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Top 10 : Claques de footballeurs
Trois gifles. C'est ce qu'a offert sous le coup de la colère Franck Ribéry à Patrick Guillou, consultant de beIN Sports, après la défaite du Bayern Munich au Borussia Dortmund. Mais de qui le Français a-t-il bien pu s'inspirer ?
Pas une première. Avant son coup de sang sur Patrick Guillou, Franck Ribéry avait déjà testé le contact main-visage. Comme en décembre 2012 face à Augsbourg, contre qui il a été expulsé après avoir servi Mario Gómez pour le but du break. En 2014, Daniel Carvajal avait également goutté à la paume du Français. « Oui, j’ai donné une baffe, mais je ne regrette pas mon geste » , avait réagi le coupable. Un mec qui assume.
Au premier visionnage, on pourrait croire que les deux membres de la sélection italienne s’amusent comme des gosses. En réalité, le conflit va un peu plus loin que ça : Mario Balotelli et Thiago Motta s’engueulent comme des gosses. Nuance. En effet, l’attaquant défait la cravate du milieu, qui demande des comptes et finit par en coller une à l’attaquant, qui demande des comptes et fait la gueule au milieu. #enfantillage.
« On en a gros ! » , prévenaient Perceval et Karadoc dans Kaamelott à l’intention de l’autorité quand ils sentaient que l’énervement les faisait vriller. Diogo, lui, n’a pas su se contenir en mars 2011… et le coup est parti, entraînant stupéfaction de l’arbitre assistant et carton rouge. La quête du Graal, ce sera pour plus tard.
Autre style, autre classe, autre objectif. Quand un capitaine cogne gentiment son partenaire cadet qui vient de marquer un but, c’est une façon de le féliciter. Mais c’est aussi une manière de lui dire qu’il faut continuer à se bouger et arrêter de faire le con. Parce que la cour de récré, c’est du passé.
Bien avant Ribéry, Diego Maradona s’était déjà accroché physiquement avec un journaliste. Mais là où l’Argentin a fait fort, c’est qu’il avait réalisé son geste en public. « C’est le premier jour que je passe avec mon fils.(…)Je suis heureux en famille alors fichez-moi la paix ! » beuglait-il d’abord dans sa voiture face aux caméras. Avant de descendre, d’insulter sa victime d’ « imbécile » et de lui montrer quelques étoiles.
Elle est belle, elle est violente, elle est spontanée, et elle a mis son adversaire à terre en une seconde chrono. Malheureusement, la baffe de Wayne Rooney n’en demeure pas moins théâtrale. Fight !
27 juillet 2013. Pep Guardiola, qui vient d’arriver au Bayern Munich, dirige son premier match officiel avec les Bavarois après avoir passé son été à réclamer la venue de Thiago Alcântara. Caprice accepté, l’Espagnol rejoignant l’entraîneur et participant à cette rencontre de Supercoupe d’Allemagne perdue. Durant laquelle son coach le motive à sa façon. Elle a l’air douloureuse, tout de même.
Joueur, Gennaro Gattuso aimait se battre. Désormais sur le banc, le technicien conserve une partie du bon vieux temps au fond de lui en cognant régulièrement ses poulains, Riccardo Montolivo et son adjoint en tête. Quand ce n’est pas le contraire, comme en janvier dernier après une victoire sur la Lazio. « Je voulais juste les rendre heureux, surtout les joueurs en colère contre moi, car ils sont sur le banc, justifie l’Italien. Ils ont eu la chance de me gifler. » Une chance… seulement s’il n’y a pas de réponse derrière.
Gattuso SUPER MASTERCLASS:He is asked why the after match celebration getting slapped in the middle of the team:Gattuso: « I just want to make them happy, especially the players angry with me because are on the bench, so now they have chance to slap me » pic.twitter.com/KsBGR0lvw0
— Tancredi Palmeri (@tancredipalmeri) 28 janvier 2018
Et hop, en toute discrétion. Simple et efficace. À l’image du personnage.
Acte 1, Scène 1. Nicolas Anelka, joueur de football professionnel exerçant au club du Paris Saint-Germain, et Sébastien Tarrago, journaliste sportif exerçant pour le magazine L’Équipe, se retrouvent à la sortie d’un entraînement.
« Bonjour.
– Qu’est-ce que t’as, toi ?- Bah on m’a appris à être poli, alors je dis bonjour.
– Mais t’as vu ta gueule ? Je ne vois pas pourquoi je te dirais bonjour. »
Entracte, marquée par des insultes.
Acte 1, Scène 2. Nicolas Anelka et Sébastien Tarrago sont toujours au même endroit.
« Qu’est ce que tu veux ? Que je te foute une tarte dans la gueule ? – Vas-y, c’est ce qu’il y a de plus intelligent à faire. » (Gifle)
Fin de l’acte 1.
Par Florian Cadu