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Top 10 : Ils ont marqué plus de 100 buts…

Eric Maggiori
Top 10 : Ils ont marqué plus de 100 buts…

Lors de la prochaine journée de championnat, le Real Madrid aura l’occasion de battre le record de buts inscrits en championnat d’Espagne (107). Mais la vraie question, c’est : vont-ils battre le score du RC Paris établi en 1960 ?

1. Aston Villa, 1930-31, 128 buts

Alors que le football acquiert à cette époque le statut de professionnel un peu partout en Europe, certains clubs anglais, bien en avance sur les autres nations, pensent déjà à claquer des records. Lors de ce tournoi à 22 équipes, Arsenal et Aston Villa s’arrachent pour le titre de champion. Une saison totalement folle, où Manchester United termine dernier du classement avec une différence de buts de -62 (!), pendant qu’Arsenal s’en va remporter le premier titre national de son histoire. Néanmoins, Aston Villa, qui termine deuxième, remporte à la dernière journée la bataille pour la meilleure attaque. 128 à 127. Folie. Sheffield, qui termine troisième, met 102 buts. Bon, il faut dire que sur les 128 pions inscrits par son équipe, Tom Waring, d’Aston Villa, en plante 49. CR7 ? Connaît pas.

2. Torino, 1947-48, 125 buts

Le Torino des années 40, c’est un véritable spectacle. Le Grande Torino. Celui de Valentino Mazzola, qui va remporter cinq fois de suite le Scudetto. Lors de la saison 1946-47, le Torino inscrit 104 buts en championnat, et termine avec dix points d’avance sur la Juve (ce qui, à l’époque, était énorme puisque la victoire valait deux points). L’année suivante, le Toro fait encore plus fort. L’équipe granata met 16 points dans les dents du Milan AC, son dauphin, et inscrit 125 buts en championnat, un record qui ne sera jamais égalé ni approché. Mazzola inscrit 25 buts, Gabetto 23, Loik et Menti 16. 80 buts à eux quatre. L’une des plus belles équipes de tous les temps en Italie, qui disparaitra l’année suivante lors de la tragédie de Superga.

3. Lille, 1948-49, 102 buts

8-0, 6-2, 5-0, 6-1, 6-0… Voilà les genres de scores qui ont permis au LOSC de remporter la palme de meilleure attaque du championnat de France 1948-49. En revanche, pour le titre, c’est loupé. De fait, pour un misérable point, Lille a dû s’incliner face au Stade de Reims, champion pour la première fois de son histoire. Le LOSC, né de la fusion quelques années auparavant de l’Olympique lillois et du SC Fives, se contente de la deuxième place, mais réalise le plus beau total de buts de son existence, porté, entre autres, par les 26 buts de Jean Baratte (meilleur buteur de Division 1), les 20 d’André Strappe et les 17 de Marius Walter. L’année suivante, Lille termine encore deuxième. Comme l’année d’après, d’ailleurs. La poisse.

4. Milan AC, 1949-50, 118 buts

A cause de la disparition totale du Grande Torino, la Juventus et le Milan AC reprennent le pouvoir en Italie. Lors de la première saison post-Superga, la Juve remporte le Scudetto tandis que Gunnar Nordhal contribue avec 35 buts à la suprématie offensive du Milan AC. 118 buts en tout, dont un 9-1 contre Bari ou un incroyable 7-1 à l’extérieur contre la Juventus, futur Champion. L’année suivante, les Milanais remporteront leur quatrième Scudetto, le premier depuis l’instauration du championnat unique en 1929. Cette année-là, également, Milan termine avec la meilleure attaque (107) tandis que Nordhal, ce coup-ci, atteint les 34 unités. On parle là d’un type qui a planté 210 buts en huit saisons de Serie A… Forcément, ça aide.

5. RC Paris, 1959-60, 118 buts

Champion en 1936, le RC Paris tente le bis-repetita près de 25 ans plus tard. L’équipe est celle des Thadée Cisowski, Joseph Ujlaki et autres Jean Tokpa, les flèches de l’attaque parisienne. Troisième l’année précédente, le RC Paris espère remporter le titre cette année-là, mais tombe face à un Stade de Reims très costaud, qui distancera finalement les Franciliens et les Nîmois dans la course au titre. Reims inscrit 109 buts en championnat, mais le RC Paris fait mieux, avec 118 pions en 38 journées, pour une incroyable moyenne de 3,1 buts par match. Les plus gros scores de la saison ? Un méchant 9-0 face au Havre, et un humiliant 8-0 contre Sochaux. Toujours aussi prolifique les saisons suivantes, le RCP terminera deux fois d’affilée à la deuxième place du classement, toujours avec la meilleure attaque. Dommage que l’on ait tendance à ne retenir que le nom du champion.

6. Bayern Munich, 1971-72, 101 buts

Ah, le Bayern de Gerd Muüller. Un type qui, bien avant Cristiano Ronaldo et Messi, marquait 40 buts par saison. Tiens, justement, lors de l’exercice 1971-72, le buteur inscrit 40 buts dans le championnat de RFA de football, son record personnel. Il contribue très largement au titre de Champion du Bayern Munich qui, pour la seule fois dans l’histoire de la Bundesliga, dépasse la barre des 100 buts. Les Bavarois inscrivent d’ailleurs un dixième du total de leurs buts contre le Borussia Dortmund, avec une invraisemblable victoire 11-1. Quelques mois plus tard, la RFA remporte l’Euro 1972, et Gerd Müller termine meilleur buteur de la compétition. Puis remportera trois Ligues des Champions consécutives. Alors, il fait toujours autant le chaud, Mario Gomez ?

7. Real Madrid, 1989-90, 107 buts

Dans quelques jours, le Real Madrid dépassera très certainement la barre des 107 buts. L’équipe de Mourinho pointe actuellement à 104, et dispose de six journées pour pulvériser son record. L’an dernier, les Madrilènes étaient arrivés à 102, ce qui était déjà exceptionnel. Mais revenons à cette saison 1989-90. Le Real Madrid n’est pas encore celui des Galactiques, mais réalise déjà l’exploit de remporter cinq fois d’affilée la Liga. 1990 marque l’apogée : l’équipe est au sommet et remporte son dernier titre avant une traversée du désert qui durera cinq ans. Hugo Sanchez marque 38 buts en championnat, soit plus d’un tiers du total madrilène à la fin de la saison (107). Depuis, le Barça a dépassé la barre des 100 à deux reprises (102 en 1997, merci Ronaldo, 105 en 2009, merci Eto’o), tout comme son rival merengue (2010, 2011). Alors, en 2012, pas de jaloux ?

8. Chelsea, 2009-10, 103 buts

Pas rassasié par le sacre national de 2006 et les diverses Coupes, le Chelsea d’Abramovich veut encore régner en Angleterre. En 2009-10, les Blues sont à la lutte pendant toute la saison avec Manchester United. Drogba est en feu, marque but sur but, et atteint son meilleur score en Premier League, à savoir 29 réalisations. Lampard n’est pas mal non plus, avec ses 22 pions saisonniers. Chelsea remporte finalement le jackpot : le titre de champion, en devançant United d’une longueur, celui de meilleure attaque de Premier League (103 buts en 38 journées) et de meilleur buteur. Une saison pleine, avec un Carlo Ancelotti qui dirige l’équipe d’une main de maître. Alors, le PSG à plus de 100 buts, c’est pour quand ?

9. Trans, 2010-11, 107 buts

Qui ça ? Trans ? Oui oui, Trans. Une équipe estonienne avec un nom un peu bizarre, qui est en fait le diminutif de JK Trans Narva. L’an passé, cette formation a fait parler d’elle pour une seule raison. Son buteur, Aleksandrs Cekulajevs, a planté 46 buts en 36 matches de championnat, terminant ainsi meilleur buteur européen, devant Cristiano Ronaldo et Messi. Forcément, son club a dépassé la barre des 100 buts, atteignant 107. Suffisant pour être sacré champion d’Estonie ? Même pas. Trans a terminé troisième, derrière le champion Flora (100 buts marqués) et son dauphin Kalju. Cet été, Cekulajevs est parti dans un club de Malte, et Trans, fatalement, marque moins de buts. Depuis le début de la saison, la formation estonienne n’en a inscrit qu’un seul en quatre journées, et pointe à la dernière position du classement. Comme quoi, un seul être vous manque…

10. Toho, 1984-85, 104 buts

Impossible de parler d’attaque flamboyante sans parler de celle de la Toho. Avant d’être transféré à la Juventus, puis prêté à la Reggiana (tristesse), Mark Landers a fait les beaux jours de l’équipe au maillot bleu foncé. Avec ses manches retroussées (toujours), il est le buteur maison de la grande rivale de la New Team. Aux côtés de son pote Danny Mellow, il claque but sur but, et peut se vanter d’être le seul personnage de la série à avoir inscrit un doublé contre Thomas Price. Lors de sa troisième saison à la Toho, Landers et ses potes explosent les scores de la meilleure attaque du championnat japonais et remportent la J-League « à égalité » avec la New Team, au terme d’une incroyable finale achevée sur le score de 4-4. Bah ouais tiens, si on proposait au Barça et au Real Madrid de remporter la Liga à égalité, ils en penseraient quoi ?

Eric Maggiori

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