S’abonner au mag
  • Ligue des champions
  • 1/2 finale retour
  • Bayern Munich/FC Barcelone

Top 10 : Ces gardiens qui ont révolutionné le poste 

Par Mathieu Faure
Top  10 : Ces gardiens qui ont révolutionné le poste 

Petits, on a tous connu un copain qui adorait jouer « goal volant », ce mec qui gardait les buts depuis le rond central. En 2015, ce mec, c'est Manuel Neuer. Un type qui lit le jeu comme un libero tout en gardant sa cage comme Dominik Hašek. Le portier allemand a révolutionné son poste. Mais ce n'est pas le premier. D'autres avant lui ont apporté une petite touche personnelle dans le CV des derniers kamikazes du football.


Les tenues de Jorge Campos

Le portier mexicain a porté 130 fois le maillot de son pays. Et il fallait le voir, justement, en maillot. Des tenues XXL pour un tout petit bonhomme (1,73m) et du fluo partout. Du rose, du jaune, du vert, du violet. Campos, c’était un showman qui dessinait ses propres maillots. Un mec qui adorait monter balle au pied, prendre des risques et qui s’inspirait du surf – qu’il pratiquait – pour le design de ses fringues. À la fois barré et talentueux, le Mexicain a donné un peu de swag à une caste qui compte encore des mecs en bas de jogging.



La folie de René Higuita

Des cheveux façon Lionel Richie (mouillés H24), une moustache, une vilaine peau et un grain. Higuita, c’est un mec fou. Un type qui préfère arrêter un centre-tir de Redknapp avec les talons et un saut du scorpion plutôt que de bloquer simplement la balle avec ses gants. Gardien aussi talentueux qu’ingérable, l’homme a breveté cet arrêt incroyable que personne n’a jamais vraiment reproduit depuis. Il faut dire que le Colombien adorait les prises de risque inutiles. Comme lors de la Coupe du monde 1990 où, au cours de la prolongation, il se retrouve à perdre une balle en dehors de sa surface à la suite d’une sortie farfelue balle au pied face à Roger Milla et laisser l’avant-centre des Lions indomptables marquer dans le but vide. Forcément, retrouver René dans une émission de télé-réalité (Cambio Extremo) dans laquelle il subit une opération de chirurgie plastique en 2005 n’a étonné personne. Un barge.


Les relances de Fabien Barthez

Fils d’un demi d’ouverture de rugby, Barthez a toujours eu des pieds en or, chose assez drôle pour un gardien de but. « Fabulous Fab » , c’est le mec qui t’envoyait des diagonales de 50 mètres dans les pieds de son attaquant sur une vulgaire relance à la main. Au pied, c’était pire. Son gauche était capable de trouver ses partenaires sur chaque dégagement. Sans monter aussi haut que Neuer, Barthez était une vraie première rampe de lancement et l’un des premiers gardiens à être aussi bon avec ses pieds que ses mains. Un quarterback avec des moufles.



Le style de Lev Yachine

Un Ballon d’or dans la besace, une carrure (1,89m), une tenue entièrement noire, un surnom – l’araignée – et 270 matchs officiels sans encaisser le moindre but, Lev Yachine était un monument du football. Le premier et unique gardien sacré Ballon d’or. Le premier gardien star. Star d’un club unique, le Dynamo Moscou, où il joua pendant 20 ans. Yachine, c’est le pionnier. Le premier goal qui boxe les ballons. Le premier à vite relancer après un arrêt pour privilégier la contre-attaque. Le premier à jouer les relances au pied. Le premier à être une star, en somme.


La technique du mec bourré de Bruce Grobbelaar

Né en Afrique du Sud, mais international pour le Zimbabwe, Bruce Grobbelaar a surtout traîné sa moustache à Liverpool pendant 13 ans et plus de 600 matchs. Chez les Reds, c’est surtout sa finale de C1 1984 qui reste en mémoire. Une finale disputée à Rome face à la… Roma. Le match va se décider aux tirs au but (1-1 après prolongation). Dans un moment de folie, le portier va déstabiliser les Romains avec une technique bien particulière. Face à Francesco Graziani, Grobbelaar vacille et imite un mec bourré. Torché, quoi. Désabusé, Graziani envoie son tir dans les nuages et offre le titre à Liverpool. Grobbelaar devient le premier Africain à remporter la C1. Sobre et efficace.

Vidéo

La médiatisation de Ricardo Zamora

Zamora est né en 1901. Autant dire qu’il a joué à un football bien différent de l’actuel. Portier du Real Madrid et du FC Barcelone (il a aussi joué à Nice), Zamora portait le béret comme certains portent une casquette ainsi qu’un pull en laine. Le mec allait jouer au football habillé comme un dimanche. Surtout, Ricardo fut le premier footballeur à se servir de son image comme avantage médiatique. L’homme était tellement connu en dehors des frontières espagnoles que la légende raconte qu’à l’élection de Niceto Alcala-Zamora à la tête de la République espagnole, Staline se lance dans un « Ah, le gardien de football » . Rien d’étonnant quand on sait la renommée du portier qui avait lui-même inventé sa propre technique, la fameuse « Zamorana » qui se caractérisait par le fait de repousser les tirs avec les avant-bras ou les coudes. Du volley, quoi. Près de 40 ans après sa mort, le garçon a quand même laissé un énorme héritage en Espagne. Depuis 1959, le quotidien sportif Marca récompense le gardien ayant encaissé le moins de buts en Liga par le Trofeo Zamora.


La longévité de Dino Zoff

Champion du monde à 40 ans. Personne n’a fait mieux. Surtout, Dino Zoff était titulaire et indiscutable avec l’Italie lors du sacre de 1982. Ce fils d’agriculteurs était un bourreau de travail. Un mec qui a joué plus de trente ans au plus haut niveau dont près de 600 matchs avec la Juventus Turin. Difficile à croire quand on sait que Dino s’est fait recaler de la Juve et l’Inter à 14 piges. La raison ? Trop petit (moins d’1,60m). Pas grave, le jeune bouffe huit œufs quotidiens pendant deux ans et prend 33 centimètres pour entamer une carrière de trois décennies. Pas forcément le plus talentueux de tous, Zoff était surtout un bosseur. Un mec qui a décomplexé les « vieux » gardiens. C’est ainsi que certains portiers ont connu des secondes jeunesses dans leur carrière en s’inspirant de l’Italien. Comme Edwin van der Sar, David James, Angelo Peruzzi ou encore Bernard Lama.


La baraka de Duckakam

Connaissez-vous José Ramón Alexanko, Ángel Pedraza, Pichi Alonso et Marcos Alonso ? Parce que Helmuth Duckadam, lui, oui. En finale de la C1 1986 disputée à Séville, le portier roumain du Steaua Bucarest arrête les quatre premières tentatives du FC Barcelone lors d’une séance de tirs au but mythique. Les Roumains l’emportent 2 à 0 dans cet exercice puisque Duckadam a tout sorti. TOUT. C’est la première fois qu’un club de l’Est remporte la C1. Helmuth est un héros. Mais être un héros dans la Roumanie des années 80, c’est mettre sa vie en danger. Personne ne connaît vraiment la vérité, car l’opacité qui règne à l’est du Mur de Berlin est immense. Néanmoins, la version la plus répandue veut que Duckadam ait été victime de la famille Ceaucescu. Pour avoir refusé de céder à Nicu Ceaucescu, fils du dictateur, la Mercedes qui a récompensé sa prestation sévillane, Duckadam se serait fait réduire les doigts en bouillie par la Securitate, la police politique secrète de l’époque. Une chose est certaine, Duckadam n’a plus jamais porté le maillot du Steaua après la finale de la Coupe des champions…


L’adresse de José-Luis Chilavert

Avant d’être dépassé par le Brésilien Rogerio Ceni, José-Luis Chilavert était le gardien de but le plus prolifique du football mondial : 62 caramels. Majoritairement sur penalty, mais aussi sur coup franc. Le fameux dépassement de fonction. Gaucher, Chilavert avait une main à la place du pied. Véritable bulldog, Chilavert n’était pas seulement un animal de foire. Il a ainsi remporté de nombreux titres avec Vélez Sarsfield, 3 championnats d’Argentine (1993, 1996 et 1998), ainsi que la Copa Libertadores 1994, et la Coupe intercontinentale face à l’AC Milan. Durant la saison 1997/98, il a inscrit 10 buts en championnat d’Argentine. Autant dire que la grande carcasse du Paraguayen n’avait peur de personne. Ni même du championnat de France, puisque le garçon va débarquer à Strasbourg en 2000. À 35 piges. Il va même y braquer une Coupe de France. Au-delà de son pied gauche et de sa masse, Chilavert était surtout une grande gueule : « Je suis fou et macho, je joue pour le fric, pas pour le plaisir. Et je suis le meilleur gardien du monde. Le fair-play est une vaste connerie. Le foot n’est pas un sport de gonzesses. » Viens le chercher.

Vidéo

Le prix de Gianlugi Buffon

Quand il quitte Parme pour la Juventus en 2001, Gianluigi Buffon ne sait pas encore qu’il va devenir le gardien de but le plus cher du monde : 40 millions d’euros. Personne n’a fait mieux. Pas même Manuel Neuer lors de son transfert au Bayern Munich (24 millions). Jean-Louis, c’est cher. Et c’est bon.

Dans cet article :
Une joueuse de Stoke City lance une cagnotte pour financer son opération au genou
Dans cet article :

Par Mathieu Faure

À lire aussi
Articles en tendances
10
Revivez la victoire du PSG contre Gérone  (1-0)
  • C1
  • J1
  • PSG-Gérone
Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)
21
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)
  • C1
  • J1
  • Monaco-Barcelone
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

21
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)
21
En direct : Brest - Sturm Graz (2-1)
En direct : Brest - Sturm Graz (2-1)

En direct : Brest - Sturm Graz (2-1)

En direct : Brest - Sturm Graz (2-1)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Stoke City

Actus LDC