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Top 10 : Ça ne tourne pas rond dans leur tête

Eric Maggiori
Top 10 : Ça ne tourne pas rond dans leur tête

Dimanche, Mario Balotelli a demandé l’aide d’un psychologue pour réussir à surmonter sa « turbulente existence ». Mais l’attaquant n’est pas le premier à souffrir de troubles psychologiques...

1/ Mario Balotelli Balo le sait : il a besoin d’aide. Les fléchettes tirées sur les jeunes de City, les feux d’artifices dans sa salle de bain, les accidents de voiture, les cartons rouges… Ça commence à faire beaucoup trop pour un joueur de seulement 21 ans. De son propre aveu, Mario est aujourd’hui « complètement hors de contrôle » . Il vient d’assurer à un ami qu’il a besoin de recevoir l’aide d’un expert pour mettre de l’ordre dans sa vie. « Il est vraiment préoccupé par son futur et il a compris qu’il doit affronter ce problème avant qu’il ne soit trop tard » raconte l’ami en question. Bah ouais quoi, ce serait quand même trop con qu’il se perde, Supermario.

2/ Patrice Loko Après avoir rendu ivre de bonheur la Beaujoire, Patrice Loko tombe lui-même dans de graves problèmes d’alcoolisme. En cause : le décès de son jeune fils, en décembre 1992. Loko sombre alors dans une grave dépression nerveuse, peu de temps après avoir été transféré au PSG. Une dépression qui le mènera jusqu’au commissariat, après avoir montré son pénis en boîte de nuit. Les analyses effectuées au cours de l’enquête montrent pourtant qu’à cette occasion, il n’était ni bourré, ni drogué. Pas de circonstances atténuantes, donc, le joueur est envoyé deux mois en hôpital psychiatrique. Depuis, ça va mieux. Loko a ouvert un bar-restaurant à Vannes. Avec ou sans open bar ?

3/ Gianluca Pessotto Pour certains joueurs, les problèmes psychologiques entrainant une grave dépression interviennent après la fin de leur carrière. « Les joueurs ont des difficultés à se réinventer et à savoir gérer les rythmes d’une vie quotidienne totalement différents par rapport à lorsqu’ils étaient footballeurs » explique le professeur Antonio Sacco, de l’Université de Turin. C’est le cas de Gianluca Pessotto. Après une vie passée au haut niveau avec la Juventus, le défenseur ne supporte pas de ne plus être sur un terrain. Le 27 juin 2006, il se jette du haut du siège de la Juve, avec un chapelet dans les mains. Par miracle, il s’écrase sur le toit de l’Alfa 147 de Roberto Bettega, ce qui amortit sa chute. Après plusieurs jours de coma, il se réveille et décide d’entamer une nouvelle vie. Sa dépression, il la raconte dans un livre, « Le match le plus important« . Il valait mieux le gagner, celui-là.

4/ Sebastian Deisler Quand il explose aux yeux du grand public, « Basti Fantasi » est considéré comme l’un des joueurs les plus prometteurs d’Allemagne. Après son passage du Hertha Berlin au Bayern Munich, le joueur enchaîne les blessures et ne parvient jamais à atteindre le niveau qu’on lui promettait. Toutes ces blessures, et le fait que trop de pression repose sur ses épaules (il était censé symboliser le renouveau de la Mannschaft), font que Deisler tombe dans une véritable dépression. Ébranlé par ses problèmes de santé, il décide de mettre un terme à sa carrière le 16 janvier 2007, à seulement 27 ans. Quelques mois plus tard, Deisler admettra « qu’il n’était pas du tout fait pour le business du football » . Si seulement d’autres pouvaient être aussi clairvoyants…

5/ Jesus Navas Joueur très talentueux de sa génération, Jesus Navas n’a jamais quitté le FC séville, le club de sa ville natale. Par amour du maillot ? Pas vraiment. En réalité, le milieu de terrain aux yeux de chat est atteint de troubles psychologiques et de crises d’angoisse qui l’empêchent de s’éloigner de sa famille pendant plusieurs jours. Pour cette même raison, il a longtemps refusé les convocations en équipe nationale, ou raté un stage aux États-Unis avec le FC Séville, restant seul avec un préparateur athlétique. Des psychologues le prennent en mains et le forcent à rester plusieurs jours loin de Séville. Grâce à un gros travail sur lui-même, Jesus Navas parvient à participer au Mondial en Afrique du Sud, et à devenir Champion du monde. Mais en attendant, il est toujours à Séville. Avec môman.

6/ Martin Bengtsson A 17 ans, le jeune Martin Bengtsson quitte sa Suède natale pour rejoindre l’Inter. Il fait des merveilles, mais quelque chose en lui ne tourne pas rond. Il l’explique d’ailleurs dans son autobiographie, « Dans l’ombre de San Siro » : « Tu es seul, tu es loin de chez toi, et tu as déjà expérimenté l’argent et le succès. Tu peux perdre l’équilibre. Les attentes t’écrasent. La dépression est la première menace pour un jeune joueur » écrit-il. De fait, le Suédois sait de quoi il parle. Un jour, en rentrant dans son appartement, Martin met un disque de David Bowie et se taillade les veines. Il ne doit sa survie qu’à l’intervention providentielle de la femme de ménage, qui le retrouve dans un bain de sang. Depuis ce jour, Bengtsson n’a plus jamais joué au foot. Ni même regardé un match.

7/ Dennis Bergkamp Dennis Bergkamp, l’un des plus grands joueurs des vingt dernières années, avait un problème. Ou plutôt, une putain de phobie. La phobie de l’avion. L’aérodromphobie, ou l’aviophobie, comme on l’appelle dans le milieu. Cette peur est née lors de la Coupe du Monde 1994. Une fausse alerte à la bombe est donnée sur un vol que doivent prendre les Hollandais. Bergkamp, terrorisé, revoit alors les images du crash d’un avion en 1989, qui avait coûté la vie à de nombreux Surinamo-Hollandais. Depuis ce jour, Berkgamp a toujours refusé de prendre l’avion, manquant ainsi tous les déplacements de ses équipes nécessitant des trajets en avion. Heureusement que la Coupe du Monde 1998 ne s’est pas disputée au Japon. Sinon, on n’aurait jamais vu ça. 8/ Edmundo Des problèmes psychologiques, le Edmundo ? A peine. Mettons de côté l’accident de voiture qui a coûté la vie à trois personnes, et dont Edmundo a été déclaré coupable. Cela peut arriver à tout le monde. En revanche, saouler un petit chimpanzé tout mignon à la bière et au whisky, à l’occasion du premier anniversaire de son fiston, ça, c’est la preuve d’une grosse déficience mentale. Ajoutez à cela les nombreuses fois où il a abandonné ses coéquipiers de la Fiorentina en pleine saison pour aller participer au Carneval ou à des fêtes au Brésil, et vous obtenez un joueur talentueux, qui aurait pu atteindre un niveau incroyable s’il avait été un peu moins perturbé. T’es pas « O animal » pour rien, mon petit.

9/ Stan Collymore Ancien joueur de Nottingham Forest et de Liverpool, Stan Collymore n’a pas toujours connu des moments de béatitude au cours de sa carrière. En 1998, pendant la Coupe du Monde en France, sa compagne de l’époque, Ulrika Jonsson, se retrouve dans un bar près de la Tour Eiffel, en compagnie d’un joueur de l’équipe nationale d’Écosse. Stan craque, la pousse à terre et lui flanque un coup de pied. Sa carrière dégringole, il est ensuite accusé de pratiques sexuelles inhabituelles (voyeurisme et exhib, entre autres), et flanche totalement sur le plan psychologique. Le 26 novembre dernier, Collymore admet sur son compte Twitter qu’il était à l’époque « totalement perdu psychologiquement » . En gros, en dépression. Le lendemain, on apprend le suicide de Gary Speed, qui souffrait manifestement de dépression. Tout va bien…

10/ Pepe Oui, on est obligé de le mettre. On aurait pu mettre Fernando Torres aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Pepe n’a jamais été déclaré fou par un médecin. Personne ne lui a décelé non plus un véritable trouble psychologique. Mais bon, à un moment, cela va commencer à se voir… Un joueur qui frappe comme un déjanté un joueur à terre, qui pousse un joueur gratuitement, qui cogne son propre coéquipier, qui écrase la main d’un adversaire, peut-être (on dit bien peut-être) qu’il va devoir consulter pour des problèmes liés à des violences impulsives. La médecine appelle ça des troubles du contrôle des impulsions, précisant que « les crises disparaissent aussi brusquement qu’elles apparaissent et qu’entre les épisodes, il n’existe aucune menace ou aucun signe de violence » . Cela ressemblerait presque à une biographie.

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