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Top 10 : Ces marques qui n’ont pas survécu au football

Par Frédéric Losada
7 minutes
Top 10 : Ces marques qui n’ont pas survécu au football

C'est sans doute l'un des plus beaux coups de ce mercato estival, le retour à Saint-Étienne de son équipementier historique : Le Coq Sportif. Une marque qu'on a longtemps cru perdue pour la cause footballistique. L'occasion de revenir sur celles pour qui le destin n'a pas été aussi souriant…

Line 7

Pas la peine de se la raconter en prononçant « laïne seven » , cette marque mythique des années 80 est belle et bien française. Line 7 s’appelle même Ligne 7 à son lancement avant de s’angliciser pour des raisons évidentes d’internationalisation (complètement ratée) de la marque. Comme rien n’est laissé au hasard, le 7 est choisi car, les interdits de casino le savent bien, il est censé amener la chance. Équipementier de maillots mythiques comme l’AJ Auxerre de Cantona, le Sochaux de Sauzée ou les Girondins de Ferreri, Line 7 se fait surtout connaître pour ses souliers. Et pour cause, la marque n’est ni plus ni moins que la division football de Noël, les célèbres baskets à scratch tant redoutées par tous les enfants nés après 1982. Ceci expliquant sans doute cela. Mais pas cette affreuse baseline digne de Stéphane de Groodt : « Que la forme soit avec vous. » Aujourd’hui, Line 7 ne fait plus dans le football, mais dans la chaussure de randonnées. Quand on repense aux premiers modèles de la marque, on se dit que tout ça fait plutôt sens…

Meyba

On peut avoir été l’équipementier du Barça, de l’Atlético Madrid ou du Betis Séville et tomber inexorablement dans l’oubli. Pendant plus d’une dizaine d’années (de 1980 à 1992), la firme catalane brodait fièrement son logo sur la tunique blaugrana. C’est même avec un maillot Meyba que le Mes que un club remporte sa première C1 avec la mythique Dream Team de Cruijff. Meyba, pour Mestre y Ballbé, les deux fondateurs de la marque, était à la base une entreprise de maillots de bain, pour la petite histoire. Aujourd’hui, un maillot Meyba du Barça vaut une petite fortune chez les collectionneurs. Presque autant qu’un maillot Nike du Barça floqué Dehu.

Rucanor

Il fut un temps, pas si lointain, où les protège-tibias ressemblaient davantage à des jambières de CRS en interventions qu’à des plaquettes en polypropylène. Pour affronter les terrains stabilisés et les tacles assassins, rien de mieux alors que d’enfourcher sa paire de Rucanor, made in Nederland. Chevillère à l’épreuve des balles, mais surtout des réglettes en plastique qui se glissaient sur la partie avant et se remplaçaient en cas de chocs. Mais un réel problème de positionnement marketing et un design tout simplement dégueulasse ne dépasseront pas la deuxième partie des 90’s. Et tous les Hollandais d’imaginer la carrière qu’aurait pu avoir Arjen Robben s’il avait évolué à la grande période des protège-tibias Rucanor…

Admiral

Avant Umbro, la seule et unique marque qui résumait le football britannique avait pour nom Admiral. Équipementier du grand Leeds United des années 70, de la sélection anglaise et même des Glasgow Rangers, Admiral a été la première marque à proposer des répliques de maillots pour le grand public. La marque s’expatrie rapidement de l’autre coté de l’Atlantique pour devenir le premier équipementier de l’histoire des New York Cosmos, un maillot dessiné pour l’occasion par un jeune créateur, un certain Ralph Lauren. Admiral trouvait aussi sa place chez les hooligans les plus redoutés du Royaume, une street credibility jamais remise en cause, et ce, malgré un logo qui dessine un chapeau de marin avec un petit pompon. Comme quoi…

Ennerre

N’en déplaise à la boutique en ligne de ce site, le seul et unique vrai maillot de Diego Maradona à Naples possède un N et un R cousus en haut à gauche. N et R, soit Ennerre en italien, pour les initiales de son créateur Nicola Raccuglia qui, entre 1980 et 1990, a équipé ce qui se fait de mieux en Serie A : le Napoli bien entendu, mais aussi le Milan AC, la Samp’, la Lazio, la Fio ou encore la Roma. Sans oublier la sélection nationale, évidemment. Un âge d’or aujourd’hui révolu et qui, tristesse ultime pour la marque, ne lui vaut presque aucune reconnaissance. Pour la grande majorité des gens, l’équipementier du Grande Napoli reste Mars ou Buitoni… Porca miseria

Patrick

« Bah alors ? On attend pas Patrick ? » Pas vraiment non. Marque incontournable des années 80, équipementier individuel du double Ballon d’or Kevin Keegan, mais surtout de l’immense Michel Platini, Patrick peine aujourd’hui à remonter la pente. La faute sans doute à des chaussures qui ressemblaient à des pompes de maître chien et un virage des nineties pris directement dans le mur. Si, en 1994, les jeunes sont prêts à dépenser des sommes folles pour posséder des Jordan, ils sont tout de suite moins motivés à l’idée d’avoir des souliers qui répondent au nom de leur tonton, de leur parrain ou du directeur du camping. Porté disparue au début des années 2000, Patrick connaît le destin classique des marques mythiques en passant de ringarde à vintage. Aujourd’hui, Patrick est même devenu l’équipementier de l’En Avant Guingamp. Mais peut-on vraiment considérer ça comme une bonne nouvelle ?

Mitre

Voilà un nom qui fleure bon les débuts de la Premier League, les frappes en lucarne d’Alan Shearer avec les Blackburn Rovers ou les relances directement en touche de Gary Pallister. Mitre fabrique depuis 1949 des ballons pour tous les clubs anglais et devient même en 1966 le fournisseur officiel de l’équipe nationale. C’est donc tout naturellement qu’au lancement de la nouvelle formule du championnat anglais en 1992, les pelouses du royaume adoptent toutes le cuir aux chevrons. Une idée marketing géniale qui lui fera pourtant énormément de tort, puisque Nike adoptera la même stratégie quelques années plus tard. Avec beaucoup de dollars en plus.

Pony

Non, Nike n’a pas été le premier équipementier américain à investir le milieu du football. 20 ans plus tôt, la marque newyorkaise Pony, réputée pour ses sneakers montantes signe un partenariat improbable avec Paolo Rossi, la superstar de la Juve et de la Squadra Azzurra. Profitant de l’arrivée du soccer sur ses terres, Pony devient la référence sur les terrains de NASL, réalisant même la prouesse de chausser le roi Pelé en personne. L’arrêt brutal du championnat signe l’arrêt de mort de la marque dans le foot. Une tentative de réanimation aura bien lieu au milieu des années 90 à West Ham et à Tottenham, sans succès. Pour une marque qui signifie poney en français, c’est peut-être mieux comme ça.

Duarig

Autant y aller franco : Duarig est aux marques de foot ce que Grandin ou Proline sont aux marques de télévisions. À savoir, pas tout à fait du discount, mais pas loin non plus du low cost. Duarig, un nom bizarre qui cache derrière lui une énigme presque aussi balèze que celle du Da Vinci Code. Fondé en 1886 par un certain Monsieur Giraud, la marque prend son nom définitif à son décès, puisque Duarig n’est ni plus ni moins que Giraud écrit à l’envers. Au vrai, Duarig régnait surtout en maître sur le monde sans pitié des parkas d’entraîneurs d’équipes de niveau district. Dont on peut encore trouver quelques modèles de qualité accoudés sur les rambardes le dimanche après-midi. On doit aussi à la firme ce qui s’est fait de pire en France en matière de tenues, soit tous les maillots de Jérémie Janot, de Spiderman au kilt en passant par le camouflage. Comme une punition divine, le tribunal de commerce de Roanne a prononcé le 21 mai 2014 la liquidation définitive de Duarig.

Select

Seuls les amateurs de L’Équipe du dimanche époque Thierry Gilardi se souviennent qu’au Stadio delle Alpi, la Juve de la fin des 90’s, Zidane en tête, faisait parler son football avec un cuir qui pouvait ressembler à un vulgaire ballon de plage. Le fameux ballon Select, puisque c’est de lui dont il s’agit, n’était pourtant pas italien d’origine, mais danois, inventé par Eigil Nielsen, ancien portier de la sélection scandinave qui, après avoir passé son temps à aller les chercher dans les filets, a décidé de les perfectionner. Et plutôt bien, puisque c’est à lui qu’on doit le ballon à 32 panneaux qui est devenu la référence en la matière. L’uniformisation des ballons dictée par Nike aura raison de l’histoire d’amour entre Select et la Juventus, et aujourd’hui, la firme danoise s’est orientée vers le handball en en devenant le ballon officiel de toutes les compétitions internationales. Une sorte de passe décisive de Zinédine Zidane à Nikola Karabatic. Vrais reconnaissent vrais.

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