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Top 10 : Genoux pourris
Michael Essien vient de péter le genou pour la troisième fois en trois ans. Une sale habitude. "Il s'est fait les croisés" comme on dit dans le jargon. Une saloperie de blessure qui semble presque contagieuse. Dans l'Histoire, ils sont nombreux a avoir eu les genoux cagneux. La preuve.
1 – Ronaldo
Un guépard apprivoisé. Voilà Ronaldo. Surement la première star interplanétaire du ballon rond. Véloce et costaud, le Brésilien se pète le genou très vite à force de rouler en cinquième sur les pelouses. Putain de tendon rotulien. 1999, contre Lecce, le genou du gros cochon se bloque. Out 5 mois. Le Phénomène revient sans doute trop tôt lorsqu’il foule le pré de l’Olimpico en avril 2000. Cette fois, son ligament pète. Le dentier en éventail le plus célèbre du monde va être éloigné des terrain pendant près d’un an. Il ne sera plus jamais le même… De Dieu, il devint humain. Toujours surdoué, mais humain…
2 – Ledley King
L’armoire de Tottenham a le genou gauche foutu. En 2006, on lui diagnostique une saloperie dans l’articulation. Depuis, l’Anglais joue sans cartilage. Forcément, la répétition des efforts n’est pas le meilleur ami de l’Anglais. Dès lors, il suit un entraînement très particulier (à base de repos surtout) et ne peut jouer qu’un seul match par semaine. Le Roi n’a que 30 ans et déjà le corps de Benoît XVI.
3 – Owen Hargreaves
Novembre 2008 – Mai 2010, le trou d’air. Pendant vingt mois, Hargreaves rate 113 matches pour Manchester United à cause d’un genou déglingué. L’ancien du Bayern prie, consulte aux USA, lit tout ce qu’il s’écrit sur le tendon rotulien mais rien n’y fait. En quatre années à MU, le milieu de terrain n’aura joué que 39 matches. En mai dernier, Sir Alex Ferguson annonce que le contrat de Hargreaves ne sera pas reconduit. A 31 piges, l’ancien international anglais est au chômage. Il balance sur YouTube des vidéos de ses entraînements pour faire taire les rumeurs selon lesquelles son corps est déjà moisi.
4 – Michael Owen
Il avait tout pour ranger Kevin Keegan aux oubliettes. Tout, sauf la santé. Outre ses multiples blessures à la cuisse, l’Anglais se pète le genou lors du Mondial 2006 à la première minute de jeu du premier match de poules. Une grave blessure qui entrainera un sérieux litige entre son club de l’époque – Newcastle – et la Fédération anglaise. Depuis, le petit génie de Liverpool joue les utilités à Manchester United. Un comble.
5 – Olympique Lyonnais
En moins de deux ans, un tiers de l’effectif se fait les croisés. Cris, Coupet, Clerc, Müller ou encore Réveillère, tous passeront six mois sur la touche pour des ligaments capricieux. Dans les couloirs de Gerland, on parle d’une malédiction. Pis, la préparation physique de Robert « l’homme au chrono » Duverne est pointée du doigt. Trop lourde. Trop intense. Les corps pètent comme des cordes de gratte trop tendues.
6 – Sam Hutchinson
Il était présenté comme le remplaçant naturel de John Terry. Sauf que sur son CV, Hutchinson ne compte que trois matches avec les grands et basta. La faute à un genou récalcitrant et un arrêt de carrière à 21 ans en 2010. Aujourd’hui, Sam passe ses diplômes pour être entraineur. Belle vie, quoi.
7 – Simen Agdestein
Simen est Norvégien. Simen a gagné sept fois le championnat d’échecs du pays. Mais comme ça ne lui suffisait pas, il combinait sa maîtrise des échecs à une carrière de footballeur. Simen a même tâté de la sélection nationale. A huit reprises dans la fin des années 80. A l’époque il abordait la liquette du FK Lyn. Mais la vie lui a placé un échec et mat dans la face en lui brisant le genou. Il arrêta la balle et continua les échecs.
8 – Pedro Manuel Torres Mantorras
Etre une star dans un pays où une Kalachnikov orne le drapeau national n’est pas banal. Mantorras le sait et débutera sa carrière en rafale. Un rythme que son corps ne suivra pas. En 2002, alors que l’Anglolais brille sous les couleurs de Benfica, son genou pète. Têtu, il revient trop vite et rechute lourdement. Il va mettre deux ans à revenir au plus haut niveau. Enfin façon de parler, le genou du gamin n’est qu’un vague souvenir. En 2010, les dirigeants lisboètes, lassés de raquer dans le vide, annoncent la fin de carrière de leur joueur. Il a 28 ans. Lui n’est pas d’accord. Pour preuve, en février dernier le lascar a remis un dossier au Tribunal du Travail de Lisbonne afin d’être soumis à un examen clinique pour déterminer son niveau d’incapacité physique permanente. Si l’incapacité est prouvée, une compensation financière sera versée et elle peut être unique ou à vie. On appelle ça baiser le système.
9 – Sebastian Deisler
A lui seul, Deisler aura creusé le trou de la Sécu allemande. Dépressif, blessé, suivi par un psy, le milieu de terrain était un romantique incompris. Il n’était pas fait mentalement et physiquement pour le football. En sept ans, son genou passe cinq fois sur le billard. Trop pour un seul homme. Il sombre et annonce sa retraite en janvier 2007. Basti Fantasi aura du être le gros talent teuton des années 2000 mais Dieu a choisi le mauvais corps.
10 – Charles Musonda
Avant Nii Lamptey, Anderlecht s’était amouraché de Charles Musonda. Un Zambien transféré une misère en 1986 (25 000 dollars) lorsqu’il débarque à Bruges. Une fois dans la capitale, Charles devient grand. Il enquille les titres de champion et rêve d’Europe. Mais son genou le lâche à sept reprises en moins de cinq ans. Et pour cause, Charles avait une jambe plus courte que l’autre. Pas idéal pour tâter la gonfle.
Bonus : Alessandro Nesta pour l’ensemble de son oeuvre en club et en sélection.
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