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Top 10 : Eux aussi, ils écorchent les noms

Par Benjamin Jeanjean
Top 10 : Eux aussi, ils écorchent les noms

La superbe interview de Joe Kinnear écorchant le nom de Yohan Cabaye en « kebab » a remis sur le tapis une question vieille comme le foot. Pourquoi diable parfois les entraîneurs n'arrivent-ils pas à prononcer les noms des joueurs ? Vraie difficulté orthophonique ou petite pique savamment distillée, toujours est-il que ce vieux Joe n'est pas le premier à buter quelque peu sur les patronymes.

L’interview choc de Joe Kinnear

À tout seigneur tout honneur. Pour un retour fracassant, difficile de faire mieux. Déjà fortement critiqué par une bonne partie des supporters des Magpies, Joe Kinnear n’a rien fait pour arranger son cas. Au cours d’une interview surréaliste accordée à la radio Talksport, le nouveau directeur sportif de Newcastle a démontré son exceptionnelle connaissance du squad d’Alan Pardew. « Je pense qu’il y a de magnifiques joueurs au milieu de terrain : Tioté, Hatem Ben Afri. Yohan Kebab et Sissoko sont aussi très solides. Après le départ de Demba Ba, quelqu’un comme Sissy a réussi à mettre une dizaine de buts. » Ben Arfa et Cabaye apprécieront. Ah, et si Papiss Cissé l’ignorait encore, « Sissy » veut dire poule mouillée en anglais…

(vidéo à partir de 8′)

Vidéo

Le management de Raymond Goethals

Il nous manque, Raymond. Entraîneur de la seule équipe française à avoir gagné la prestigieuse C1, « Raymond la science » a laissé une trace indélébile dans l’histoire du foot français. Un franc-parler unique, un accent belge inimitable, et des méthodes à l’ancienne. Capitaine de Goethals en 1993, Didier Deschamps en sait quelque chose. « Il avait une manière de gérer le groupe… S’il faisait la même chose aujourd’hui, ça ne pourrait jamais passer ! C’était simple : il avait une équipe de titulaires, il connaissait le douzième, le treizième et le quatorzième, et après c’était « Machin » ou « Bidule ». J’ai eu la chance de faire partie des joueurs sur lesquels il comptait. Il avait toujours un peu d’humour pour animer le groupe, il massacrait le nom des adversaires quand ils étaient un peu compliqués à prononcer. Raymond, c’était un communicateur. Il était très convivial et on avait une relation privilégiée, parce que je faisais ce qu’il fallait et il avait confiance en moi » , reconnaît la Desch’, soulagé de n’avoir jamais été dans le viseur du Belge, dont on s’accorde ici un petit best-of.

Didier Deschamps et les rumeurs

Si certains doutaient encore qu’à Marseille, José Anigo détienne une bonne partie du pouvoir de recrutement de l’OM, qu’ils sachent que l’entraîneur n’est parfois même pas au courant des joueurs pistés par le club. En juillet 2009, une rumeur persistante envoyait le Nancéien Issiar Dia du côté de la cité phocéenne. Mais l’attaquant sénégalais ne semblait pas être une priorité pour Didier Deschamps, tout étonné de voir ce nom sortir en conférence de presse. « La presse sort tellement d’informations tous les jours sur les transferts… J’ai vu aujourd’hui pour le petit N’Dia… Euh c’est ça non ? Celui de Nancy !(Il se tourne vers Anigo) Ah voilà Dia, pardon ! Non plus sérieusement, on travaille sur certains dossiers, mais il y a en qui sortent dans la presse et qui ne sont pas forcément bons… » Jamais vraiment remis de cette veste, Issiar N’Dia traîne ses crampons aujourd’hui à Lekhwiya, au Qatar.

Nicollin invente le syndrome Patatino

Peut-être la plus belle punchline de Loulou Nicollin ces dernières années, n’en déplaise à cette « tarlouze » de Benoît Pedretti. Interrogé en juillet 2012 par RTL sur l’arrivée en Ligue 1 de Zlatan Ibrahimović, l’éternel Loulou dégaine illico l’artillerie lourde. « Ça ne me fait pas envie, je n’aime pas sa queue de cheval. Maintenant, à la Mosson, j’espère qu’il nous mettra deux buts, comme ça je l’aimerai. Faut bien rire un peu. (…) Ça va faire chier les Marseillais et ça me plaît. Eux, ils ont pris Patatino, comment il s’appelle celui-là déjà ? Je trouve ça extraordinaire, ils vont se poignarder le cul. Ça doit être terrible ! » Celle-là, Florent Raspentino s’en souvient encore.

Jesús Gil ne connaît pas Hasselbaink

Pour ceux qui s’en souviennent, Jesús Gil était un malade. Un vrai de vrai. Celui qui fut président de l’Atlético Madrid de 1987 à 2003 traînait quelques casseroles derrière lui, comme lorsque l’effondrement du plancher de son restaurant provoqua la mort de 58 clients en 1969. Il avait également une certaine idée des belles phrases, dans le plus pur style des grands présidents des nineties. Alors que Jimmy Floyd Hasselbaink cassait la baraque lors de son unique saison à Madrid (1999-2000) avec 33 buts en 46 matches, le boss madrilène ne montrait pas plus d’admiration que cela. « Qui est Jimmy Floyd Hasselbaink ? Je m’en fous, je sais juste que c’est un gros noir qui marque des buts pour l’Atlético. » Gil avait également l’habitude d’appeler sa vedette « Hasselblack » . C’est vrai que c’est plus simple.

Kinnear et les insomnies de N’Zogbia

Déjà en 2009, Joe Kinnear faisait parler de lui. Après un match contre Manchester City, celui qui était alors entraîneur de Newcastle s’est légèrement trompé au moment d’évoquer devant les caméras son milieu français Charles N’Zogbia. En une seconde, la langue fourche, le mal est fait : N’Zogbia est rénommé en direct « Insomnia » . N’ayant pas franchement apprécié la scène, le Français s’emballe : « J’aimerais m’excuser auprès des fans de demander à quitter le club. Ayant été insulté par Joe Kinnear, je ne jouerai plus jamais pour lui tant qu’il reste à Newcastle. » La réponse du coach n’a pas tardé : « J’ai eu du mal à le croire quand on m’a dit que Charles avait dit qu’il avait été insulté, visiblement juste parce que j’ai mal prononcé son nom à la télé. Si j’avais eu une livre à chaque fois que j’écorche le nom d’un joueur, je serais un homme riche aujourd’hui. » Si c’est lui qui le dit…

Quand Feghouli devient Feghonli

Les premiers mois sont difficiles pour Sofiane Feghouli à Valence. Passant de Grenoble au club ché, l’ailier virevoltant sent la différence et fait banquette. Après quelques miettes ramassées en fin de match par-ci, par-là, Sofiane voit une belle opportunité arriver avec l’Union Deportiva Almeria qui le réclame en prêt. Ni une ni deux, le natif de Levallois fonce tête baissée vers le club andalou. Mais le 31 janvier 2011, Feghouli se voit obligé d’arborer son plus beau sourire de façade lors de sa présentation officielle à la presse. Son nouveau club a en effet le culot de le faire poser avec un maillot floqué « Feghonli » . Encore une histoire de fax mal réglé, ça…

Deschamps ne parle pas allemand
Encore Deschamps, décidément. Fin mars 2012, l’OM s’apprête à recevoir le Bayern Munich dans un quart de finale aller de Ligue des champions qui s’annonce plutôt chaud pour les Marseillais. En conf’ de presse d’avant-match, Didier confesse ne pas parler allemand, mais étale sa connaissance de l’effectif bavarois et ses points forts : « Il y a le gardien titulaire (Neuer), il y a Lahm, il y a Boateng… Scheissneiger, si je ne massacre pas son nom » . Si Didier, tu l’as massacré, et comme il faut. Tu l’as même plus ou moins traité de « merde noire » . Mais on te pardonne. Grand seigneur, le Basque fait d’ailleurs amende honorable quelques jours plus tard. « Je tiens à m’excuser auprès de lui et du Bayern Munich. Ce n’était pas volontaire. » Dans le doute, tout le monde l’appelle maintenant « Schweini » . Bien plus simple.

Le floqueur de Manchester United

Man U, c’est l’excellence du foot, à tous les niveaux. Vraiment ? S’il y en a un qui peut remercier son patron, c’est bien le floqueur du club mancunien. Pas de problème d’articulation cette fois, mais un sérieux problème de lettres quand même. Le 20 août 2012, lors d’un match entre les Red Devils et les Toffees d’Everton, le Brésilien Anderson (vous vous rappelez, l’ex-future star) s’apprête à entrer en jeu. À ceci près que ce n’est pas Anderson qui se présente sur la pelouse mais « Andesron » . Joli. Mais l’intendant n’en est pas à son premier coup d’éclat. Ces dernières années à Old Trafford, on a ainsi pu apercevoir « Beckam » , « S’hea » , « Solskjaer » ou « Zuszczak » . Un multirécidiviste, donc.

Zazie en équipe de France

Son anniversaire fêté en grande pompe à Bercy avec quelques milliers d’invités a récemment refait parler de lui. Du haut de ses 70 berges, Johnny est toujours l’idole des jeunes. Ou pas. Il reste en tout cas l’idole de bon nombre d’amateurs de bêtisiers en tout genre. Qui ne se souvient pas de cette séquence devenue culte sur le plateau du JT de Claire Chazal ? Interrogé sur ses relations avec certains footballeurs, la rock star confesse connaître le grand Zizou. Ou presque.

Ben Old, un Néo-Zélandais sur le green

Par Benjamin Jeanjean

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