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Top 10 : Iniesta et les Clásicos

Par Antoine Donnarieix
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Top 10 : Iniesta et les Clásicos

Ce dimanche, au Camp Nou, Andrés Iniesta va disputer son dernier Clásico en tant que joueur du FC Barcelone. L’occasion de passer au peigne fin les débuts, les heures de gloire, mais aussi les moments compliqués et les déculottées subies par Don Andrés face au Real Madrid.

FC Barcelone 3-0 Real Madrid , 20 novembre 2004

Si Andrés Iniesta se prépare à disputer le trente-septième Clásico de sa carrière dimanche, l’enfant-lune aura attendu sa troisième saison professionnelle pour croquer le premier. Au Camp Nou, le numéro 24 remplace alors un Henrik Larsson blessé et foule la pelouse à douze minutes de la fin du temps réglementaire. La messe est dite aux deux tiers : Samuel Eto’o (1-0, 29e) et Giovanni van Bronckhorst (2-0, 43e) ont déjà mis les Culés sur orbite. Pour Iniesta, ce baptême lui permet d’assister en privilégié au troisième but de Ronaldinho sur penalty (3-0, 77e). De quoi démarrer du bon pied.


Real Madrid 4-2 FC Barcelone , 10 avril 2005

Dans un Clásico, il faut savoir savourer les victoires, mais aussi digérer les défaites. Après une première soldée par un succès, Iniesta connaît sa première déroute face au Real Madrid, au Santiago-Bernabéu. Face à lui, une pléiade de stars confirmées pour animer l’attaque de la Casa Blanca : David Beckham, Zinédine Zidane, Raúl González Blanco, Michael Owen et Ronaldo Luis Nazário de Lima. Malgré sa belle chevelure, le jeune titulaire subit la foudre merengue en plein visage : Zidane (1-0, 7e), Ronaldo (2-0, 20e), Raúl (3-1, 45e) et Owen (4-1, 65e) sont les bourreaux d’un Barça pourtant bientôt champion d’Espagne. Une tache notable dans la saison blaugrana.

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FC Barcelone 0-1 Real Madrid , 23 décembre 2007

Si Iniesta possède désormais un rôle essentiel dans le dispositif de Frank Rijkaard en tant qu’ailier, le numéro 8 azulgrana ne connaissait pas encore la sensation de perdre un Clásico sur sa propre pelouse. Cette claque reçue juste avant Noël est un petit cadeau empoisonné : une combinaison d’école entre Ruud van Nistelrooy et Julio Baptista. Lancé à pleine vitesse, le Brésilien lâche un boulet de canon dans la lucarne gauche d’un Víctor Valdés impuissant (0-1, 36e). Dans ce couac catalan et face à un Real Madrid qui terminera champion d’Espagne devant le Villarreal de Juan Román Riquelme, Iniesta se rend compte que la force peut s’avérer utile pour faire la différence.


Real Madrid 2-6 FC Barcelone , 2 mai 2009

La période d’hyperpuissance du FC Barcelone de Pep Guardiola ne fait que débuter avant ce Clásico, et Andrés Iniesta trouve désormais sa place dans un milieu à trois avec Yaya Touré en sentinelle et Xavi Hernández à la construction. Si le binôme de l’entrejeu culé parvient à réaliser quatre passes décisives, Iniesta est tout aussi influent dans le tiki-taka du Barça, qui dévore le Real Madrid sur le long terme et fait le bonheur de son trio offensif Henry-Messi-Eto’o. Remplacé à cinq minutes de la fin par Bojan Krkić, l’artiste peut souffler et se dire que sa place de titulaire n’est vraiment pas près d’être remise en question.

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FC Barcelone 5-0 Real Madrid , 29 novembre 2010

Adiós Juande Ramos, adiós Manuel Pellegrini, place à José Mourinho. Incapable de concurrencer le monopole du Barça sur la scène nationale et européenne, Florentino Pérez s’en remet au coach portugais, alors considéré comme l’entraîneur qui a vaincu le Barça en C1 avec l’Inter, pour détruire la locomotive barcelonaise. Le premier affrontement Guardiola-Mourinho se déroule à Barcelone, et offre une démonstration collective du Barça face au Real, humilié dans les grandes largeurs. Dans cette manita, Andrés Iniesta effectue sa toute première passe décisive dans un Clásico, à l’intention de son pote Xavi pour l’ouverture du score (1-0, 10e). Si Don Andrés n’est pas un homme de statistiques, débloquer son compteur à ce moment précis était une riche idée.

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FC Barcelone 0-1 Real Madrid , 20 avril 2011

Cette première victoire dans un Clásico face au Barça, le Mou la voulait. Et une fois acquise, Mourinho la savoure. Et pour cause : ce succès offre un trophée au Real au nez et à la barbe de son ennemi dans le Sánchez-Pizjuán, lieu de la finale de Coupe d’Espagne. Andrés Iniesta avait pourtant obligé Iker Casillas à une superbe parade, mais ce soir-là, le Real était imperméable. Voir Cristiano Ronaldo célébrer son but en prolongation et Pepe lancer un doigt d’honneur au public barcelonais n’empêche pas Iniesta de garder son sang-froid. En fin de match, l’homme félicitera son adversaire malgré les multiples tampons reçus en cours de partie. La classe, tout simplement.


FC Barcelone 3-2 Real Madrid , 7 août 2011

Avec trois buts et six passes décisives réussies dans les Clásicos, Iniesta s’est plus souvent mué en homme de l’ombre qu’en véritable détonateur des victoires barcelonaises face au Real. En ce soir d’été 2011 pourtant, Andrés Iniesta marque son premier pion dans l’histoire des confrontations. Servi dans le tempo par une passe en profondeur de Leo Messi, Iniesta freine le tir, puis pique son ballon au-dessus d’Iker Casillas (1-0, 15e). Vainqueur de cette Supercoupe d’Espagne à la suite du nul obtenu à Madrid au match aller (2-2), le Barça d’Iniesta est déclaré vainqueur dans la confusion, puisqu’une bagarre générale éclate à la suite de l’expulsion directe de Marcelo pour un tacle dangereux sur Fàbregas. Et Iniesta dans tout ce bazar ? Égal à lui-même et pacifiste.


Real Madrid 1-3 FC Barcelone , 10 décembre 2011

Voici à n’en pas douter la prestation la plus aboutie d’Andrés Iniesta lors d’un Clásico. Comme souvent, l’ailier barcelonais l’a fait sur le terrain du rival madrilène. Cette fois-ci, pas de but ni de passe décisive, mais une victime toute trouvée : le malheureux Fábio Coentrão, replacé en arrière droit pour affronter Don Andrés. Malgré l’ouverture du score de Karim Benzema à la première minute, le Barça prend la mesure de son adversaire. Iniesta en est le parfait exemple, et fait du Portugais sa chose : un sombrero dans son propre camp, puis un autre dans le camp d’en face, histoire de faire profiter du spectacle à tout le Santiago-Bernabéu. Délicieux.

Real Madrid 3-4 FC Barcelone , 23 mars 2014

Devenu un joueur capable de frapper aussi bien du pied gauche que du pied droit dans les moments chauds, Iniesta révèle une nouvelle facette dans ce Clásico à Madrid : sa capacité à envoyer de lourdes frappes, puissantes et rapides. Une nouvelle fois servi par Leo Messi à l’entrée de la surface, Don Andrés enchaîne contrôle et tir de son prétendu pied faible pour ouvrir le score au Santiago-Bernabéu (0-1, 7e). Devant ce missile qui tape la barre avant de s’enfoncer dans les filets madrilènes, Diego López ne peut strictement rien faire. En même temps, il y a de quoi être surpris quand on connaît le personnage Iniesta.

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Real Madrid 0-4 FC Barcelone , 21 novembre 2015

Rivalité poussée à l’extrême oblige, peu de joueurs barcelonais se sont fait applaudir par tout le public dans l’enceinte du Real Madrid. Trois, en fait : Maradona en 1983, Ronaldinho en 2005 et… Iniesta en 2015. Auteur d’une partition proche de la perfection dans ce choc de Liga face au Real, le capitaine du Barça s’offre un but magistral à la suite d’un joli une-deux avec Neymar (0-3, 53e). Le Barça de Luis Enrique étouffe le Real de Benítez, et le coach asturien se décide à faire souffler Don Andrés à treize minutes de la fin du temps réglementaire, remplacé par Munir El-Haddadi sous une vive ovation. Partager un privilège avec Diego et Ronnie, ça se mérite.

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