ACTU MERCATO
Top 10 : Ils sont nuls en géographie
Le champion d'Azerbaïdjan qui joue la Ligue Europa, l'Australie qui joue les qualifications en Asie... La géographie du football n'est pas la plus logique. De quoi faire perdre la tête à certains personnages de la planète foot, qui semblent avoir séché les cours d'histoire-géo. Après une première sélection, voilà l’épisode deux.
Barcelone et la nationalité de Ter Stegen
La dernière bourde du genre. Alors que Marc-André ter Stegen vient de remporter la Coupe des confédérations en Russie, son club le félicite gentiment sur Twitter. Sauf que Barcelone utilise les couleurs du drapeau belge pour décorer le message destiné à son gardien allemand. Autrement dit, les responsables de la communication catalans ont inversé le rouge et l’or. Un détail pour beaucoup, mais pour lui ça veut dire beaucoup.
Then there is barca who congratulate ter stegen by using belgium flag 😂 pic.twitter.com/7J6xM3TAWV
— Julian (@ElaficionadoFC) 3 juillet 2017
Valbuena et le drapeau de la Turquie
Petit Vélo a parcouru beaucoup de bornes dans sa carrière, mais n’a pas forcément regardé son chemin sur un planisphère. Recruté par Fenerbahçe, le Français fait partager sa joie sur les réseaux sociaux en twittant « Départ pour Istanbul… » accompagné d’un drapeau… tunisien. Un pays situé à 51 heures de voiture de la Turquie, sa réelle destination.
Robinho et son nouveau club anglais
« Chelsea a fait une offre formidable et je l’ai acceptée. » Bien joué, vieux. Présenté en conférence de presse par les dirigeants de City, Robinho ne sait plus où il est. Au point qu’après d’intenses discussions avec plusieurs clubs, le Brésilien confond Manchester et Londres. « Je voulais parler de City, évidemment » , s’excuse-t-il. Trop tard. L’erreur le suivra de longues années.
Benteke et son nouveau club anglais
Même cas de figure, quelques années plus tard. La boulette est moins spontanée puisqu’elle n’a pas lieu face caméra, mais sur Internet. Transféré de Liverpool à Crystal Palace, l’attaquant modifie sa biographie le présentant sur Twitter, sur laquelle on peut désormais lire qu’il joue pour Burnley. Or, les structures de Palace se trouvent à Londres. Loin, très loin de Burnley, à l’autre bout du pays.
Someone needs to tell Benteke that he has signed for Crystal Palace and not Burnley pic.twitter.com/F5cSU5gJtM
— Joshua (@IbeGottaFeeling) 20 août 2016
Bailey et son nouveau club allemand
Leon Bailey était un joueur de Genk. Leon Bailey a signé au Bayer Leverkusen en janvier 2017. Après être parti comme un voleur, Leon Bailey a voulu se rattraper en publiant un message de remerciements à certaines personnes de son ancien club sur Instagram. Leon Bailey en a profité pour essayer de réussir son entrée en matière en Allemagne. Mais Leon Bailey s’est planté en écrivant : « Je peux promettre que je serai fier de porter ce maillot et que je vais remplir mes obligations. Aux fans du Bayern Munich : je ferai tout mon possible et je penserai à vous lorsque je ferai ce que j’aime le mieux : jouer. » Cherchez l’erreur…
Cameron et son club de cœur
Birmingham et Londres, ce n’est pas tout à fait la même chose. West Ham et Aston Villa non plus. David Cameron devrait le savoir, malgré leurs couleurs identiques. Pourtant, l’ancien Premier ministre a du mal à faire la différence en avril 2015, assurant qu’il soutient les Hammersavant de rétro-pédaler et déclarer sa flamme pour les Villans, jadis présidés par son oncle. Gary Lineker ne s’est évidemment pas fait prier pour chambrer l’homme politique : « David Cameron a oublié quelle équipe il soutient. Aston Villa la semaine dernière, West Ham cette semaine. Burnley demain ? »
David Cameron has forgotten which Football Club he supports. Aston Villa last week, West Ham this. Burnley next? https://t.co/V2pUAprDME
— Gary Lineker (@GaryLineker) 25 avril 2015
Les fans de l’Atlético et Budarest
Budapest = Bucarest. Voilà le malheureux raccourci auxquels se sont laissés aller quelques supporters de l’Atlético de Madrid. Très chauds pour aller soutenir leur équipe en finale de la Ligue Europa 2012, les 400 fans se pointent donc en Hongrie, à Budapest. Problème : le match se déroule à Bucarest, en Roumanie. 644 kilomètres de différence, à vol d’oiseau. Hélas trop tard pour reprendre un avion.
Les fans bosniens et la Letuanie
Lituanie = Lettonie. Voilà le malheureux raccourci auxquels se sont laissés aller quelques supporters de la Bosnie. Très chauds pour aller soutenir leur équipe qui peut se qualifier pour le Mondial 2014, le groupe de fans se pointent donc en Lettonie. Problème : le match se déroule en Lituanie. « Quand nous avons acheté les tickets pour le voyage, personne n’a remarqué que nous allions dans le mauvais pays. Quand nous sommes arrivés, c’était plutôt calme. Il n’y avait aucun de nos compatriotes sur place, décrit un des membres. Nous avons demandé en anglais à certaines personnes si elles comptaient aller voir le match. Nous leur avons expliqué que nous arrivions de Bosnie pour supporter notre équipe. Ils ont rigolé en précisant que nous étions très loin du stade. Nous étions en Lettonie, pas en Lituanie. » Hélas trop tard pour reprendre un avion.
Möller et l’Italie espagnole
Lui dit qu’il n’a jamais prononcé cette phrase. La légende veut que cette dernière soit cependant sortie de la bouche d’Andreas Möller. Voici donc la déclaration du courroux : « Milan ou Madrid, l’essentiel, c’est d’aller en Italie. » Costaud.
L’Équipe et le pays de Lugano
« Si nous sommes champions du monde, apprendront-ils où est l’Uruguay ? Du prestigieux L’Équipe… » Pas content, Diego Lugano. C’est vrai que mélanger le Paraguay avec l’Uruguay est une faute regrettable. Comme quoi, les footballeurs ne sont pas les seuls à blâmer.
¿Será que si salimos campeones del mundo aprenderán dónde queda Uruguay? Del prestigioso L’Équipe… pic.twitter.com/C8dVbP08K6
— Diego Lugano (@DiegoLuganoOk) 9 juin 2014
Par Florian Cadu