- Coupe du monde 2014
- 8e de finale
- États-Unis/Belgique
Top 10 : La classe américaine
Kyle Beckerman n'a pas coupé ses dreadlocks depuis neuf ans. Une certaine idée des USA, le pays des opportunités. Avant le milieu de terrain US, la sélection américaine s'est souvent distinguée par ses coupes de cheveux atypiques.
1 – Marcelo Balboa
Superbe combo moustache-nuque longue. Pendant plus de quinze ans, l’homme va osciller entre la moustache et le bouc sans jamais se dégonfler. Mine de rien, ce guerrier va prendre sa retraite internationale avec 128 capes pour les USA et trois Coupes du monde au CV. Une dégaine à traîner avec des Bikers.
2 – Alexi Lalas
Sans doute le plus connu des joueurs américains des années 90. Un rouquin à la dégaine de hardeur. Une barbichette délicieuse et une inspiration pour les futurs créateurs de Rebelle. Véritable fan de musique, il gère un groupe des Gypsies (voix et guitare), sort deux albums et participe même à la première partie de Hootie & the Blowfish sur une tournée européenne en 1998. Lalas se paye quand même le luxe de jouer deux ans dans le Calcio (Chievo) car, il faut l’avouer, il avait un certain talent. De son poste de défenseur central, il participe à deux Coupes du monde dont un huitième de finale en 1994. Le 4 juillet. Le jour de l’indépendance.
3 – Cobi Jones
Avatar de Neneh Cherry sur le sol US, Cobi Jones avait également un faux air de Gary Dourdan, le beau gosse de l’équipe CSI Las Vegas. Le milieu de terrain américain ne coupera jamais complètement ses dreadlocks. Du haut des 164 sélections, il est encore à ce jour l’international américain le plus capé du pays et l’homme d’un seul club : Los Angeles Galaxy. Dès lors, on lui pardonne son style pop rock.
4 – Kasey Keller
Le gardien de but aura tout connu ; la nuque longue, la mèche sur le côté, le début de la calvitie et le crâne rasé. Plus qu’un parcours de vie, Keller est l’avatar de la mode sur vingt ans. Et encore, il aurait pu faire pire : myope comme une taupe, il a opté pour les lentilles plutôt que les lunettes à la Edgar Davids. Mine de rien, c’était un très bon gardien de but. Tottenham et Mönchengladbach peuvent en témoigner.
5 – Tony Meola
Très 90’s chez le gardien d’origine italienne. Un brushing et de la longueur dans le cou. C’est très marqué « New Jersey » mais ça se tentait à une époque où la salopette était tendance. Avec Keller, ils formaient une doublette tellement SWAG dans les buts. Inoubliable. Mine de rien, Meola a disputé trois Coupes du Monde (1990, 1994 et 2006).
6 – Hugo Perez
Une permanente soyeuse à la Hugo Sanchez période Mexico 86. On sent un travail quotidien pour faire tenir le volume. Tellement à la page qu’il a même enfilé la tunique du Red Star au début des années 90. Un mec qui devait aimer le marché aux puces de Saint-Ouen et le Burger King de la Porte de Clignancourt. Parce qu’il a tout connu, oui.
7 – John Harkes
Mi-GI revenant de Tempête du désert, mi-étudiant californien portant du Ralph Laurent, Harkes a la dégaine typique de l’Américain. Le milieu de terrain a fait les beaux jours de la sélection américaine au début des années 90. Une époque où Daniel Passarella n’aurait jamais pu entraîner sur le sol US. La coupe de Redondo à côté, c’est cadeau.
8 – Jeff Agoos
Comme Jon Bon Jovi, Jeff Agoos a connu deux coupes de cheveux en quinze ans : une à la Jean-Philippe Durant et une seconde rendant hommage à Lorenzo Lamas. Solide défenseur, l’ancien stoppeur de DC United n’a jamais eu peur de se montrer sur un terrain alors qu’il fuyait les salons de coiffure.
9 – Clint Mathis
Un amateur de Robert De Niro dans Taxi Driver. Sa coupe iroquois lui donnait un air de malade alors que le garçon avait tout pour réussir. Solide pied gauche, tactiquement pas trop mal et un gros volume de jeu.
10 – Britney Spears
Parce qu’elle aussi, un jour, a fait n’importe quoi. Et quand la petite fiancée de l’Amérique part en sucette, c’est moche.
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