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Top 10 : buts mignons de la tête
Face au Celtic, Edinson Cavani a claqué un but de la tête absolument fan-tas-tique. De quoi nous rappeler que la tronche, ce n'est pas seulement un truc de bourrin qui arrive sur corner. Ça peut être très beau, très fin aussi. Allez, exemples.
Robin van Persie : Pays-Bas-Espagne (Coupe du monde, 13 juin 2014, 5-1)
C’était le coup de tonnerre du début de Mondial 2014. L’Espagne, championne en titre, se fait fouetter salement par les Pays-Bas. 5-1, doublé de Robben, doublé de Van Persie. Robin, ou le Hollandais volant. Pour égaliser, l’attaquant claque une tête plongeante lobée, en bout de course. Ça oui, elle est restée dans les mémoires.
Jared Borgetti : Mexique-Italie (Coupe du monde, 13 juin 2002, 1-1)
Le plus beau but de la tête de l’histoire de la Coupe du monde, officiellement, c’est celui-là. Jared Borgetti, version 2002 contre la Nazionale. Le Mexicain, servi en profondeur dans une position plutôt fermée, caresse le cuir du crâne dans un 180 degrés pour le caler petit filet opposé. Très fin, là encore. Une reproduction de Uwe Seeler, aussi.
Basile Boli : OM-PSG (D1, 29 mai 1993, 3-1)
Moins fin, mais tout aussi surprenant, ce coup de casque de Basile Boli dans le Clásico 93. Une tête surpuissante à l’entrée de la surface. Ce front contribue à offrir le titre de champion à l’OM – joie de courte durée, certes –, trois jours seulement après une autre, d’autant plus mythique, en Ligue des champions.
Luis Suárez : Liverpool-West Bromwich (Premier League, 26 octobre 2013, 4-1)
Dans la famille « j’arrive lancé à l’entrée de la surface » , il y a aussi Luis Suárez. À l’occasion d’un triplé face à West Bromwich un jour d’automne 2013, le buteur uruguayen démarre et finit une action d’une tête bien droite en lucarne.
Jone Samuelsen : Odd Grenland-Tromsø (Tippeligaen, 24 septembre 2011, 2-1)
Et le but de la tête le plus lointain de l’histoire, alors ? On pouvait penser à Martin Palermo, ou encore à l’anonyme Japonais Ryujiro Ueda, mais le Guinness Book retient le Norvégien Jone Samuelsen et ses 58,13 mètres lors d’une joute nordique.
Lionel Messi : FC Barcelone-Manchester United (Ligue des champions, 27 mai 2009, 2-0)
169 centimètres, et alors ? Lionel Messi a mis l’un des plus beaux buts de l’histoire de la tête un soir de finale de Ligue des champions, au nez et à la barbe des deux géants de la défense centrale mancunienne Vidić et Ferdinand. La Puce s’est envolée très haut, parvenant à mettre au fond un ballon qui, de toute évidence, arrivait un poil trop en arrière. Funambule.
Jürgen Klinsmann : Bayern Munich-Fribourg (Bundesliga, 9 septembre 1995, 2-0)
Funambule toujours, avec cette fois un Jürgen Klinsmann en mode buteur en série du Bayern Munich sur la saison 1995-1996. Sa première réalisation, face à Fribourg, la voilà. Trouvé en profondeur alors que le gardien adverse est parti à la pêche, il parvient, en total déséquilibre, à ramener le ballon où il faut.
Marco van Basten : Real Madrid-Milan (Ligue des champions, 5 avril 1989, 1-1)
Ligue des champions again, avec la folle édition de 1989 qui avait vu le Milan triompher. En demi-finale, les Rossoneri ont terrassé le grand Real sur le score large de 6-1, score masquant les difficultés du match aller au Bernabéu. Il avait alors fallu s’en remettre à une prouesse de Van Basten pour repartir avec un nul. Servi par Tassotti, le Hollandais se jette à l’entrée de la surface… dans le sens opposé aux cages. Comme quoi, tout est dans l’orientation. Luis García a retenu la leçon.
Javier Hernández : Manchester United-Chelsea (FA Cup, 10 mars 2013, 2-2)
Souvent, Chicharito a marqué des buts de raccroc. Parfois, des bijoux, dont un magnifique de la tête. En bout de course sur une longue ouverture, il oriente bien sa balle pour lober le portier. Une trajectoire à la Ivanović, tiens.
Yasuhiko Okudera : Sankt Pauli-Cologne (Bundesliga, 29 avril 1978, 0-5)
La tête suicidaire. Et comme par hasard, c’est un Japonais qui la claque. Yasuhiko Okudera, premier Nippon à avoir joué pro en Europe, déboule comme un avion sur un centre pour marquer d’une tête surpuissante (à 5’30). Kamikaze.
Bonus track : évidemment.
Par Alexandre Pauwels