Top 10 : Foot et prostitution

Wayne Rooney

Ames puritaines s’abstenir. Car le coup fourré de Wayne Rooney ferait tomber un régiment de ménagères de plus de 50 ans abonné au jour du seigneur. En 2010, le Sunday Mirror lance en effet un pavé dans la marre : Shrek aurait couché avec Jennifer Thompson, jeune prostituée de 21 ans. Mais le diable se cache dans les détails. Car l’histoire n’est pas uniquement celle d’une partie de jambes en l’air. Dans les colonnes du tabloïd, Thompson révèle que sept ébats (dont un threesome avec une autre fille de joie), rémunérés plus de 1000 euros, auraient eu lieu en 2009 quand Coleen, la femme de Rooney, attendait leur premier enfant. Shocking shit ! Passé aux aveux, Wayne craint alors de perdre sa tendre et chère et de voir sa vie de couple partir en fumée. Mais le Mancunien rattrapera finalement les choses, mettant même un second marmot dans les tuyaux. Puis, en 2013, Thompson, devenue maman, fera acte de rédemption : « À l’époque, je me disais que c’était juste un job, mais je me sens horriblement responsable d’avoir déchiré leur famille comme ça à l’époque. » Du bon sens après le bordel.

La sélection mexicaine

Après la victoire (2-4) en finale de la Gold Cup face aux États-Unis, et avant d’enchaîner avec la Copa América 2011, la seléction mexicaine pose ses bagages à Quito, et certains des membres d’ « El Tri » décident de s’offrir du bon temps. Ainsi, huit joueurs décident de faire monter des prostituées dans leurs chambres. Seulement, le staff et les joueurs constatent dès le lendemain matin des vols d’argent liquide et d’appareils électroniques. L’affaire fait scandale au pays, et huit joueurs, dont Jonathan Dos Santos, sont exclus de la sélection, et écopent chacun d’une suspension de six mois et d’une amende de 4000 dollars. Résultat ? Après trois défaites en poules, le Mexique est éliminé et l’ « orgie de Quito » se fait une place dans les livres d’Histoire.

Franck Ribéry

Elle avait un petit corps siliconé, certains n’ont pas résisté. Zahia se retrouve en 2010 au cœur d’un scandale impliquant plusieurs internationaux français. Parmi eux, Franck Ribéry, soupçonné d’avoir eu recours aux services de la bimbo. Problème : elle était mineur. Dès lors, la machine s’emballe et la tempête médiatique emporte Franck Ribéry jusqu’au procès… L’ancien international français reconnaît bien les relations avec Zahia, à Munich en 2009, tout en affirmant qu’il ignorait l’âge de mademoiselle. Sa version des faits sera confirmée par la justice en 2014 avec une relaxe pour Francky. Depuis, Zahia a gagné le droit d’être égérie Lagarfeld. Pas Ribéry.

Stefan Effenberg

« Il a menacé de me brûler à l’acide si je révélais notre histoire. » . Il, c’est Stefan Effenberg, ancien international allemand et dont le nom s’affichait en mai dernier dans les pages de Bild. En cause, des relations a priori tarifées mais non réglées avec une prostituée transsexuelle du nom de Giselle Edona Buszyk. Ayant traîné l’illustre joueur du Bayern Munich devant les tribunaux pour lui réclamer 5000 euros, Giselle a ajouté : « Il a abusé de moi sexuellement et a utilisé mon corps. Mais je viens ici également dans le but que cet homme soit soigné. Il était toujours blindé de coke, voilà pourquoi il ne m’a jamais payé. » Reste à savoir quelle ligne de défense adoptera Stefan, déjà coupable d’une violation du bro-code dans les années 90. À l’époque, il avait en effet quitté sa femme pour épouser Claudia Strunz, ancienne compagne de … son coéquipier Thomas Strunz. Pas blanc comme neige le Stefan…

Yann M’Vila

À un moment, certains ont vu en Yann M’Vila l’avenir de l’équipe de France. D’autres y ont vu un sacré pigeon. La scène se passe en 2011, à l’issue du match des Bleus contre le Chili, à la Mosson. Avec un ami, le milieu de terrain esquive les punks à chien et se rend dans une boîte de nuit de Montpellier. Là-bas, il assiste aux danses lascives de deux jeunes femmes âgées de 23 ans et décide de les ramener à l’hôtel pour accompagner leurs mouvements sensuels, moyennant 5000 euros. Une petite somme pour une grosse éclate. Mais la nuit tourne court. Les deux filles, qui expliqueront avoir été glauquées par le comportement de leurs compagnons d’un soir, quittent la chambre, non sans emporter montres, ordinateurs, téléphones portables ou encore une ceinture. Interpellées, les jeunes seront traînées en justice par M’Vila, grand seigneur, et qui réclamera un seul euro de dommages et intérêts.

Madame Agnès, et les Girondins de Bordeaux

En octobre 2007, Agnès Prioleau, ex-miss Aquitaine, est jugée pour proxénétisme, et écope de douze mois de prison, dont quatre ferme. L’affaire remonte à l’automne 2004, où, après l’avoir placé sur écoutes, les policiers découvrent que quatre femmes travaillent avec elles pour offrir des services d’escort-girl au tout-Bordeaux. Ainsi, une trentaine de clients sont entendus par la police, dont huit footballeurs des Girondins de Bordeaux. Parmi eux, « trois footballeurs brésiliens » qui l’ont « vraiment mal traitée, comme de la viande » , confiera « Madame Agnès » lors du procès.

La sélection tchèque

Avril 2009, la République tchèque, en galère dans son groupe de qualification pour le Mondial 2010, perd son sélectionneur, Petr Rada, viré pour causes de mauvais résultats après une défaite, 1-2, à domicile face à la Slovaquie de Marek Hamšík. Sauf que six joueurs de la sélection, dont Tomas Ujfalusi, déjà coutumier du fait en 2007, et Milan Baroš, sont pris en flag avec des prostituées par des tabloïds locaux. Coup de tonnerre au pays, les six joueurs sont immédiatement suspendus. C’en est trop pour Ujfalusi, qui annonce dans la foulée sa retraite internationale. Ce qu’on appelle sortir par la grande porte.

Ronaldo

En 2008, Ronaldo fait les choux gras de la presse au Brésil. Après avoir assisté à un match du Flamengo au Maracanã, O Fenomeno décide de fêter la victoire de son équipe en s’octroyant une belle virée nocturne dans les clubs de Rio. Sauf que la teuf tourne rapidement au cauchemar. Après avoir fait monter une prostituée dans sa voiture, qui lui recommande d’appeler deux « amies » , Ronaldo se rend dans un motel, où il découvre que les trois filles de la nuit sont en fait des travestis. Des travestis qui lui auraient demandé « 30 000 dollars, pour éviter le scandale. » Finalement, tout ce petit monde se retrouve au commissariat pour régler l’affaire de tentative d’extorsion. Very Bad Trip.

Claude Bez

Dans les années 80, les Girondins de Bordeaux, ambitieux, veulent montrer un beau visage en Coupe d’Europe. Après une défaite 2-0 face à Hambourg, Ljubomir Barin, intérmédiaire des Girondins, suggère une petite idée à son président, comme il le confiera plus tard dans les colonnes de Libération : « C’était un arbitre mondialement connu. Il nous a volé la victoire en sifflant un penalty abusif. J’ai dit à Claude : si on veut que les Girondins sortent du lot, il faut réagir, faire comme les autres. Il m’a dit OK ! » Du coup, histoire de les mettre dans les meilleures conditions, les arbitres sont choyés, d’une manière un peu spéciale : « Des demoiselles à 20 000 francs la nuit. Il en fallait trois, parfois quatre. Quand ils étaient gourmands, elles restaient deux nuits. » Les rois de la Bez.

Silvio Berlusconi

Condamné en première instance à sept ans de prison en juin 2013 pour incitation à la prostitution de mineure et abus de pouvoir, puis acquitté un an plus tard par la Cour d’appel de Milan dans le cadre de l’affaire du « Rubygate » , Silvio Berlusconi est devenu célèbre pour ses soirées Bunga Bunga, organisées à la Villa San Martino, résidence privée du chef du gouvernement italien. Et si lui a été acquitté, trois de ses proches, dont le présentateur TV Emilio Fede, ont écopé de peines de prison pour avoir fourni des « filles » au Cavaliere. Un homme qui donne beaucoup d’amour.

L’Italie a réussi sa rentrée des fuoriclasse