- Festival de Cannes
Top 10 : Formés à Cannes
Cannes : son festival, sa Croisette, et son centre de formation. S'il n'existe plus depuis 2006 à cause de la perte du statut de club professionnel deux ans plus tôt, il était une période où le centre de formation cannois sortait des joueurs pros comme Woody Allen enchaine les films. Florilège des 10 plus grands.
1. Zinedine Zidane
S’il a réellement explosé à Bordeaux, « Zizou » a pourtant débuté à Cannes. Recruté par Jean Varraud à l’âge de 15 ans, il fait ses gammes au centre de formation sous les ordres du déjà moustachu Guy Lacombe. Jean Fernandez n’hésite pas à le lancer en pro alors que Zidane n’a pas encore 17 ans. La suite de l’histoire, tout le monde la connait. En cadeau, son premier but en D1 (face à Nantes).
2. Patrick Vieira
Avant de devenir le meilleur milieu de terrain défensif que la France ait connu, le grand Pat’ a fait ses armes du côté de Cannes. C’est là qu’il fait ses premières enjambées en première division et aussi en Coupe de l’UEFA. Il y marque même un but lors d’une improbable victoire cannoise 5-1 sur le terrain de Fenerbahce.
3. Johan Micoud
Depuis qu’il a arrêté sa carrière, Johan Micoud touche un peu à tout : télé, musique, pinard,… Pourtant, à ses débuts cannois, c’était au ballon rond qu’il se consacrait entièrement. De 1992 à 1996 il porte la tunique rayée rouge et blanche et montre déjà toute l’étendue de son talent. Quatre saisons réussies et un départ pour Bordeaux plus tard, Micoud se décolore les cheveux mais sa carrière rendra hommage à la formation cannoise.
4. Sébastien Frey
Cet homme est un incompris. Bourré de talent dès son plus jeune âge, Sébastien Frey débute sa carrière professionnelle à 17 ans. 24 matchs de Ligue 1 plus tard, il traverse les Alpes et signe à l’Inter Milan. Le début de sa belle carrière en Italie. Frey marquera donc la France d’une autre manière : une bourde en Ukraine pour sa première sélection, un caractère de merde, un surpoids récurrent et une passion pour le bouddhisme. Une question de choix.
5. Gaël Clichy
L’exemple parfait du problème des clubs français à ne pas pouvoir conserver leurs plus jeunes talents. Pétri de qualités, Clichy commence sa carrière à 17 ans en National sous les couleurs cannoises. Une quinzaine de matchs plus tard il se barre du côté d’Arsenal pour moins de 300 000 euros. Il est malin, cet Arsène Wenger.
6. Julien Escudé
Avant d’être le défenseur décrié par toute la France sous l’ère Raymond Domenech, Julien Escudé a fait ses armes en D2 du côté de Cannes. La suite de sa carrière va le mener à Rennes, à l’Ajax et au FC Séville. Fait citoyen d’honneur de la ville de Cannes en 2008, Escudé revient d’ailleurs souvent faire un tour sur la Croisette : « Il n’y a pas un été où je ne viens pas. J’ai un appartement dans le centre-ville » . Flambeur va !
7. Bernard Casoni
Né et formé à Cannes, Bernard Casoni passe 14 ans dans le club de son cœur avant de rejoindre Toulon, le Matra-Racing, puis de revenir à Toulon. L’apogée de sa carrière de joueur restera son passage à l’OM, avec lequel il remporte la Ligue des Champions en 1993, même s’il ne dispute pas la finale. Il totalise aussi 30 sélections en équipe de France. Il revient à Cannes en 2002-2003, mais en tant qu’entraîneur.
8. Jonathan Zebina
À l’image de Sébastien Frey, Jonathan Zebina est sans doute plus connu en Italie qu’en France. Il débute en D1 le 8 mars 1997 avec l’AS Cannes, puis prolonge l’aventure la saison suivante, avant de s’exiler en Italie à Cagliari. Il joue ensuite à l’AS Roma et à la Juventus Turin. Il possède maintenant une galerie d’art à Milan et porte mieux le costume que Jean-Alain Boumsong. Et si c’était lui, le véritable intellectuel du foot français ?
9. Morgan Amalfitano
Le seul non-international de ce Top 10. Pour l’instant en tout cas. Car le Lorientais fait de plus en plus parler de lui. Né à Nice, il suit sa formation à Cannes, dans la même promotion que Gaël Clichy et Julien Faubert. Il part ensuite à Sedan avec lequel il découvre la Ligue 1 et fait maintenant saliver les plus gros clubs français. Et Arsenal. Etonnant…
10. Julien Faubert
L’homme qui a fait mal aux yeux à tout un pays en portant le numéro 10 de l’équipe de France dans son dos. L’homme qui a aussi cru à une blague lorsque le Real Madrid l’a appelé pour le recruter. Mais malgré tout ça, Julien Faubert est une des belles réussites de la formation cannoise. Deux saisons en National avec le club méditerranéen et il signe à Bordeaux, où il devient international. Le tout avec la tronche de K-Maro.
Alexandre Alain
PS : Liste non-exhaustive…
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