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Top 10 : Ils ont joué à Lens et à Lyon

Par Gaspard Manet
Top 10 : Ils ont joué à Lens et à Lyon

Lyon-Lens, évidemment, c'est l'histoire d'un match : cette finale du championnat 2002 où l'OL souffle le titre aux Lensois lors de l'ultime journée. Mais Lyon et Lens sont aussi deux clubs qui ont compté dans la carrière de certains joueurs. Petite rétrospective sur ces mecs qui ont joué dans les deux camps.

Tony Vairelles

L’homme qui symbolise le mieux ce top 10 est incontestablement Tony Vairelles. Après quatre saisons de haut niveau avec les Sang et Or, période durant laquelle il glanera notamment le titre de champion en 1998, Tony l’anguille souhaite changer d’air en signant avec l’équipe montante du moment : l’Olympique lyonnais. Si le choix est pertinent, rien ne se passera comme prévu. Incapable de retrouver son niveau nordiste, le seul vrai rockeur du foot n’arrivera jamais à s’imposer entre Rhône et Saône. À tel point qu’il enchaînera les prêts à Bordeaux, Bastia et même au… RC Lens. Petite consolation, son passage lyonnais lui aura tout de même permis d’ajouter un trophée de champion sur son étagère. C’est déjà ça.

Éric Carrière

À l’été 2001, c’est fraîchement auréolé d’un titre de champion de France avec le FC Nantes qu’Éric Carrière débarque à l’Olympique lyonnais. Le choix est judicieux puisque ce changement de club permet à l’ancien Nantais de conserver le trophée en participant activement à la conquête du premier titre de champion de l’OL de son histoire. Et tant pis s’il avait juré fidélité au FCN. Après trois saisons et autant de titres du côté de Lyon, le milieu de terrain décide de filer vers le Nord, direction Lens. Le choix est moins stratégique cette fois, et Carrière n’arrive pas à remporter un cinquième titre de champion consécutif. Finis les trophées, d’ailleurs, Éric retrouve le combat pour le maintien et les matchs à l’enjeu moins exaltant. Mais l’histoire n’en est pas moins belle, puisque l’homme qui a découvert le foot pro à 23 ans restera tout de même quatre années au RC Lens, avec en point d’orgue une finale de Coupe de la Ligue, en 2008, perdue de justesse contre le PSG (2-1).

Marc-Vivien Foé

Après avoir fait ses armes chez lui, au Cameroun, avec le Canon Yaoundé, Foé débarque dans le Nord de la France en 1994 pour squatter le stade Félix-Bollaert. L’histoire d’amour durera cinq années, avec en point d’orgue la saison 1997-1998 qui verra le RC Lens marcher sur la France du foot. Après cette belle période lensoise, le Camerounais tentera sa chance en Angleterre, à West Ham, mais l’expérience ne durera qu’un an. En 2000, Foé revient dans l’Hexagone, mais un peu plus au sud cette fois, car après Lens, Marco découvre Lyon. Un choix gagnant, puisque Foé remporte un championnat et une Coupe de la Ligue. Lors de la saison 2002-2003, en manque de temps de jeu, Foé est prêté à Manchester City où il réalise une saison pleine. Malheureusement, pendant la Coupe des confédérations qui se dispute cette année-là, il s’éteint en plein match, à Gerland, d’un arrêt cardiaque. Depuis, comme tous les lions, Marc-Vivien Foé dort.

Jacek Bak

Le Lyon-Lens de 2002 est clairement le match de Jacek Bak. À l’OL depuis 1995, le Polonais signe durant l’hiver 2002 à Lens. Un choix plutôt intéressant, puisque le club nordiste est alors en tête de la Ligue 1 et va même le rester jusqu’au dernier match de la saison face à… l’OL, alors dauphin. Alors que les Lensois débarquent à Gerland en leaders, les Lyonnais vont bien s’imposer, assez facilement, 3-1. Jacek Bak, à qui un accord oral entre les deux clubs ne devait pas permettre de jouer ce match, était bien sur la pelouse, ce soir-là. D’ailleurs, ironie de l’histoire, c’est lui qui réduira le score à la 26e minute de jeu d’un coup de casque sur corner, ce qui n’empêchera pas la défaite des siens. Petite consolation pour le longiligne défenseur : ayant disputé un match avec l’OL cette saison-là, le Polonais est tout de même sacré champion de France. En revanche, on ne sait pas s’il est allé fêter ça dans les vestiaires lyonnais.

Christophe Delmotte

Pour Christophe Delmotte, il y a deux clubs dans sa carrière : le RC Lens et l’Olympique lyonnais. Le premier, il s’y est révélé de 1991 à 1997, une période entrecoupée par des prêts à Sedan et à Cannes. C’est durant ces années que le grand Christophe a trouvé son jeu, tout en puissance et en débordements. Puis, à partir de 1997, il y a l’OL. Une histoire fusionnelle qui durera sept longues années. Celles de la confirmation. Une période qui le verra soulever une Coupe de la Ligue et trois titres de champion. Sept années dorées, quoi. Après ça, le natif de Comines, en Belgique, ira balancer ses frappes lourdes du côté de Reims, où il mettra un terme à sa carrière en 2006.

Alou Diarra

On a tendance à l’oublier, mais Alou Diarra a 19 ans quand il s’engage avec le Bayern Munich. Deux ans et zéro match plus tard, le milieu défensif s’engage avec Liverpool, mais là encore, il ne jouera pas. Alors il enchaîne les prêts : Le Havre, Bastia et Lens. C’est d’ailleurs là, dans le Nord, qu’il va enfin se révéler. Le club Sang et Or lève l’option d’achat et Alou rempile pour une saison de plus. Et il confirme. À tel point que l’OL, qui vient d’enchaîner cinq titres de champion, décide d’en faire sa sentinelle. Si l’idée est belle, la mayonnaise ne prend pas et Alou ne parvient pas à s’imposer au sein du milieu de terrain lyonnais. Après une seule et petite saison du côté de Gerland, Diarra s’envolera pour Bordeaux. Avec la réussite qu’on lui connaît. Enfin, pour un temps.

Loïc Rémy

Formé à l’OL, Loïc Rémy fait ses premiers pas sous les couleurs lyonnaises lors de la saison 2006-2007. Barré par la concurrence, le jeune ailier doit se contenter de bouts de match pour montrer sa valeur. Lassé de cette situation, Loïc décide d’aller tâter du terrain du côté de Lens où il est prêté à l’hiver 2008 pour une durée de six mois avec option d’achat. Si les choses se passent plutôt bien pour lui chez les Ch’tis, il ne peut empêcher la relégation du club à la fin de la saison. Lens en Ligue 2, Loïc décide de revenir à Lyon. Pour quelques semaines seulement, car le même été, il s’engage avec Nice. Un au revoir définitif, cette fois.

Pierre-Alain Frau

Le PAF est surtout l’homme d’un club : le FC Sochaux. De 1997 à 2004, l’attaquant a régalé les supporters doubistes avec ses buts en pagaille. Ses performances ne passent pas inaperçues et surtout du côté de Lyon, où Jean-Michel Aulas le fait venir à l’été 2004. Malheureusement pour lui, les choses ne seront pas aussi joyeuses du côté rhodanien. PAF peine à retrouver le niveau qui était le sien lors de sa période sochalienne. Remplaçant la plupart du temps, Frau décide d’aller grappiller un peu de temps de jeu en se faisant prêter au RC Lens à l’hiver 2005. Après six mois concluants, l’attaquant revient à Lyon pour définitivement s’imposer. Mais, là encore, tout ne se passera pas comme prévu. D’ailleurs, au terme de la saison 2005-2006, Frau s’en va définitivement de Lyon pour rallier la capitale. Oui, le PSG n’a pas toujours joué avec le Z en attaque.

Joseph-Désiré Job

Formé à l’OL, l’homme au formidable prénom intègre le groupe pro au cours de la saison 1997-1998. Après deux saisons passées à l’OL, alternant entre une place sur la pelouse et une autre sur le banc, Job décide de quitter Lyon à l’été 1999. Pour donner un nouvel élan à sa carrière, le Camerounais prend le TGV direction Lens. Là-bas, Job va s’amuser et réaliser une saison pleine, enfin. Ses bonnes performances ne passent pas inaperçues, même en Angleterre où Middlesbrough décide de le recruter à l’issue de la saison. Un club où il restera cinq ans avant d’enchaîner un marathon des clubs, puisqu’il en découvrira sept autres avant de raccrocher définitivement les crampons en 2011.

Pierre Laigle

Né à Auchel, dans le Nord-Pas-De-Calais, Pierre Laigle intègre tout naturellement le centre de formation du RC Lens pour tenter de devenir footballeur professionnel. Et le pari est gagnant, car c’est là, dans son club de cœur, que Laigle va tracer sa carrière. Devenu pro, le milieu de terrain glane une place de titulaire dans l’effectif Sang et Or. Après six années au club, Laigle tente le pari de l’Italie en signant pour la Sampdoria. Il restera trois saisons là-bas, avant de revenir en France, mais du côté de Lyon, cette fois-ci. On est en 1999, et l’OL est en passe d’écrire les plus belles lignes du football français, du moins sur la scène nationale. Laigle en fait partie, bien sûr. Il sera d’ailleurs l’un des principaux artisans du premier titre de champion de l’OL. Le 4 mai 2002, c’est même lui qui inscrit le 3e but lyonnais synonyme de titre national pour le club. Ironie du destin, c’était face au RC Lens. Son RC Lens.

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