- Foot & Tatouages
Top 10 : Et si je fêtais ça avec un petit tatouage ?
En pariant qu’il se ferait tatouer s’il marquait face au Real Madrid, l’attaquant de Bruges Emmanuel Dennis a rappelé que l’alliance du souvenir footballistique et du tatouage ne donnait pas toujours naissance à des œuvres d’art. Heureusement pour lui, il n’est pas le seul qui gardera à vie la marque d’un pari perdu ou d’une décision un peu hâtive.
Mauricio Pinilla, la barre éternelle
En général, les joueurs de foot se font tatouer leurs grandes victoires. Le Chilien Mauricio Pinilla, lui, s’est fait graver dans la peau sa plus glorieuse défaite. À l’été 2014, le Chili et le Brésil se rencontrent en huitièmes de finale de la Coupe du monde. 1-1, 119e minute, Pinilla envoie une sacoche en direction du but qui s’écrase sur la barre de Júlio César. Un souvenir pas forcément heureux qui s’est retrouvé, de façon assez étonnante, dans le bas du dos de l’ancien joueur de Cagliari, avec l’inscription « À un centimètre de la gloire » .
Brice Samba sur la fesse d’un fan
« Si tu fais un clean sheet demain, je me fais tatouer ton nom sur le cul. » En balançant ça au gardien de Nottingham Forest Brice Samba sur Twitter, Luke Webster ne pensait probablement pas qu’il se retrouverait quelques jours plus tard avec « Samba » tatoué sur le postérieur. Sauf que l’ancien portier de Caen a gardé sa cage inviolée face à Derby County et que, homme de parole, Luke a dû tenir son pari. Beau joueur.
Oh mannn ??? thats terrible but I love it at the same time (the tattoo, not your arse) ? see you soon hopefully, we’re linked for ever ?? https://t.co/miUrNYMYqi
— Samba brice (@samba_brice) August 29, 2019
N’Golo Kanté sur un dos
Il ne croyait tellement pas en la victoire des Bleus à la Coupe du monde qu’il a parié qu’il se ferait tatouer « N’Golo Kanté » dans le dos en cas de sacre. Et le karma l’a puni. La France championne du monde, le dénommé Alain Bulteel a dû tenir son pari, et s’est même fait tatouer le visage du joueur de Chelsea. Un tatouage certes éphémère, comme il l’a confié aux Dernières Nouvelles d’Alsace, mais une belle leçon de vie. Champions du monde, mon frère.
L’ego trip de Leroy Sané
Se faire tatouer un trophée qu’on a soulevé ? Trop mainstream. Se faire tatouer le visage de sa mère ou de sa sœur ? Aucun intérêt. Non, quand Leroy Sané s’est décidé à passer sur la chaise du tatoueur, c’était pour se faire tatouer une ÉNORME fresque de lui-même inspirée d’une célébration de son but contre… Monaco, en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Le genre de décision qu’on regrette quand on se fait éliminer au match retour.
Ross Barkley, la mémoire sélective dans la peau
Ross Barkley s’est fait tatouer pour la première fois à 14 ans. Oui, c’est jeune. Et oui, ça laisse forcément beaucoup de place aux erreurs de jeunesse. Alors depuis quelques années, le joueur de Chelsea fait table rase du passé et commence à effacer quelques-unes de ses encres encombrantes. Il a notamment fait effacer une suite de chiffres romains sur son bras droit, « XX-VIII-MMXI » , qui correspondait à la date de son premier match en pro avec Everton, le 20 août 2011. On veut faire un « break » avec son ex, Ross ?
Eljero Elia, la boulette
Les photos de tatouages criblés de fautes d’orthographe pullulent sur les internets et, avouons-le, on a tous déjà perdu quelques minutes à les parcourir en soufflant du nez. Sauf qu’en théorie, ce genre de mésaventure n’arrive pas aux personnes assez fortunées pour se payer les services d’un artiste de qualité, si ? Allez dire ça au Néerlandais Eljero Elia, qui est passé chez le tatoueur pour fêter la victoire de Feyenoord en Coupe des Pays-Bas, et qui a non seulement mis la mauvaise date, mais s’est aussi gouré dans l’orthographe de son propre club. Heureusement, son tatouage célébrant le sacre de « Fenenoord » le « 24-05-2016 » a vite pu être rattrapé pour rendre hommage à celui de Feyenoord, le 24 avril 2016.
Tat’s a shocker! Feyenoord’s Eljero Elia suffers a tattoo disaster after getting facts wrong https://t.co/QgWnx4UPHJ pic.twitter.com/Ixgns6Nw5L
— MailOnline Sport (@MailSport) May 5, 2016
Mark Clattenburg, la médaille en chocolat
Parce que les joueurs n’ont pas le monopole des tatouages, Mark Clattenburg a fait un tour chez le tatoueur pour immortaliser ses coup de sifflets en finale de la Ligue des champions et de l’Euro en 2016. L’arbitre anglais a également un tatouage représentant les Jeux olympiques, dont il a arbitré la finale en 2012. Pourquoi pas. Après tout, l’arbitre d’une finale reçoit aussi une médaille.
Manchester City, champion d’Europe 2011 ?
Il faut faire quelque chose pour éloigner les fans de foot anglais des salons de tatouage. En août 2009 (!), le fan de Manchester City Kirk Bradley était tellement sûr que son club remporterait la Ligue des champions en 2011 qu’il s’est fait tatouer le trophée sur le bras, avec la mention « Manchester City, 2011 Champions League winners » . Évidemment, cette décision a été prise dans un pub. Évidemment, Manchester City n’a pas gagné la Ligue des champions cette année-là. Et évidemment, ce brave Kirk ne devrait jamais, sous aucun prétexte, se mettre aux paris sportifs.
City fans tattoo’s… Manchester City Ligue des champions Winner 2011 pic.twitter.com/azgP8jWfGQ
— UnitedIndonesia Solo (@UtdIndonesiaSLO) March 25, 2014
Deux épiphanies
Dans le même genre que notre fan de Manchester City, c’est au pub que Jamie Richardson a été frappé par une « épiphanie » alors que l’Angleterre roulait sur le Panama, en match de poules de la Coupe du monde. « À 5-0, ça m’a frappé : l’Angleterre va gagner cette Coupe du monde. Fais-le toi tatouer, et ils la ramèneront à la maison » , confiait-il au Straits Times. La suite de l’histoire ? L’Angleterre a fini au pied du podium, et Jamie s’est retrouvé avec une belle source de regrets sur le ventre. Le pire ? Jamie a récidivé l’an dernier, en se tatouant que Leeds allait remporter les play-offs de Championship. Irrécupérable.
WATCH: English superfan, Jamie Richardson, gets ‘World Cup Winners’ tattoo after epiphany’It’s coming home’Read more: https://t.co/NJ4B4jl9ut pic.twitter.com/JOyFe9xWgg
— euronews (@euronews) July 5, 2018
Román Torres, le trophée, mais pas seulement
La plupart des footballeurs qui se font tatouer après un match le font après avoir gagné un trophée, et se contentent généralement dudit trophée ou d’une petite date. Román Torres, vainqueur de la MLS Cup en 2016 avec Seattle, a lui aussi décidé de se faire tatouer le trophée… et lui-même, le soulevant. Moins mégalo que Leroy Sané, mais pas loin.
Roman Torres, marquer of winning penalty shot against #TFC at the #MLSCup, got a tattoo… of himself… celebrating. pic.twitter.com/3keyvMLRzF
— Evanglista Sports Mp (@E_S_Maple) December 27, 2016
Par Alexandre Aflalo