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Top 10 : Disparus en 2011

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Top 10 : Disparus en 2011

Il n'y a pas qu'Amy Winehouse et le News of the World qui nous ont quitté depuis le début de cet été 2011. Quelques clubs, au passé plus ou moins prestigieux, ont également dû tirer leur révérence. Putain de crise économique.

1. FC Gueugnon (France)

En 2000, le FC Gueugnon remporte la Coupe de la Ligue. Un événement historique qui lui permet, entre autres, de participer à la Coupe de l’UEFA. Mais il ne s’agit pas d’un tremplin : l’équipe sombre en effet dans les profondeurs du National. En 2009, Tony Vairelles propose un projet pour aider financièrement le club. Vendu. Gueugnon prospère à nouveau, remonte en Ligue 1, fait signer Ibrahimovic et Iniesta, et remporte la Ligue des Champions. Non, en vrai, au bout d’un an de gestion, les Forgerons sont relégués en CFA par la DNCG, avant d’être repêchés en appel. Mais la saison 2010-11 est une cata. Le 8 avril, avec plus un rond en poche, l’équipe est dissoute par le tribunal de Mâcon. L’avenir est en Division d’Honneur (D6). Toujours avec Tony Vairelles ?

2. Sporting Toulon Var (France)

Il fut un temps où le SC Toulon existait dans le panorama des clubs de Ligue 1. Dans les années 80, l’équipe emmenée par Delio Onnis (meilleur buteur de D1 en 1984) obtient d’excellents résultats, comme une cinquième place en 1988. Mais l’âge d’or est de courte durée. L’équipe sudiste est reléguée en deuxième, puis en troisième division. Pire encore, en 1999, endetté jusqu’au cou, le Sporting est rétrogradé en CFA2, puis réduit à néant en cours de saison. L’équipe 2, qui adopte le nom de Sporting Toulon Var, reprend le flambeau, et parvient à remonter jusqu’en National en 2005. Candidats à la montée en Ligue 2, les Jaune et Bleu, toujours aussi fauchés, sont finalement exclus, en juillet 2011, de toute compétition nationale. Le club a fait appel. Au mieux, ce sera la DH. Au pire, le week-end devant Canal.

3. Atletico Roma (Italie)

Lors de l’été 2010, la Cisco Roma (ex-Lodigiani) change de nom et devient l’Atletico Roma. Objectif : s’imposer comme la troisième équipe romaine de Serie A. La saison est excellente. L’Atletico Roma termine à la troisième place de Lega Pro 1, et joue les barrages pour accéder à la Serie B. Qualifiée pour la finale, l’équipe chute à 90 minutes d’une historique promotion, en s’inclinant face à la Juve Stabia. C’est alors la chute. Le 17 juillet, le Conseil Fédéral de la Figc exclut l’équipe du championnat à cause d’un manque de structures. Le président fait appel mais ne peut s’engager à avoir un nouveau stade en deux mois. Le 25 juillet, son appel est rejeté. L’Atletico Roma devra renaître dans le championnat d’Excellence laziale (D6). Sous un nouveau nom ?

4. Ravenna (Italie)

Dans deux ans, le Ravenna Calcio aurait fêté ses 100 ans. Un centenaire qu’il n’atteindra jamais. Cette équipe historique, dont le meilleur résultat est une huitième place en Serie B (1996-97), ne pourra plus rêver à une arrivée parmi l’élite. 14ème au terme de la dernière Lega Pro, Ravenna subit, comme l’Atletico Roma, les foudres du Conseil Fédéral au terme de la saison. Le scandale des paris clandestins retarde le rachat du club, qui arrive le 1er juillet, avec plus d’un mois de retard. Du coup, le 18 juillet, la Fédération décide de refuser son inscription au championnat, à cause d’un retard de paiement de deux jours. Le club fait appel, sans succès. Le 25 juillet, Ravenna est officiellement hors du football.

5. Salernitana (Italie)

A la fin des années 90, la Salernitana accède pour la deuxième fois de son histoire à la Serie A. Le bonheur ne dure qu’un an, puisque le club de Salerne redescend immédiatement en B. S’en suivent des années de flou, et une première banqueroute en 2005, qui entraîne une relégation arbitraire en troisième division. Le club remonte, puis fait l’ascenseur. Cette saison, elle accède à la finale des plays-offs pour remonter en Serie B, mais perd face au Hellas Vérone. Mais les problèmes financiers sont trop grands. La Salernitana croule sous les dettes, et n’a plus les moyens de survivre. Avant même d’être exclue, elle se déclare en faillite. La Salernitana n’est plus. Un nouveau club verra le jour la saison prochaine : le Salerno Calcio. En Serie D.

6. Universidad Las Palmas (Espagne)

Un grand nombre de clubs espagnols est actuellement englué dans la crise économique. Heureusement, la plupart survivent grâce à la Ley Concursal, une loi permettant de suspendre le paiement des dettes sans être déclaré “en faillite”. Mais il arrive que le cas soit désespéré. C’est arrivé à l’Universidad Las Palmas, club de troisième division espagnole fondé en 1994. Lors de ses quatre premières années d’existence, Las Palmas gravit les divisions et se retrouve en D3, puis en D2, en 2000-01. Après s’être finalement stabilisé en D3, le club accumule les dettes jusqu’à atteindre un point de non-retour, cette saison. Début juillet, il est relégué en D4 pour cause de salaires impayés, puis totalement dissous le 7 du même mois. Dur dur, de ne pas avoir les faveurs du Roi.

7. FC Sachsen Leipzig (Allemagne)

Plus de cent années d’existence envolées. C’est la triste histoire du FC Sachsen Leipzig, club allemand créé en 1899 sous le nom originel de Britannia 1899 Leipzig. Championne de RDA en 1951 et 1964, l’équipe prospère jusque dans les années 80. En 1990, après la réunification de l’Allemagne, elle fusionne avec le BCG Chemie Böhlen et prend le nom du FC Sachsen Leipzig. A partir de là, l’ancien club de RDA évolue dans les ligues régionales, et remonte petit à petit jusqu’à la troisième division, entrevoyant l’espoir d’un incroyable retour parmi l’élite. Mais en 2011, le FC Sachsen Leipzig n’a plus d’argent. Le président, aidé par la ville, tente un dernier assaut pour s’inscrire en D5, mais l’inscription lui est refusée. Prends ça le mur de Berlin.

8. FC Unirea Urziceni (Roumanie)

En septembre 2009, l’Europe découvre l’Unirea Urziceni, un club roumain qui vient, pour la première fois, d’être sacré Champion de Roumanie. L’équipe se retrouve propulsée en Ligue des Champions. Avec Dan Petrescu aux manettes, elle se paye de luxe d’aller taper les Rangers à l’Ibrox Stadium (4-1) et passe finalement à un point de la qualification en huitièmes. Cette même année, Urziceni frôle à nouveau le titre de champion. Mais en 2010-11, c’est la dégringolade. Les Blanc et Bleu sont obligés de vendre des joueurs pour combler les dettes. L’effectif est affaibli, et Urziceni sombre jusqu’à la relégation. En juillet, le président Bucsaru n’a même pas les moyens d’inscrire le club à la D2. Deux ans après avoir brillé en C1, Urziceni appartient déjà au passé. Tristeţe.

9. Sporting Fingal (Irlande)

L’histoire d’un club météorite. Le Sporting Fingal est fondé en 2007, dans un quartier du nord de Dublin. C’est Liam Buckley, l’ancien coach des Shamrock Rovers, qui entraîne l’équipe. En 2008, le club doit participer pour la première fois à la D3 irlandaise. Mais au dernier moment, il se retrouve promu en D2 à cause du forfait de Kilkenny City. Un an plus tard, le Sporting Fingal monte en première division et remporte même la FAI Cup, ce qui lui donne le droit de participer à l’Europa League. Mais en février 2011, le conte de fée s’arrête. A cause d’une forte crise économique, le club ne peut pas continuer à exister et tous les contrats sont rompus. Bref, mais intense.

10. Saturn Oblast Moscou (Russie)

Trop triste de perdre un club avec un nom aussi classe. Son écusson a la forme de la planète Saturne, et son surnom, “les Aliens”, envoie du lourd côté charisme. Club attaché à l’image soviétique par excellence, le Saturn Oblast Moscou, aussi connu sous le nom de FC Saturn Ramenskoye, a campé dans le ventre mou de la première division russe pendant de nombreuses années. Ennemi juré du Lokomotiv, les derbys entre les deux clubs étaient peut-être les plus chauds de la capitale. En 2011, son président, l’ancien chef de l’Armée Rouge Boris Gromov, ne parvient pas à combler les dettes. Cette formation historique déclare banqueroute et, comme l’indique le règlement russe, est rayée de la carte. Le nom du Saturn continuera à exister via l’équipe réserve, le Saturn 2, actuellement en D4. Saturn funéraire.

Eric Maggiori

Qu’est-ce qui empêche les footballeurs de faire grève ?

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