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Top 10 : ils ont connu les deux Olympiques

Par Maeva Alliche et Kevin Charnay
Top 10 : ils ont connu les deux Olympiques

Ce dimanche soir, l'OM reçoit l'OL. Deux clubs qui se tirent les pattes depuis quelques années, mais qui sont tout de même très liés. La preuve par dix.

Jean Djorkaeff

C’est ce qu’on appelle un pionnier. Avant de devenir le premier joueur pro du Paris Saint-Germain en 1970, Jean Djorkaeff a été le premier joueur à porter les couleurs des deux Olympiques. Que ce soit à Lyon ou à Marseille, « Tchouki » reste le même compétiteur et mène ses coéquipiers à la conquête de la Coupe de France. Il lui faudra six ans avec l’OL pour décrocher le trophée en 1964 et trois avec l’OM pour le remporter une deuxième fois. Toujours avec le brassard de capitaine sur le bras. Avec un goût aussi prononcé pour la Coupe de France, pas étonnant qu’il en est été le président de la commission de 2000 à 2013.


Manuel Amoros

La saison 1993-1994 est particulière pour l’Olympique lyonnais. Pour la première fois, Jean-Michel Aulas fait étalage de toute son ambition pour le club rhodanien, en recrutant Jean Tigana au poste d’entraîneur, ainsi que trois Marseillais, fraîchement sacrés champions d’Europe. Il s’agit de Pascal Olmeta, Abedi Pelé et Manuel Amoros. Ce dernier, malgré son énorme palmarès, commençait à être barré par Jocelyn Angloma. Il ne restera finalement que deux petites années à l’OL. Même si le projet lyonnais commence à prendre forme, il ne peut résister aux appels désespérés du club qui lui a tout donné : l’OM. Il y retourne en 1995, histoire d’aider les Marseillais à remonter en Ligue 1. Tout ça pour se faire interdire de stade Vélodrome par Vincent Labrune vingt ans plus tard.


Pascal Olmeta

Le gardien le plus « ouf » du championnat de France a d’abord joué à Marseille avant de rejoindre Lyon au bout de trois saisons. Ses passages dans les deux clubs ont un point commun, à l’OM comme à l’OL, Pascal Olmeta a été remplacé par des gamins prometteurs. Fabien Barthez sur la Canebière et Gregory Coupet sur les bords du Rhône. Arrivé en 1990 dans la cité phocéenne, le portier corse a regardé la finale de Ligue des champions, trois ans plus tard, depuis le banc de touche.

Poussé vers la sortie par le « divin chauve » , le futur fermier de TF1 rejoint Lyon à l’été 93. Le gardien le plus dribbleur de première division y passe trois saisons et devient le capitaine de l’équipe, avant de se faire licencier suite à une altercation avec son coéquipier Jean-Luc Sassus. Bis repetita, il est remplacé dans les cages lyonnaises par Gregory Coupet, futur grand gardien français.


Florian Maurice

Au milieu des années 90, Florian Maurice démarre sa carrière sur les chapeaux de roues. Considéré comme le « futur Jean-Pierre Papin » , l’attaquant est un pur produit lyonnais. Formé au club, il passe cinq saisons à Lyon, le temps de frapper à la porte de l’équipe de France et d’être désigné « meilleur espoir du championnat de France » en 1995. Deux ans plus tard, le chouchou de Gerland signe au PSG pour une année de transition avant de rejoindre Marseille. L’un des meilleurs attaquants de sa génération, d’après Michel Platini, passe trois ans à l’OM avant de connaître une fin de carrière précoce, marquée par de nombreuses blessures. « Tintin » – surnom donné par Pascal Olmeta – raccroche les crampons à trente et un ans, après être passé par le Celta Vigo, Bastia, Istres et Châteauroux.


Peguy Luyindula

Il devait être le successeur de Didier Drogba à l’Olympique de Marseille. Forts d’une enveloppe de 37 millions d’euros, les dirigeants olympiens en lâchent douze sur Peguy Luyindula en 2004. Une folie rétrospectivement, mais il faut dire que le joueur de vingt-cinq ans vient d’être triple champion de France avec l’OL, est le meilleur buteur de son club devant Govou et Élber, et commence même à être appelé en équipe de France. D’ailleurs, Peguy ne veut pas quitter l’OL, mais il est poussé vers la sortie par Aulas qui veut faire rentrer des liquidités. En tout et pour tout, Luyindula marquera dix buts sous les couleurs de l’OM, en trois ans (avec des prêts à Auxerre et Levante). Si, si, Peguy Luyindula a appartenu autant de temps à l’Olympique lyonnais qu’à l’Olympique de Marseille.


Benoît Pedretti

Pas de jaloux, Benoît Pedretti ne s’est imposé dans aucun des deux clubs. Le milieu de terrain formé à Sochaux arrive dans la cité phocéenne en 2004, avec le statut de grand espoir du football français. La situation instable du club (à l’OM ? étonnant) ne permet pas à Big Ben de s’imposer. Au bout d’une saison, il dit au revoir à la « Bonne Mère » , et bonjour à « La Croix Rousse » . L’ancien Sochalien rejoint le grand Lyon des années 2000 pour sept millions d’euros. Face à la concurrence de Thiago, Juninho et Diarra, l’international tricolore fait banquette. Tricard des deux Olympiques, l’ex-nouveau Deschamps rejoint Auxerre en 2006.


Hatem Ben Arfa

« Je suis un agitateur, un provocateur, my name is Ben Arfa. » Tout comme ses dribbles, le transfert du jeune prodige français de Lyon à Marseille a été mouvementé. Après quatre saisons passées dans le club de Jean-Michel Aulas, HBA s’engage avec l’OM. Problème, les dirigeants lyonnais contestent la validité du transfert. S’ensuit une bataille de plusieurs jours à coups de communiqués dans lesquels JMA et Pape Diouf s’insurgent. Déjà au bord de la Méditerranée, l’international français refuse de rentrer à Lyon.

C’est finalement une commission juridique qui règle le conflit. Le joueur de vingt et un ans est officiellement marseillais pour douze millions d’euros. Avant de se déplacer à Gerland sous ses nouvelles couleurs, Hatem Ben Arfa attise la colère des Gones en déclarant : « L’OL manque de classe et n’est pas un grand club. » Cet épisode a valu au milieu de terrain le surnom d’ « enfant terrible du foot français » .


Loïc Rémy

La si précieuse académie OL ne cesse de sortir des talents depuis le début des années 2000. Jean-Michel Aulas le répète assez souvent pour qu’on en soit conscient. À tel point que l’Olympique lyonnais peut même se permettre de laisser filer quelques-uns de ses petits prodiges avant même qu’ils aient pu briller chez eux. C’est le cas de Loïc Rémy, formé à Lyon, et qui a quitté le club en 2008 sans avoir le temps d’en planter un seul sous le maillot des Gones. Finalement, deux ans plus tard, après avoir bien marqué les esprits avec Nice, il s’engage avec Marseille, même si la visite médicale est un peu inquiétante. Quarante-deux buts et deux ans plus tard, Rémy délaisse un autre Olympique en laissant le même sentiment derrière lui : il aurait pu apporter encore bien plus.


Mathieu Valbuena

20 septembre 2015, l’Olympique de Marseille reçoit l’Olympique lyonnais. Mais avant tout, l’Olympique de Marseille reçoit, à sa manière, Mathieu Valbuena, pour son grand retour au Vélodrome depuis son départ du club. Sur le terrain, Romain Alessandrini et ses potes découpent le néo-Lyonnais sans vergogne. Autour, les banderoles accusant Petit Vélo de traîtrise ne pèsent pas lourd face à la marionnette du joueur pendu dans les travées du stade, et face aux projectiles envoyés sans relâche en sa direction. S’il s’attendait à un accueil plutôt hostile, jamais Valbuena n’aurait imaginé ça. Sont-ils devenus fous ? Ont-il déjà oublié Anfield et le Westfalonstadion, les huit années à tout donner à l’OM, et le départ en larmes il y a plus d’un an ? Apparemment, oui, ils sont devenus fous.


Bafétimbi Gomis

Pas fou le Bafé ! L’attaquant français n’est pas passé directement de Lyon à Marseille. Le joueur formé à Saint-Étienne a fait une escale de deux ans à Swansea avant de rejoindre la Commanderie. Prêté à l’OM cette saison par le club gallois, le vice-capitaine marseillais va vivre son premier Olympico sous ses nouvelles couleurs ce dimanche. La « panthère » devra attendre le 21 janvier et le déplacement au Parc OL pour découvrir l’accueil que lui réservent les supporters de Lyon. Même pas peur ! Bafé Gomis est rodé aux accueils virils, lui qui avait quitté Saint-Étienne pour le grand rival lyonnais en 2009.


Auraient pu être cités : Clinton Njie, Henri Bedimo, Alou Diarra, Sylvain Wiltord, Steve Marlet, Bruno N’Gotty, Jean Tirana, Nicolas Nkoulou, Jérémy Morel, Sonny Anderson, Abedi Pelé…

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