deux mois par LA Galaxy, il voit son bail prolongé jusqu’à la fin de la saison. Il revient même l’hiver suivant, mais se pète le tendon d’Achille, loupant ainsi le Mondial 2010.

Vidéo

6. Micah Richards

La Viola cherche une bonne affaire le dernier jour du mercato estival 2014 et opte pour ce défenseur qui n’en fout plus une à Manchester City après des débuts pourtant prometteurs et une sélection à dix-huit piges. En fin de contrat et prêté. Tout est dit. À Guingamp pour sa première, on lui attribue une passe décisive généreuse pour le 3-0 de Bernardeschi. À droite comme au centre, ce colosse ne laissera pas de souvenirs impérissables en dix-neuf rencontres si ce n’est le magnifique surnom de John Coffey. Comment réussit-il à obtenir un bail de quatre saisons à Aston Villa dans la foulée ? Aucune idée.


7. Ashley Cole

L’été 2014, supporters juventini et romanisti se titillent, les premiers ont accueilli Évra, les seconds Cole, soit les meilleurs arrières gauches de la dernière décennie de Premier League. Or, ils sont en fin de carrière. Reste à savoir qui a fait la moins mauvaise affaire. Alors que Tonton Pat est même devenu un cadre du vestiaire et a prolongé d’un an, cousin Ashley est en pré-retraite en Californie. Après plusieurs amnésies défensives lors sa première saison, il est écarté du groupe pro durant la seconde et résilie son contrat en janvier dernier. Selon une étude, il aurait coûté 6000 euros par minute jouée.


8. Ravel Morrison

Le dirigeant italien est téméraire, malgré les nombreux flops british, il persiste. C’est au tour de la Lazio, persuadée d’avoir humé la bonne affaire en mettant sous contrat ce milieu de terrain inactif depuis six mois. À peine arrivé qu’il se casse sans prévenir faire un tour en Angleterre pour raisons personnelles. Un abandon de poste qui sera pardonné, mais la nostalgie de la bruine anglaise est difficile à combattre. Résultat, huit apparitions anonymes et un joueur totalement invendable pas près de prendre la porte.


9. Nathaniel Chalobah

Encore un coup de dernière minute. Sarri a besoin d’une alternative à Hamšík et sa direction lui dégote ce joueur constamment prêté par Chelsea à des clubs de seconde zone. On se dit que l’entraîneur napolitain peut faire de ce prospect un joueur intéressant. Pas de miracles, neuf matchs et un but pas dégueu du tout en Ligue Europa contre le Legia Varsovie. Au terme de son prêt, il écrira les mots suivants sur son Facebook : « Je quitte des amis, un club et une ville qui resteront dans mon cœur et qui m’a transmis sa culture. » Aimer, c’est ce qu’il y a de plus beau.


10. Joe Hart

Et de dix. Un transfert improbable, mais qui attise vraiment les curiosités. Pas pour rien que Hart a été accueilli au Torino comme une rockstar. Surtout, il est le premier portier de cette nationalité depuis le Milanista Hoberlin Hood en 1902 et le troisième au total en comptant James Spensley, tout simplement la personne qui a importé le football en Italie et a fondé le Genoa. Sacré héritage.

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