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Top 10 : Buts de Zlatan Ibrahimović au PSG
152 buts en 178 matchs au PSG. Zlatan Ibrahimović n’aura pas fait seulement qu’effacer des tablettes tous les records individuels du club parisien, il aura aussi envoyé du kiff aux amoureux des belles choses. Voici ses dix friandises les plus suaves. Éloignez les enfants.
1 – Bastia
Que faire d’un centre de Lucas, détourné d’une aile de pigeon par Ongenda, quand vous avez Modesto sur le dos et sa liquette de l’armée ? Un geste de génie. Un but du talon. Son chef-d’œuvre.
2 – Anderlecht
Une action sur laquelle on se dit, devant sa télé : « Comme elle vient. » Moralité, ça termine en pleine lucarne. Ce soir-là, Ibrahimović en plante quatre. À l’extérieur. En Ligue des champions. Patron.
3 – Nantes
Demi-finale de Coupe de la Ligue, début de match, mauvaise relance nantaise, et le Suédois a déjà tout vu, tout prévu, tout anticipé. Lob magistral. Chapiteau.
4 – Caen
Décembre 2015, alors que le PSG roule sur la Ligue 1, Ibrahimović continue d’enfiler les pions. À D’Ornano, où Francis Llacer a marqué un but incroyable, le Suédois fait admirer sa puissance et sa maîtrise. En face, personne n’a bougé. Ça va trop vite.
5 – Marseille
Premier round. Corner de Maxwell et coup du karaté, ou kung-fu, ou n’importe quoi. En tout cas, cette reprise de l’extérieur du pied va beaucoup trop vite pour un être humain normalement constitué… et il en a encore sous les crampons.
6 – Marseille
Deuxième round. 120 secondes plus tard, le Parisien arme un coup franc à 35 mètres de la cage de Mandanda. Comme quoi, quand c’est cadré…
7 – Brest
Il sortira sous les acclamations du stade alors que Brest en prendra cinq dans le buffet. La magie de la Coupe de France. Le premier but est une merveille. Son renversement pour Maxwell change tout et son extérieur du pied allie puissance et toucher. Le pire, c’est qu’il banalise son geste…
8 – Anderlecht
Il y a des soirs, comme ça, où tout fonctionne. Au Parc Astrid, Ibrahimović se paye, aussi, une Madjer sur une offrande de Van der Wiel. C’était son soir.
9 – Nice
Tout est beau, l’appel, le contrôle, la prise d’information, l’enchaînement, la frappe, la précision. Bref, ça fait ficelle.
10 – Saint-Étienne
Fin de match, Saint-Étienne peut revenir, et puis Ibra sort de l’ombre et mystifie Ruffier d’un grand pont. Comme dans la cour de récréation.
Et aussi…
Et surtout…
Par Mathieu Faure