S’abonner au mag
  • Angleterre
  • Premier League
  • Transfert
  • Manchester City

Top 10 : Ils auraient mieux fait de tourner sept fois leur langue dans leur bouche

Par Gaspard Manet
9 minutes
Top 10 : Ils auraient mieux fait de tourner sept fois leur langue dans leur bouche

Manchester City a officialisé mercredi dernier le prêt de Frank Lampard par le New York City FC jusqu'au début du championnat états-unien, en mars prochain. Chose étrange quand on sait qu'il y a un an à peine, Lampard déclarait qu'il ne porterait jamais la liquette d'un autre club anglais, par amour pour Chelsea. Comme quoi, le milieu de terrain anglais aurait mieux fait de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Et il n'est pas le seul.

1. Samuel Eto’o et sa double retraite internationale

Dans le monde des punchlines, Samuel Eto’o a très peu de concurrents. Et peu importe, car il est de toute façon le numéro un, et de loin. Son melon disproportionné lui fait souvent dire ce qu’il pense très haut et très fort. Rien à foutre des conséquences. Seulement parfois, Eto’o fils parle un peu trop vite et regrette ensuite. À 33 ans, le Camerounais a déjà annoncé deux fois sa retraite internationale, avant de revenir dessus. Les deux fois, hein. Après une première tentative en août 2012, il revient avec les Lions indomptables, avant de décider à nouveau de ne plus jouer pour la sélection un an plus tard. Mais là encore, il reviendra. La raison ? « En tant que citoyens camerounais, nous avons un certain devoir vis-à-vis de notre nation et moi, je suis au premier plan avec l’équipe nationale en tant que joueur, grand frère, et comme un bon soldatn j’ai une mission qui est de qualifier le Cameroun pour le Mondial. » C’est aussi simple que ça. On attend avec impatience sa troisième retraite internationale.

2. Cesc Fàbregas et son amour pour Arsenal

Formé à la Masia, Fàbregas déboule en Angleterre à 16 piges. À Londres, plus précisément, où Arsène Wenger, à la recherche de joueurs expérimentés, souhaite lui donner sa chance. L’amour entre Cesc et les Gunners durera jusqu’en 2011, date à laquelle son véritable amour de jeunesse, le FC Barcelone, décide de lui donner la chance d’entrer. Incapable de résister à l’appel du pays, Cesc fonce tête baissée en Catalogne. L’histoire est belle. Mais l’amour est un peu à sens unique, car le milieu de terrain ne trouvera jamais vraiment sa place dans l’effectif catalan, au point que Fàbregas fera l’objet chaque saison d’un possible retour en Angleterre, notamment à Manchester United. Des rumeurs auxquelles il répondra par un délicieux : « Si jamais je quitte le Barça, c’est uniquement pour revenir à Arsenal. » Bah pas vraiment en fait, puisque cet été, l’ancien Gunner a signé un beau contrat en faveur des Blues de Mourinho. Prends ça, la fidélité. Une superbe ironie quand on sait que Cesc avait déclaré en 2010, à l’attention des supporters des Canonniers : « Si un jour vous me voyez avec le maillot de Chelsea, vous avez le droit de me tuer. » Gageons que les supporters d’Arsenal ne soient pas aussi premier degré.

3. Sol Campbell, le Judas londonien

Sol Campbell a commencé sa carrière à Londres, avec l’équipe de Tottenham. Une belle histoire se noue entre les deux, puisque le robuste défenseur enfilera le maillot des Spurs neuf saisons durant. Mais en 2001, Campbell arrive en fin de contrat et décide de changer d’air. Un besoin de renouveau, quoi. Si les supporters de Tottenham sont tristes du départ de leur joueur, ils deviennent fous quand ils apprennent sa destination : Arsenal. Marrant, pour un mec qui avait déclaré peu de temps avant que jamais il ne pourrait signer pour la team de Wenger. Une belle trahison, bien ficelée, que les fans des Spurs n’ont toujours pas digérée.

4. Franck Ribéry et le journal de 20h

Pour Franck Ribéry, la saison 2005-2006 est celle de la confirmation. Après six mois à Galatasaray, le natif de Boulogne-sur-Mer vient d’impressionner la France entière pour sa première saison à l’OM. Même le sélectionneur de l’équipe de France, Raymond Domenech, n’est pas resté insensible à son talent puisqu’il l’a sélectionné pour la Coupe du monde en Allemagne. Une belle année pour lui, quoi. Mais Franck estime avoir fait le tour à l’OM, il veut se barrer. Et pas n’importe où, à Lyon : « Mon souhait est de ne plus évoluer à l’OM la saison prochaine. Lyon s’affiche clairement comme ma priorité pour la saison prochaine. Comme je souhaite rester en France encore deux ou trois saisons, pour mon équilibre familial, et jouer au plus haut niveau, Lyon représente le club idéal. » Ch’ti Franck ira même jusqu’à faire part de ses états d’âme en direct, sur le plateau du 20h de TF1. Un moment incroyable. Mais pas très utile au final, puisqu’il n’ira ni à Lyon, ni ailleurs, ce sera Marseille pour une saison de plus, avant de filer l’année d’après en Bavière, pour le succès que l’on sait depuis.

5. Ronaldinho et la fin de carrière à Barcelone

Quand il arrive à Barcelone, en 2003, Ronaldinho est déjà un phénomène. En Catalogne, il va éclabousser le football de son talent. Durant sa période barcelonaise, il va rafler notamment une Ligue des champions, deux Ligas et un Ballon d’or. Le monde est à ses pieds. D’ailleurs, Ronnie se sent tellement bien dans le Nord de l’Espagne, qu’il souhaite y finir sa carrière. C’est du moins ce qu’il déclare en 2006 : « Je veux terminer ma carrière au Barça. Je jouerai encore plusieurs années ici. Je suis heureux et je crois que le club et les supporters le sont aussi. J’aimerais rester dix ans de plus. » Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts pour lui. Poussé vers la sortie en 2008, Ronaldinho ira se refaire une santé du côté de Milan avant de retourner au pays, au Flamengo, puis à l’Atlético Mineiro. Si son souhait s’était exaucé, il lui resterait encore deux ans à jouer avec la liquette du Barça sur les épaules. En attendant, il est à la recherche d’un club. Dur.

6. Thiago Silva, parisien malgré lui

En 2012, après avoir vu le titre de champion lui passer sous le nez, le PSG décide d’y aller fort sur le marché des transferts. Au menu, les deux meilleurs joueurs du Milan AC, Zlatan Ibrahimović et Thiago Silva. Mais en ce qui concerne la venue du défenseur, on ne peut pas parler d’un coup de foudre réciproque. En effet, le Brésilien venait juste de prolonger dans le club lombard et il avait alors déclaré n’avoir aucune intention de quitter le club de Berlusconi. Oui mais voilà, des fois on ne décide pas tout seul de son avenir, encore plus dans le monde du ballon rond. Dirigeants milanais et parisiens se moquent bien des états d’âme du défenseur et se mettent d’accord pour que ce denier s’envole vers la capitale française. Un coup dur pour Thiago Silva, comme il le déclarait alors : « Mon transfert au Paris Saint-Germain a été une décision prise à 100% par le club et non par moi. Je venais juste de prolonger mon contrat (jusqu’en juin 2017). Il y a des gens qui disent que je suis un mercenaire, mais je ne vais pas gagner plus d’argent au PSG que ce que je gagnais à Milan. Je suis heureux de ce transfert, mais aussi triste de devoir quitter Milan. Je veux être clair sur le fait que ce n’était pas ma faute si j’ai dû quitter Milan, et je veux m’excuser auprès des tifosi. Ma famille et moi, on ne voulait pas quitter Milan. » Loin d’être un début d’histoire romantique tout ça.

7. Wayne Rooney, je t’aime moi non plus avec Man U

En octobre 2010, Wayne Rooney fait savoir à Ferguson qu’il veut quitter Manchester United. Selon lui, son choix est acté et définitif. Enfin, en théorie. Car en pratique, une belle revalorisation salariale fera l’affaire, et Wayne décide finalement de rester à la maison. L’été dernier, Shrek se met en tête, à nouveau, de faire ses valises pour découvrir de nouveaux horizons. Là encore, l’issue semble inéluctable et le joueur n’a pas l’intention de changer d’avis. Enfin, en théorie encore une fois. La magie d’une prolongation de contrat avec une augmentation de salaire fait encore son effet, et Rooney de poursuivre son histoire d’amour tumultueuse avec les Red Devils. L’argent ne fait pas le bonheur, certes, mais dans le foot, il vous permet quand même de garder vos meilleurs joueurs.

8. Fouazi Goulham, le fidèle stéphanois

Né dans la ville verte, formé à l’ASSE, il est clair que Fouazi Goulham est un vrai Stéphanois. C’est donc tout logiquement qu’il a débuté en pro avec le club de son cœur, lors de la saison 2010-2011, avant de s’imposer, au fil du temps, comme un titulaire indiscutable dans l’effectif stéphanois. L’été dernier, lorsqu’il fait part de son envie d’aller voir ailleurs, cela lui vaut une mise à l’écart du groupe de la part de ses dirigeants. Un mal pour un bien, puisqu’après ça, Fouazi se sentait plus stéphanois que jamais, comme il le déclarait en décembre dernier, à l’occasion d’une conférence de presse : « Je me sens chez moi à Saint-Étienne, mais c’est normal car je suis stéphanois. Je ne peux pas me sentir mieux qu’ici. Non seulement je vais finir la saison à Saint-Étienne mais si je pouvais y finir ma carrière, ça ne serait pas mal non plus. » Un magnifique discours qui a dû émouvoir les supporters de l’ASSE. Du moins, pendant un mois. Car fin janvier, l’international algérien s’envole finalement pour Naples pour y finir la saison. Oui, l’amour finit brutalement parfois.

9. Luis Suárez, le versatile

En trois saisons et demie, Luis Suárez a eu le temps de montrer son immense talent au monde entier. Avec le maillot des Reds sur les épaules, l’Uruguayen a tout cassé, avec en point d’orgue la saison dernière qu’il termine meilleur buteur et meilleur joueur ! Forcément, un tel niveau attire les convoitises. Toutefois, Suárez se veut rassurant, il n’a pas l’intention de bouger cet été, comme il le confirmait à la télévision uruguayenne en mai dernier : « Je suis très heureux ici et ma famille est très heureuse ici. Ne vous inquiétez pas, il ne se passera rien avec moi. Si nous pouvions gagner la Premier League et ramener le trophée à la maison, cela serait incroyable. » Une Coupe du monde et une morsure plus tard, Luis oublie ses belles paroles et se casse à Barcelone où l’attend un beau contrat de cinq saisons. Les supporters de Liverpool doivent s’en mordre les doigts.

10. Robin van Persie, la soif de titres

Robin van Persie a seulement 21 ans quand il débarque à Londres pour y signer un contrat avec Arsenal. Jugé extrêmement prometteur par tout le monde, le Néerlandais mettra du temps à confirmer les espoirs placés en lui, la faute à un Thierry Henry indéboulonnable, mais également à tout un tas de blessures l’empêchant de montrer l’étendue de son immense talent. La consécration arrivera sur le tard, et l’ancien du Feyenoord explosera littéralement lors de la saison 2011-2012, qu’il joue en tant que capitaine des Gunners et où il finit meilleur buteur de Premier League, avec 30 pions. Même s’il ne lui reste plus qu’un an de contrat à ce moment-là, RvP se veut rassurant et assure qu’il n’a pas l’intention de quitter Londres : « Cela fait déjà huit ans que je suis à Arsenal et je suis fier de le dire. Je me sens comme un vrai Gunner. J’aime ce club et ce n’est pas un secret. Après cette saison, je m’assiérai avec le manager et le président. Nous prendrons un café ensemble. Il n’y a pas de précipitation, je parle avec le manager tranquillement et le président sera là aussi. » Quelques semaines plus tard, il s’assied bien avec le manager et le président, mais pour leur faire savoir qu’il veut absolument faire ses valises pour les poser à Manchester. Arsène craquera et Robin s’envolera, au grand dam des Gunners.

Bonus : Patrice Évra

En octobre dernier, Patrice Évra tire à vue dans une interview accordée à Téléfoot. Luiz Fernandez, Bixente Lizarazu, Rolland Courbis et Pierre Ménès en prennent pour leur grade. En ce qui concerne le consultant du Canal Football Club, Évra promet même d’arrêter sa carrière si ce dernier arrive à claquer huit jongles. Chose que fera l’intéressé quelques jours plus tard. Depuis ? Évra est loin de tout avoir plaqué puisqu’il a participé à la Coupe du monde et qu’il vient de s’engager avec la Juventus de Turin pour deux saisons. Pari non tenu, donc.

Chili : une question de Vidal ou de mort

Par Gaspard Manet

À lire aussi
Logo de l'équipe France
Bleus : une année zéro
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël (0-0)
Bleus : une année zéro

Bleus : une année zéro

Bleus : une année zéro
Articles en tendances
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël (0-0)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
00
En direct : France-Israël (0-0)
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël
En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)
24
Revivez Angers - PSG (2-4)
  • Ligue 1
  • J11
  • Angers-PSG
Revivez Angers - PSG (2-4)

Revivez Angers - PSG (2-4)

Revivez Angers - PSG (2-4)
10
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)
  • Ligue 1
  • J11
  • Lyon-Saint-Etienne
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Comptez-vous regarder Italie-France Dimanche soir ?

Oui
Non
00
En direct : France-Israël (0-0)
En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine