- Top 10
Top 10 : CSC
Indice chez vous : gauche. Top ! Je suis le 3e meilleur marqueur de Manchester United avec 11 buts. Buteur complet, je score du droit, du gauche, du crâne, voire du tibia. Jouissant d'une mauvaise réputation, on me traite de félon, judas, mouchard, voire même de collabo. Je suis...je suis...le contre-son-camp. Et le Bayern devrait se méfier ce soir.
1/ Andres Escobar, USA/ Colombie, 22 Juin 1994
« Il veut se faire tirer dessus en commettant une telle erreur ! » . L’ironique Alan Hansen ne croyait pas si bien dire en commentant pour la BBC le but contre-son-camp d’Escobar lors de la World Cup 94. La Colombie perd 2-1. Dix jours plus tard, Escobar se fait descendre au pays, dans sa ville natale de Medellin. L’humour anglais à son meilleur.
2/ Jamie Pollock, Manchester City/ QPR, 25 avril 1998
Le même que Gascoigne. Du mauvais côté. Sombrero au-dessus de l’attaquant et lob du gardien, de la tête s’il vous plaît, sans que le ballon ne touche terre. Mais Vidéo Gag a dû prêter la bande image à Téléfoot, car ce but a des conséquences sportives. Il envoie City en troisième division britannique et permet, du même coup, aux Queens Park Rangers de se maintenir. Conséquence logique, lors d’un sondage sur le site des QPR, les supporters ont élu Jamie Pollock « homme le plus influent de ces 2000 dernières années » devant Sir Alex Ferguson et Jésus.
3/ Frank Queudrue, Bastia/ Lens, 7 avril 2001
Le plus beau CSC du foot français. D’autant qu’il implique deux monuments inscrits au patrimoine footballistique hexagonal : Frank Queudrue et Guillaume Warmuz. Le RC Lens mène 3-0, dont un doublé du vrai El Hadji-Diouf. Match sans enjeu donc, jusqu’à ce que Frank Queudrue ne décide de mettre fin à une partie de flipper en dégageant de toutes ses forces la gonfle. Vous connaissez la suite.
4/ John Arne Riise, Liverpool/ Chelsea, 22 avril 2008
Pas le plus beau. Un qui compte cependant. Demi-finale aller de Champions League. Dernière minute du temps additionnel. Les Reds touchent du doigt le score parfait. 1-0 maison. Et c’est là qu’on place le mais. Salomon Kalou tente un centre qu’aucun Blue ne suit. Riise si. Au retour, Liverpool perd 3-2 après prolongation. Et après, il y en a encore à se demander pourquoi les roux ont mauvaise réputation.
[page]5/ Kakha Kaladze, Italie/ Géorgie, 5 septembre 2009
Deux pour le prix d’un. Le tout en onze minutes chrono. Critiqué au Milan, Kakha a une revanche personnelle à prendre. Elle attendra. Ce soir de phase éliminatoire au Mondial 2010, le Géorgien marque par deux fois contre son camp. Et deux buts pas dégueu’… s’il avait eu le maillot bleu. Score final : 2-0.
6/ Lee Dixon, Arsenal/ Coventry, 1991
Un lob à montrer dans toutes les écoles d’attaquants. Dixon a le temps, l’espace et plein de possibilités de relance. Pourtant, il décide de la redonner à David Seaman. Pas à ras-de-terre. Trop simple ! Lee opte plutôt pour la transversale à la louche dans un style très Beckham.
7/ Pavol Durica, Debrecen VSC/FC Fehérvar, 27 mars 2008
Il y aurait des parieurs en ligne chinois derrière que ça n’étonnerait personne. Sombre finale de Magyar Kupar. Comprendre : Coupe de Hongrie. Debrecen a perdu 2-1 à l’aller contre le FC Fehérvar et reçoit donc chez elle pour le match retour. Les visiteurs sont à 4 minutes de la prolongation contre le champion en titre lorsque l’arbitre siffle un penalty pour les locaux. La suite, même Jacques Glassman n’aurait fait mieux.
8/ Tony Popovic, Crystal Palace/Portsmouth, 11 septembre 2004
Sors de ce corps Johan Cruyff ! Crystal Palace perd 2-1 mais revient bien dans le match jusqu’à ce centre au cordeau de Steve Stone. C’est là que le capitaine des Eagles, Tony Popovic, entre en action et dépose le ballon dans son petit filet opposé d’une splendide aile de pigeon.
9/ Wong Yun, France/Chine, 7 juin 2006
Dernier match amical avant de s’envoler en Allemagne. Les Bleus peinent face à un adversaire vivace. Un but partout à la fin du temps réglementaire et une jambe en moins pour le Djib’. Sur un centre inoffensif de Ribéry, Wang fait dans le classique. Il dévisse et loge le ballon dans la lulu. Domenech mergitur.
10/ Chris Brass, Bury/Darlington, 22 avril 2006
Jamais personne ne souhaiterait cela, même à son pire ennemi. Le match n’a pas grande importance, mais le but mérite sa place dans cette liste. D’autant que dans l’histoire, le funeste Chris Brass s’est pété le nez. In your face !
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