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Top 10 : Eux aussi, ils auraient mérité 500€ d’amende

Par Christophe Gleizes et Ugo Bocchi
8 minutes
Top 10 : Eux aussi, ils auraient mérité 500€ d’amende

Vendredi, un père de famille divorcé a été condamné à 500 euros d'amende pour avoir donné une fessée à son fils de 8 ans. Le gamin refusait de lui dire « Bonjour ». Le sujet fait polémique, mais dans le football, on a laissé passer bien pire que ça. Si certains joueurs méritent parfois quelques corrections, une grande majorité ne connaît toujours pas cette douloureuse sensation. Alors que d'autres n'ont pas hésité à en punir, et de la plus belle des manières. Eux aussi, ils auraient mérité une amende.

1) Guardiola, ce récidiviste

Pep est un habitué des soufflets, il en a fait sa spécialité. Peu de temps après son arrivée, on se souvient de la punition reçue par son chouchou Thiago Alcántara. Lui aussi d’ailleurs. Une bonne baffe pour le réveiller pendant un match où sa prestation est moyenne. Rien de plus normal. Mais la plus belle fessée jamais infligée par le Pep, c’est Jérôme Boateng qui l’a encaissée. Pour féliciter son joueur d’un tacle salvateur face à Schalke 04, l’ancien entraîneur blaugrana claque le cul de son défenseur qui repart au boulot, revigoré. Une chance pour Guardiola qu’il ait aimé ça et n’ait pas porté plainte.

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2) Rafik Saifi frappe une journaliste

L’ancien joueur de Troyes Rafik Saifi n’est pas vraiment un gentleman. Les faits remontent au mercredi 23 juin 2010, peu de temps après le match de Coupe du monde face aux États-Unis (0-1), synonyme d’élimination pour les Fennecs. L’ancien joueur de Troyes et de Lorient se trouve dans la zone mixte lorsqu’il aperçoit Asma Halimi, la journaliste du quotidien sportif Compétition, avec qui il nourrit un différend depuis une interview en 2009 (où on apprenait entre autres qu’il aimait sa femme de nationalité française). Selon plusieurs témoins, Rafik Saïfi se serait approché et l’aurait soudainement giflée. Pas démontée, la journaliste lui a rendu la pareille, avant de se retrouver aspergée d’eau et bordée d’insultes, puis carrément menacée. Elle témoigne : « Il m’a dit : « Tu es une pute, tu couches avec tout le monde. Je vais te tuer une fois en Algérie. Ne t’inquiète pas, je vais te retrouver… » » L’affaire sera portée devant la justice algérienne et les représentants de la FIFA. S’il a finalement été condamné à une amende de 3000 francs suisses, Rafik Saïfi a toujours nié en bloc les accusations, comme lors de cet entretien accordé à la chaîne Al Jazeera en juillet 2010 : « Il ne s’est rien passé. Elle veut se faire nom. Il n’y a pas ni une ni deux gifles… Elle ment ! Il y a des joueurs qui étaient avec moi, notamment le gardien Chaouchi, qui peuvent témoigner… Elle ment ! » Tout ça aurait bien mérité 500 euros d’amende supplémentaires pour mauvaise foi.

3) Ribéry applique une fessée « cul nu »

Le contexte autour de cette vidéo reste encore aujourd’hui très flou. Et à vrai dire, personne n’a vraiment envie de le connaître. Ce que l’on sait, c’est qu’en octobre 2012, une vidéo de Franck Ribéry tourne sur le web. On s’attend alors à une nouvelle connerie et on n’est pas déçu. À travers les pixels, on peut apercevoir Francky s’adonner à cœur joie au châtiment corporel sur un pauvre coéquipier sans défense, qui a visiblement tenu à rester anonyme. Que ce soit un pari perdu, un délire de mauvais goût ou une simple vidéo LOL, il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui en France, le Kaiser risquerait de prendre bien plus cher qu’une simple honte sur internet.

4) Delio Rossi tabasse son joueur

On le sait, le métier d’entraîneur n’est pas une sinécure, mais le stress ne réussit vraiment pas à Delio Rossi. Adem Ljajić, l’ex-star de la Fiorentina, peut en témoigner. Mécontent d’être remplacé à la 32e minute de jeu alors que son équipe est menée 2-0 contre Novara, il applaudit très ironiquement son entraîneur dépassé qui se lance dans un changement tactique précoce. À ce moment, et visiblement sous tension, le vieux Delio pète un plomb et se rue sur son joueur, avant de lui balancer quelques patates sur le banc de touche. Une crise de nerf surréaliste, de la part d’un entraîneur longtemps estimé en Italie, et qui n’avait pas de précédents significatifs. Forcément choqué par les événements, le propriétaire de la Viola, Andrea Della Valle, communique dans la soirée sa décision : « Nous avons décidé de limoger Delio Rossi car il n’a pas respecté les valeurs qui sont celles de notre club depuis de nombreuses années. Nous nous sommes vus après le match, Rossi a demandé pardon pour son geste, mais cette décision était inévitable. Ljajić aura une amende car il a provoqué l’entraîneur. (…) Ma décision a été très douloureuse, je le répète, mais certains gestes sont inexplicables. » Il faut l’excuser, sa main a glissé.

5) Serey Die tape un gamin

Serey Die, l’attaquant du FC Sion, n’aurait pas volé une bonne amende. Coupable d’avoir giflé un jeune ramasseur de balle, l’Ivoirien s’en est finalement tiré avec huit matchs de suspension. La raison de son geste ? L’adolescent de 13 ans, qui a goûté son premier KO,, n’aurait pas rendu le ballon assez vite tout au long du match contre Lausanne, qui s’est soldé par une défaite. Florent Delay, l’entraîneur des gardiens de l’équipe adverse, a été un témoin privilégié de la scène : « Le joueur avait commencé par insulter le ramasseur, en le traitant de tous les noms avant de péter les plombs et de passer sa rage sur lui. De mon côté, j’ai été voir l’arbitre pour lui dire que ce qui s’était passé était grave. C’est à ce moment que des joueurs valaisans sont venus me prendre à partie. » En réalité, Serey n’a fait que sept matchs de suspension, soit une légère remise de peine après un repenti sincère. Ça paye, l’introspection.

6) Une amende trop salée

Si la plupart des contrevenants de ce top restent impunis, Mohammed Nosrati et Sheys Rezaie ont payé au prix fort une petite pincée de fesse déplacée. Le prix de leur amende : 500 millions de rials chacun, soit un peu moins de 30 000 euros. Accusés par la Fédération iranienne d’avoir commis « des actes immoraux » , les deux joueurs, coéquipiers au Persépolis Téhéran, ont été suspendus plusieurs semaines en janvier 2011. En cause, un palpage de postérieur passionné commis par Mohammad Nosrati sur son coéquipier, à l’occasion d’une célébration de but qui dérape un peu. Suite à ce geste, Mohammad Nosrati sera suspendu pour une durée indéterminée, tout comme le pincé, Sheys Rezaie, coupable lui d’avoir eu une étreinte trop prononcée avec un troisième joueur à l’occasion d’un nouveau but. Un incident qui rappelle que football et homosexualité entretiennent une relation orageuse. Encore plus en Iran.

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7) Une auto-gifle, ça compte aussi

Peu importe la manière, la personne visée ou l’intensité donnée, une gifle, c’est une humiliation. Elle mérite sanction. Le 13 février 2011, l’Équateur rencontre le Chili dans le championnat sud-américain des moins de 20 ans. Les Chiliens perdent 1-0 et commencent à perdre leurs nerfs. À ce moment précis du match, personne ne peut dire ce qu’il se passe réellement dans la tête du Chilien Bryan Carrasco. Lui non plus. Pourtant, son geste n’est pas anodin. Non, il ne simule pas, puisqu’il reçoit vraiment un coup. Alors pourquoi s’administre-t-il lui-même une gifle ? Certainement le goût de la simulation bien faite. L’arbitre n’est pas dupe, il voit bien la faute et sanctionne donc les Équatoriens pour non-assistance à personne en passe de se prendre une tannée.

8) Mamadou Niang gifle un supporter

On est en 2010, et la tension est à son paroxysme sur la Canebière. Après de longues années de disette, l’OM est tout proche d’un nouveau sacre en championnat. Tandis qu’il sort du camp d’entraînement de la Commanderie au volant de sa Ferrari noire, Mamadou Niang se voit assailli de supporters avides d’autographes. Vitres fermées, il tente de se frayer un chemin, mais son manque d’attention se paye cash. Un fan un peu trop assidu fout en effet un coup de pied à sa voiture chérie. S’ensuit une explication virile et franche : « Ne tape pas la voiture. » D’autres voix se font entendre : « Mamadou, ça fait deux heures qu’ils attendent, les gamins. » Dans l’imbroglio le plus total, le capitaine de l’OM lâche finalement une gifle à un autre supporter, soulevant une vague de protestations indignées. Malheureusement pour le Sénégalais, son geste était filmé. Devant l’ampleur prise par l’événement, le joueur tient rapidement à s’excuser. « Je regrette mon geste par rapport au supporter de Marseille, mais je n’ai jamais manqué de respect à un être humain. Les supporters n’ont pas tous les droits, mais c’est vrai que je n’aurais pas dû m’emporter. » José Anigo, le directeur sportif de l’OM, toujours du côté de la justice, a cette fois pris la défense de son joueur. « Par rapport à la vidéo qui circule sur internet sur l’incident de Mamadou Niang avec un supporter, le club soutient son joueur. Il n’y aura pas de sanction. »

9) La Suède entière humilie Wiland

À l’aube de l’Euro 2012, Johan Wiland offre un spectacle plutôt lubrique à ceux qui n’ont jamais joué au foot dans la cour de récréation. Le gardien remplaçant de la Suède perd un jeu à l’entraînement. Tradition suédoise oblige, il enlève son short et propose ses fesses à ses coéquipiers. Ces derniers doivent tout faire pour toucher la cible à l’aide d’un ballon. Et faire très mal, si possible. C’est la sanction du « fume-cul » . À l’époque, toute l’équipe de Suède participe à cette humiliation et, comme souvent, l’envie de punir sévèrement prend le pas sur l’objectif réel qui est de rougir son derrière. Wiland a eu chaud. Pour le coup, une prune généralisée aurait été de rigueur. On ne veut plus de « Cul Rouge » , ni de « 180 » en France.

10) Tomislav Bosek : La vraie claque punitive

En voilà une que Tomislav Bosec n’a pas volé. Après avoir marqué, l’attaquant croate de l’Inter Zaprešić veut célébrer son but avec ses supporters. Il court en furie, enjambe le panneau publicitaire et monte la rambarde afin de sentir la foule en délire. Il se souviendra de ce samedi 17 avril 2010 comme du jour où il en a pris une, pire que la plus humiliante qu’il n’ait jamais reçue de la part de son père. Bim, dans ta gueule. Oui, car avant de grimper aux tribunes, il faut bien penser à repérer SES supporters, et ne pas chambrer les adversaires. Footballistiquement parlant, cette rossée ne mérite aucune sanction. À voir la vitesse à laquelle il regagne le terrain, Tomislav a bien compris la leçon.

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