Top 10 : Cyber-vannes

1) Chelsea/PSG/OM

Le PSG s’y est vu trop tôt. Son community manager aussi. Alors que Paris vient de dominer Chelsea en quart de finale aller de la Ligue des champions (3-1), le club parisien ose l’excès de confiance. Un péché d’orgueil qui va se retourner contre eux aussi rapidement qu’une frappe de raccroc de Demba Ba. Sobres, les Anglais se contenteront d’un message empreint de flegme. Pas l’OM, qui saute sur l’occasion pour enfoncer son meilleur ennemi, avant d’effacer toute trace de son attaque sournoise. Le PSG, lui, pleure encore cette désillusion maximisée par l’arrogance. Et peine encore à se consoler avec un porte-clé acheté en bas du funiculaire des Abesses.

#PARISCHAMPIONSDREAM pic.twitter.com/PsZizDpn9q

— PSG Officiel (@PSG_inside) 2 Avril 2014

H-2! #CHEPSG pic.twitter.com/1O1mqashrd

— PSG Officiel (@PSG_inside) 8 Avril 2014

What a contest @PSG_inside. Good luck for the rest of the season. #CFCPSG #CFC

— Chelsea FC (@chelseafc) 8 Avril 2014

2) Chelsea/Arsenal

Chelsea a en revanche eu moins d’égard pour son homologue d’Arsenal. Faisant référence à la rencontre entre les Gunners et Anderlecht du 4 novembre dernier et durant laquelle Arsenal s’était fait rejoindre au score (3-3), le club de José Mourinho a décidé de remuer le couteau dans une plaie béante à l’occasion de sa démonstration face à Schalke : « LesBluesà la recherche d’un 4e but, conscients qu’un avantage de 3-0 peut être dangereux en Ligue des champions. » Une petite pilule bleue.

The Blues going for goal number four here aware that a 3-0 lead can be a dangerous one in the @ChampionsLeague. #CFCLive

— Chelsea FC (@chelseafc) 25 Novembre 2014

3) Juventus/Atlético

La Juventus serait-elle un poil susceptible ? Après présentation de son « palmarès » en championnat d’Italie à la veille de la rencontre de Ligue des champions face à l’Atlético Madrid en octobre dernier (0-1 Madrid), la Vieille Dame a tenu à rectifier une information selon elle erronée. Non, la Juve ne dispose pas de 30 titres dans l’escarcelle, mais bien de 32, les Scudetti 2005 et 2006 lui ayant été retirés injustement. L’Atlético devrait pourtant le savoir : truquer n’est pas jouer.

Little bit of Banter between two clubs! pic.twitter.com/BUXF3jpy9h

— The Madridistas (@RMadridNation) 1 Octobre 2014

4) West Bromwich/Manchester United

Le parcours de Marouane Fellaini avec les Red Devils n’a pas été courounné de succès depuis son arrivée. Payé à prix d’or, le milieu (ou numéro 10, ou attaquant, on ne sait plus trop) n’a pas eu le rendement espéré, même si ses performances tendent à l’amélioration. Le 20 octobre dernier, West Bromwich, opposé à United en Premier League, n’a d’ailleurs pas hésité à souligner les difficultés du Belge juste avant son entrée sur le terrain. Pas de bol, Marouane égalisait à peine 3 minutes plus tard, ramenant Manchester à 1-1. Excitez la bête, elle reviendra plus forte.

Fellaini has now taken his tracksuit off, fortunately he has a Man Utd strip on underneath #WBAMUN

— West Bromwich Albion (@WBAFCofficial) 20 Octobre 2014

5) OL/ASSE

On savait JMA maître du tweet-game. Et il semblerait que la mauvaise foi arrosée d’arrogance ait touché jusqu’au compte officiel de l’OL. Après la lourde défaite à Saint-Étienne (3-0), le club a préféré un rappel de l’historique des confrontations entre les deux clubs à une dignité silencieuse. Un peu comme le mec qui perd à PES et rappelle qu’il a remporté les 5 matchs précédents.

Rien à dire, beau match de l’@ASSEofficiel. Rendez-vous en 2034 pour la prochaine… #ASSEOL #Derby

— Olympique lyonnais (@OL) 30 Novembre 2014

6) Bayern Munich/Dortmund

Le Bayern Munich ne saurait se contenter d’un triomphe modeste. Encore moins face à son rival Dortmund. Vainqueur de la Ligue des champions 2012-2013 face au Borussia (2-1), Munich récidive dans la privation de titre en Coupe d’Allemagne (2-0), quasiment un an jour pour jour après son succès européen. Le scénario du match – un but de Robben en fin de match – étant vaguement similaire, le club bavarois a fait chauffer son potentiel farceur sur son compte Instagram. L’influence de Francky la routourne sans doute.

7) Rennes/Nantes

Le coup de com’ était osé. Pour attirer de nouveau dans son enceinte, le Stade rennais avait lancé l’an passé une campagne pleine de doubles sens à base de canards en plastique. Inspiré, le club breton avait déballé de nouveau les coquins pour canarder le FC Nantes juste avant le derby. Une provocation faisant écho au parcours en L2 des Jaunes à laquelle l’adversaire du soir s’était décidé à répondre, soulignant par la même occasion l’absence de palmarès des Rouge et Noir. Prends-ça, François.

8) Manchester United (décidément)/Aberystwyth Town FC

Les déboires de Manchester United la saison passée ont fait marrer jusqu’au pays de Galles. Non qualifiés pour la Coupe d’Europe, les Red Devils ont subi les quolibets d’un nain du football européen, le Aberystwyth Town FC, qui, en remportant la Coupe nationale, s’est arrogé le droit de rejoindre les tours qualificatifs de la Ligue Europa. Sourires de sortie dans le bus, les joueurs de l’effectif ont pourtant rapidement ravaler leur fiel, à la suite d’une double confrontation désastreuse face à Derry (9-0), club nord-irlandais. Attention, un homme sur la photo a senti venir le coup.

Hey @ManUtd , we are all off to Europe… Are you??? @EuropaLeague pic.twitter.com/xRBdzVTOeK

— Aberystwyth Town FC (@AberystwythTown) 1 Juillet 2014

9) Newport/Lincoln

Quand l’administratif se perd sur le bureau d’un secrétariat inondé par les documents, les moyens les plus directs restent encore les plus efficaces. Annonçant le départ de son joueur Jake Thomson vers Lincoln City, le club de Newport s’est fait rappeler à l’ordre par son homologue, qui préfère subordonner les effets d’annonce aux signatures. Ainsi est-il venu rappeler à son homologue que le prêt d’un mois n’avait pas encore fait l’objet d’un accord contractuel entre les deux parties, la faute au non-envoi des documents. Une technique efficace qui mériterait d’être transposée à certaines administrations publiques.

Transfer window banter between clubs! pic.twitter.com/WmzhdieI

— Mathew Williams (@thegingerswan) 2 Janvier 2013

10) Servette FC/Lausanne

En Suisse, la neutralité est souvent de rigueur. Pourtant, le Servette FC a décidé d’opérer un revirement dans son approche de la communication. Nouveau contenu, interaction accrue : le club de Genève s’est mis à la pointe à l’orée de la saison 2014-2015. Après la rencontre remportée face au Lausanne Sport (2-1), la stratégie a été poussée plus loin encore en adressant un message d’ « encouragement » à son adversaire du soir. Mais troubler les internets par un excès de moquerie semble faire peur dans le pays. Ainsi, le tweet a été retiré aussitôt après publication, provoquant une mini-polémique : « Nous avons estimé après coup que notre tweet pouvait être mal interprété, notamment au regard des valeurs de respect que promeut le Servette FC, on a alors décidé de le supprimer. Au final, on aurait mieux fait de le laisser. On en aurait sûrement moins parlé » , expliquait ainsi le responsable multimédia du club en août dernier. À la vue de la violence des propos tenus en 140 caractères, la décision fait pourtant sens.

Tactique : avec Flick, déjà le divertissement