- Record
- Nombre de buts sur une année civile
Top 10 : Ils ont marqué plus de buts que Messi en 2012
En 2012, Lionel Messi a donc marqué 91 buts, adjugé vendu. Or, cette année, bien peu d'équipes peuvent se vanter d'avoir inscrit plus de buts que le triple Ballon d'or à lui seul. On a tout de même réussi à en trouver 10. Et même un peu plus.
Real Madrid : 155 buts
Malgré un titre de champion d’Espagne et une Supercoupe d’Espagne, tous deux glanés face au Barça, le Real Madrid ne compte pas la meilleure attaque du monde 2012, mais bien la deuxième, derrière… le Barça. Les Blaugrana ont planté 176 buts lors de cette année civile contre les 155 du Real. À noter toutefois que le Real Madrid est moins dépendant des buts de Cristiano Ronaldo que le Barça ne l’est de ceux de Messi. De fait, l’Argentin a inscrit 84 buts en 2012 avec le maillot catalan, soit 47,7% des buts de l’équipe, tandis que le Portugais en a planté 58, soit 37,4% des pions madrilènes. Bon, les Merengues peuvent toutefois se consoler en se disant qu’en 2012, ils sont entrés dans l’histoire en battant le record de buts inscrits sur une saison en Liga. Toujours ça que Messi n’aura pas.
PSV Eindhoven : 154 buts
Ah, l’Eredivisie, ce championnat aux noms imprononçables et pléthore de buts improbables. Dans le « shoot‘em up » local, c’est le Philips Sport Vereiniging qui a le plus gros highscore. Une équipe qui dit non à Maastricht en lui collant un set (6-1), qui explique à Venlo que VVV Venlo, ça peut faire deux W (0-6). Des fois, il arrive au PSV de dispenser des leçons à l’échelle européenne. Et on peut dire que les Néerlandais du Sud ne prennent pas le temps d’enculer des mouches. Zeta en a d’ailleurs fait l’amère expérience (9-0). Au total, 154 buts pour Mark van Bommel et les siens, qui en ont encore passé 6 ce week-end. Des buts en HD, évidemment.
Chelsea : 134 buts
Chelsea, c’est une année 2012 un peu dingue. Une année complètement paradoxale, où le club est parvenu à connaître trois entraîneurs sur son banc, et a tout de même remporter deux trophées, dont le plus prestigieux d’Europe, la Ligue des champions. Si les jours n’ont pas toujours été roses pour André Villas-Boas, Roberto Di Matteo et Rafael Benítez, les Blues ont toujours pu s’appuyer sur une attaque de feu. Et ce, grâce à quelques jolis cartons inscrits par-ci par-là, contre Tottenham (5-1), QPR (6-1), Wolverhampton (6-0), Manchester United (5-4), Nordsjælland (6-1) ou encore Aston Villa (8-0), dimanche. Comme quoi, Chelsea n’est pas seulement une équipe qui a « mis un bus devant ses cages » au Camp Nou. Elle est aussi une équipe qui attaque. Et pourtant, on ne peut pas dire que Fernando Torres ait été, cette année, le plus affuté des attaquants. Même si ça va mieux, hein…
Bayern Munich : 126 buts
« Tooooooor für den FC Bayern München ! Mit der Nummer 33, Mario… » – « GOMEZ !!! » Combien de fois a-t-on entendu cette réplique du speaker de l’Allianz Arena l’an dernier ? Et puis, quand Gómez n’y est pas, un autre Mario (Mandžukić) est là pour le remplacer. Toutefois, derrière l’attaquant de pointe du Bayern (quel qu’il soit), il ne faut pas oublier tous ceux qui font le taf derrière : Schweini et Kroos, et leurs grosses frappes, Franck Ribéry, Arjen Robben, voire l’improbable Thomas Müller. La bonne résolution du Bayern pour l’année prochaine, on la connaît : marquer des buts, certes, mais marquer des buts pour remporter des titres. C’est toujours mieux que se retrouver la queue entre les jambes, en train de regarder les autres célébrer.
Kalju : 123 buts
Des gros cadors, oui, mais pas seulement. Dans le championnat estonien, tournoi où l’on retrouve régulièrement de sacrés records (en 2011, Čekulajevs, attaquant de Trans, avait inscrit 46 buts en championnat), il y a également une équipe qui a marqué plus de buts que Messi. Il s’agit de Kalju, club sacré champion d’Estonie 2012 il y a quelques semaines. Kalju vante une différence de buts de +89 et a réussi l’exploit d’inscrire neuf buts à deux reprises en championnat (9-0 contre Kuressaare, 9-1 face à Viljandi). Bon, d’accord, le niveau du championnat estonien n’est pas franchement comparable aux championnats majeurs, mais la performance de Kalju est tout de même notable. Un club que l’on retrouvera en juillet prochain, au tour préliminaire de la Ligue des champions. Et qui se fera éliminer par Helsingborgs.
Celtic Glasgow : 122 buts
Le Celtic. Mais si, vous savez, cette équipe qui a joué à 18 en défense contre le Barça (titulaires + remplaçants) et qui a marqué en contre sur ses deux attaques. Bah, figurez-vous que ce Celtic, mine de rien, a claqué 118 buts en 2012. Dont trois contre le Barça, donc. Champion d’Écosse en juin dernier, actuel leader du championnat (en même temps, sans les Rangers, c’est plus simple), le Celtic a pourtant la particularité de ne pas avoir un buteur qui plante but sur but. Cette saison, ses meilleurs strikers en championnat se nomment Hooper, Wanyama et Watt (le bourreau des Catalans) avec seulement 5 pions inscrits. Comme quoi, on peut marquer pleins de buts sans avoir un type qui marque la moitié de vos réalisations.
Borussia Dortmund : 116 buts
« Ouah, c’est trop beau, le Borussia, ils sont trop forts, cette année je vais être pour eux, ils marquent plein de buts et en plus ils jouent trop bien ! » On se calme. Oui, ça joue bien, ça marque beaucoup de buts, mais il faut l’avouer : Robert Lewandowski est un sacré croqueur, Mario Götze a créé 25 occasions par match et personne n’a pris le soin de marquer Shinji Kagawa à la culotte. Du coup, ça permet à des mecs comme Jakub Błaszczykowski ou Lukasz Piszczek (essayez donc de réécrire ces deux noms sans faire de copier-coller) de surgir de nulle part et de planter des buts inespérés, et à un Mats Hummels et/ou un Neven Subotić de dominer tout le monde sur corner. Et en plus, ils ont pris un Marco Reus cette année. Encore un mec qui va marquer. Mais qui va aussi beaucoup tirer à côté.
Shakhtar Donetsk : 111 buts
Cette année, le Shakhtar n’a pas perdu beaucoup de matchs. Trois, très exactement, contre Chelsea, l’Arsenal Kiev et la Juventus. Mais surtout, l’équipe de Lucescu a marqué beaucoup de buts, devenant même expert en manita. Une jolie stat : sur les 111 buts inscrits par les Mineurs en 2012, 61 l’ont été par des joueurs brésiliens (55%). La gâchette arménienne, Mkhitaryan, a également contribué à ce joli score, avec 25 buts inscrits (22,5%). Bref, un joli cocktail offensif, que l’on retrouvera avec plaisir en Ligue des champions. D’ailleurs, si cette double confrontation Shakhtar Donetsk-Borussia Dortmund n’offre pas un festival de buts, c’est que l’on ne capte plus rien au football.
Manchester United : 109 buts
Manchester United triche. Les Red Devils ont eu une dérogation pour avoir le droit de jouer des rencontres qui durent plus de 90 minutes quand ils ont un ou deux buts de retard. Paraît qu’on appelle ça le « Fergie Time » . En 2012, sept buts inscrits après la 90e minute, le plus récent face à Manchester City. N’empêche, il vaut mieux rester dans les tribunes dans ces moments-là, plutôt que d’aller au pub d’à côté pour s’enfiler des pintes ou encore essayer de rentrer chez soi avant les bouchons. Car depuis un petit moment, on ne compte plus le nombre de buts inscrits au cours des dernières secondes de jeu par la bande de Wayne Rooney. Des résultats nuls obtenus à l’arrache, des victoires à la sueur du front qui ont permis à l’Unité de gagner moults titres ces dernières saisons. Malheureusement, pour le championnat, ce fut un peu ric-rac. En mai dernier, le « Fergie Time » était resté à Manchester, mais pour sacrer City.
Atlético Mineiro : 106 buts
Les Brésiliens trichent (aussi). Pour être sûrs de marquer tout plein de buts, ils jouent deux championnats. Dans le Mineiro, l’Atlético du même nom s’est baladé – ne concédant qu’une petite défaite – grâce notamment à Ronaldinho, Bernard et André, qui a trouvé chaussure à son pied. En Série A, les gars de Belo Horizonte ont longtemps cru tenir la corde, mais le départ de Ronnie et les deux séries de quatre matchs sans victoire leur a fait du mal. Du coup, le « Flu » les a grippés, privant le club du Minais Gerais d’un deuxième titre national après 1971. Tout plein de buts, mais pas de titre à la fin : l’Atlético devrait penser à des jumelages avec le PSV, MU et le Bayern.
Ils en ont aussi marqué plus de 90 : Atlético Madrid (107), Juventus et Benfica (104), PSG (103), Manchester City (99), Napoli (98)…
Ali Farhat et Eric Maggiori