- Journée internationale du ninja
Top 10 : buts de ninja
Ce lundi 5 décembre, c'est la journée internationale du ninja. Et dans le football, les adeptes du ninjutsu ont souvent réussi à mettre cet art au service de leur sport, pour mettre des buts d'anthologie.
Zlatan Ibrahimović, Inter-Bologne
Pendant son passage en France à Paris, Zlatan a enchaîné les buts exceptionnels, que ce soit contre Marseille, Bastia, ou en sélection face à l’Angleterre. Mais ses dispositions pour l’art du ninjutsu ne datent pas d’hier. C’est ce but avec l’Inter contre Bologne au début de la saison 2008-2009 qui sonne le plus comme un coup de ninja. Avec une espèce de coup de pied retourné, il expulse le ballon dans le but adverse. Le taekwondo, ça aide.
Philippe Mexès, Inter-AC Milan
L’année dernière, pendant la préparation de la saison, Philippe Mexès donne le ton dans un amical contre le rival interiste. Sur un corner bien tiré, il arrive lancé à l’entrée de la surface de réparation et reprend le ballon de volée. Si fort qu’il aurait pu arracher la tête de Teddy Riner grâce à ce coup de pied. Le tout avec une coupe de cheveux de jeune guerrier japonais. Le sens du détail.
Paolo Di Canio, West Ham-Wimbledon
En taekwondo, un coup de pied ciseaux est appelé « Dou bal dang sang » , ce qui signifie « Paolo Di Canio » en sud-coréen. Contre Wimbledon, en 2000, Paolo porte le maillot rouge de West Ham quand il coupe la trajectoire du ballon de cette manière pour tromper le gardien adverse. Un coup qui donne très peu envie de se battre avec l’Italien, déjà que pas mal d’éléments laissaient penser qu’il était né sous le signe de la violence.
Robin van Persie, Charlton-Arsenal
En ce qui concerne la manière de bastonner un ballon de football, Paolo Di Canio trouve son élève, son Karaté Kid, en la personne de Robin van Persie. Six ans plus tard, le Néerlandais prend le relais sous le maillot d’Arsenal en offrant un nouveau coup de pied du genre à la Premier League. En 2006, contre Charlton, il reprend le ballon de volée à l’entrée de la surface et ne laisse aucun chance à Scott Carson. Et si tout le mérite revenait au centreur Emmanuel Eboué ?
Ronaldinho, Osasuna-Barcelone
À la base, « Ninja » est un terme qui désigne une certaine catégorie d’espions japonais, insaisissables et capables de se glisser dans n’importe quel trou de souris. Pour mieux comprendre, il suffit de contempler le but de Ronaldinho contre Osasuna en 2004. Un contrôle, on fait passer la balle par-dessus le défenseur, et on met une grande volée par-dessus sa tête sans qu’il ne s’en rende compte. Insaisissable.
Eren Derdiyok, Bayer Leverkusen-Wolfsburg
En 2011, Eren Derdiyok prouve qu’il est capable des mêmes mouvements fluides et acrobatiques dignes des meilleurs ninjas du Japon médiéval. Contre Wolfsburg, le Suisse contrôle un long ballon aérien, effectue un petit sombrero, se retourne et reprend la balle d’un retourné. Le tout à une vitesse affolante.
Youri Djorkaeff, Inter-Roma
En 1997, Youri Djorkaeff fait étalage de toute sa souplesse. Une qualité indispensable pour tout bon ninja qui se respecte. Face à la Roma, il profite d’une frappe repoussée par le portier de la Louve pour élever son pied plus haut que tout le monde et expédier la balle dans les filets dans un angle très fermé. Pas étonnant que le Français ait été surnommé « le Snake » pendant toute sa carrière, à force de se faufiler jusqu’au but.
Cristiano Ronaldo, Real Madrid-Valence
Pour encaisser un middle-kick de Cristiano Ronaldo sans rendre tout le repas du midi en une seule salve, il faut des abdominaux au moins aussi résistants que ceux du Portugais. En 2014, contre Valence, CR7 reprend un centre de Di María grâce à une reprise de volée du talon. Un but à la Zlatan, avec une impression de tonicité encore plus saisissante.
Antoine Griezmann, Alético Madrid-Rostov
Plus le temps passe, plus Antoine Griezmann ressemble à un avant-centre à part entière. Récemment, en Ligue des champions, il l’a encore prouvé en marquant un but exceptionnel. Contre Rostov, il se retrouve dos au but quand le ballon lui parvient. Pour l’expédier au fond des filets, il lâche un nouveau genre de kick : le coup de pied circulaire, de l’intérieur vers l’extérieur. Novateur.
Dylan Prichett-Ettner, Columbine-Thunder Ridge
Qui a dit qu’on ne jouait pas bien au foot aux États-Unis ? On joue différemment, c’est tout. Dylan Prichett-Ettner l’a prouvé cette année en inscrivant un but sensationnel. Contre Thunder Ridge, le joueur de Columbine est lancé en profondeur. Mais le ballon est un peu trop long. Pas grave, il efface le gardien adverse grâce à un salto avant de pousser le ballon de le but vide. Et dire que l’arbitre se permet d’annuler ça pour hors-jeu…
Bonus : Éric Cantona, Manchester United-Crystal Palace
Même si on est plus sur du kung-fu.
Par Kevin Charnay