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Top 10 : Ces transferts qui ont provoqué la haine

PP, AD et MG
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Top 10 : Ces transferts qui ont provoqué la haine

« Il serait temps de se remettre de mon transfert à Arsenal. » À l'aube du derby londonien, Sol Campbell revient comme chaque année au centre des débats. Avec cette phrase, le Judas des Spurs ne risque pas de calmer les esprits, au contraire. Entre grands ou petits clubs, qu'ils concernent des joueurs lambdas ou de classe mondiale, retour sur ces transferts qui ont enflammé la Premier League. Non à l'amour du maillot !

Rio Ferdinand de Leeds à Manchester United

Rio Ferdinand est un homme de records. Déjà détenteur du titre honorifique de défenseur le plus cher du monde à 22 ans, après son transfert retentissant de West Ham à Leeds, pour 18 millions de livres (29 millions d’euros à l’époque), le défenseur remet cela deux ans plus tard. Auteur d’une très belle Coupe du monde 2002, malgré l’élimination des siens face au Brésil, Ferdinand tape dans l’œil de Ferguson, qui n’hésite pas à débourser 30 millions de livres (46 millions d’euros à l’époque) pour débaucher le capitaine de son grand rival, faisant du grand Rio le joueur anglais le plus cher de l’histoire. Un transfert jamais pardonné par les fans de Leeds, puisqu’il coïncidera étrangement avec la longue descente aux enfers des Whites, relégués en 2004, et qui n’ont jamais remis les pieds en Premier League depuis. Pendant ce temps-là, Rio cherche de la place dans son armoire à trophées, après avoir remporté six titres de champion et une Champions League, entre autres.

Jermain Defoe, de West Ham à Tottenham

Qu’on se le dise, Jermain Defoe a quitté Tottenham en idole cet hiver. Et pourtant, c’est en paria que le natif de Londres débarque à White Hart Lane. Fort d’une belle saison 2002/2003 réalisée avec son club de West Ham United où il inscrit 14 pions, le joueur de 21 ans écrit une lettre à la direction des Hammers. Son souhait ? Être transféré suite à la relégation du club en Championship. « Autant que j’aime West Ham United, je pense que c’est maintenant le bon moment pour moi d’avancer dans ma carrière. Il s’agit là d’une décision de carrière. Je suis très ambitieux et j’ai faim d’atteindre le plus haut niveau de jeu. » Sa demande sera dans un premier temps rejetée par les dirigeants londoniens, mais les Spurs ont déjà repéré ses envies de départ. Les écarts de conduite et le divorce étant déjà consommés avec les supporters, West Ham accepte de céder son attaquant au mercato hivernal. Complètement marteau.

Brian Kidd, le traître de Manchester

De tout Manchester, Brian Kidd est sûrement la plus grosse girouette que le Royaume ait jamais connu. En tant que joueur déjà, le buteur n’a pas des goûts qui inspirent la fidélité. Après onze ans de bons et loyaux services, il quitte Manchester United pour Arsenal, où il restera deux ans. Pas en reste, le mec revient sur les terres de son enfance, mais pas dans le même club. Accueilli par City, tous les Red Devils lui en veulent comme personne. À la fin de sa carrière aux States, on se dit que l’attaquant mancunien va finir par s’assagir. Ben non. Désormais entraîneur adjoint, il retourne à Manchester United pour officier entre 1991 et 1998. Et devinez où il crèche actuellement ? Manchester City. Un type qui n’a clairement pas peur des menaces.

Emmanuel Adebayor, d’Arsenal à Manchester City

Venu à Arsenal pour épauler Thierry Henry en attaque, le Togolais devient rapidement l’attaquant numéro un des Gunners suite au départ de Titi. Élevé au rang de star du club, l’Épervier prend la grosse tête et souhaite rallier le nouveau riche d’Angleterre, Manchester City. Écœurés, les fans doivent laisser leur buteur quitter les bords de la Tamise, un juteux contrat de 700 000 euros mensuels l’attendant à Manchester. Même Arsène Wenger est résigné. « Nous perdons un excellent joueur. Je suis persuadé qu’il va donner un plus à City. » En réalité, c’est un sacré coup de pute que le néo Citizen va faire à son ancien propriétaire. Au City of Manchester Stadium, le buteur inscrit un but qui restera dans les annales. Très remonté, il va fêter son but devant le kop visiteur afin de narguer ses fans. Il reçoit divers objets comme des tabourets, des sièges et des bouteilles en réponse à cette provocation. Pas en reste dans le match, le mec donne volontairement un coup de pied à Robin van Persie et une gifle à Alexandre Song, ce qui entraînera une suspension de trois matchs ferme suite à une enquête de la FA. Faut pas pousser…

Nick Barmby, d’Everton à Liverpool

Et oui, même dans la région de la Mersey, il y a des mecs assez fous pour changer de club sans changer de ville. En débarquant de Middlesbrough, Nick Barmby est un milieu de terrain respecté chez les Toffees d’Everton. En posant ses valises pour la saison 1996/1997 dans le plus vieux club de la ville, tous les Liverpuldiens pensent que le milieu de terrain a fait son choix. Mais à vrai dire, l’international anglais se fout des rivalités historiques : quatre ans après son arrivée à Liverpool, il est transféré chez les Reds. Éthiquement, c’est limite, mais sportivement, la décision est compréhensible. Les chiffres lui donneront raison : le joueur récupérera deux trophées en deux ans, avec une League Cup et un Charity Shield en 2001. Le choix du succès.

Andy Cole de Newcastle à Manchester United

Durant la saison 94/95, Andy Cole est une star incontestée de la Premier League. L’attaquant de Newcastle fait trembler toutes les défenses du pays, et marque partout, tout le temps. Son ratio de but (68 buts en 84 matchs) avec Newcastle est alors hallucinant, et les Magpies, à défaut d’être de sérieux prétendants pour le titre, sont presque assurés de disputer la Coupe de l’UEFA. Mais Alex Ferguson flaire le bon coup et aligne 6 millions de livres et Keith Gillepsie (environ 8,5 millions d’euros actuels) pour récupérer l’attaquant au mercato hivernal, faisant sauter le record du transfert le plus cher d’Angleterre. Un affront terrible pour les Geordies, furieux de voir leur idole s’envoler. Malgré ses 12 buts en 18 matchs en deuxième partie de saison, Cole ne permettra pas aux Red Devils de remporter le titre, finalement enlevé par le Blackburn de Shearer et Chris Sutton. Old school.

Frank Lampard de West Ham à Chelsea

Tévez, Joe Cole, Rio Ferdinand, Paul Ince, les exemples de joueurs ayant déserté le côté est un peu miteux de Londres sont légions, mais la fuite de Frank Lampard, à l’été 2001 pour 11,5 millions de livres et Chelsea, restera longtemps dans les mémoires comme le plus grand coup dur infligé aux supporters des Hammers. À l’époque, Lampard, c’est l’enfant du club. Le fils de Frank Lampard, le neveu d’Harry Redknapp, deux légendes de West Ham et donc un homme qui, du haut de ses 23 ans, pèse déjà sérieusement dans le foot anglais. International, mais aussi valeur sûre de Premier League, Lampard, c’est le mec trop fort pour son club, mais que tout le monde voit rester. Une sorte de Gerrard en fait. Sauf que West Ham ne sera jamais Liverpool.

Carlos Tévez de Manchester United à Manchester City

Tévez, c’est l’histoire du mec qui sort avec une bombe, mais qui se sent délaissé. Du coup, pour se venger, il se barre chez la seule fille qui peut rendre son ex jalouse. Pas forcément sexy, mais blindée aux as, sa nouvelle conquête, folle amoureuse, lui promet de vivre de belles aventures et lui jure fidélité. Tout le contraire de son ex, qui le faisait systématiquement passer derrière un Portugais sexy, un Anglais charismatique et, coup de grâce, un Bulgare ténébreux. Paré de dorures, l’Apache quitte donc Manchester United à l’été 2009, où il aura glané deux titres de champion et une Ligue des champions pour devenir l’idole du voisin honni, Manchester City, dans un transfert évalué à 35 millions d’euros. Une Cup et une nouvelle couronne d’Angleterre plus tard, Carlitos, après une histoire faite de hauts et de bas, quitte une nouvelle fois sa meuf. Pour un amour de jeunesse ? Non, pour se lover dans les bras d’une Vieille Dame italienne. Tombeur.

Vidéo

Ashley Cole d’Arsenal à Chelsea

Il devait être le successeur de Roberto Carlos au Real, mais il préféra rester à Arsenal pour y devenir l’emblème du joueur fidèle. L’histoire d’Ashley Cole aurait pu s’arrêter là. Sauf que non. À l’été 2006 et après une finale de Ligue des champions perdue contre le Barça, Ashley a le blues. Présent dans le Nord de Londres depuis huit ans, le meilleur arrière gauche de Premier League préfère quitter le navire de tonton Arsène avant qu’il ne coule définitivement. Une décision pleine de bon sens, sauf qu’elle le pousse finalement à rejoindre l’ennemi londonien de Chelsea. Sans doute la meilleure décision de sa carrière sur le plan sportif, la pire sur le plan humain.

Wayne Rooney d’Everton à Manchester United

Toujours difficile de voir partir l’enfant du pays. Surtout lorsque celui-ci n’a que 18 ans. L’enfant d’Everton, qui avait porté, erreur de jeunesse, un T-shirt « once a blue, always a blue » sous son maillot après avoir marqué face à Aston Villa en finale de la Youth Cup, ne s’est jamais fait pardonner son transfert record à Manchester United, à l’été 2004. Auteur d’un superbe Euro avec les Three Lions, où il inscrira quatre buts en quatre matchs, Wayne attire les convoitises du monde entier. C’est finalement Ferguson, là encore, qui place les sous sur la table, en dégainant une offre de 25,6 millions de livres (37,8 millions d’euros), la plus grosse somme jamais dépensée pour un joueur de moins de 20 ans. Avec 210 buts marqués pour les Red Devils, 5 titres de champions, 2 Cups et une Champions League, « Wazza » , devenu Judas au bord de la Mersey, offre toujours un joli retour sur investissement aux Mancuniens.

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