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- Naples-Sampdoria (3-2)
Top 10 : Buts de Marek Hamšík
En marquant son 116e pion contre la Sampdiora Gênes, Marek Hamšík a devancé l’immense Diego Maradona et est devenu le meilleur striker de l’histoire de Naples. Voici ses plus beaux chefs-d’œuvre sous le maillot de son club adoré.
L’ultime
« Je ne serai jamais aussi grand que Maradona, mais je voudrais effacer son record de buts sous le maillot du Napoli » , a un jour déclaré Marek Hamšík alors qu’on lui rappelait que la barre des 116 caramels était à portée de main. L’histoire retiendra donc que c’est peu avant Noël, contre la Sampdoria Gênes, que l’élève a dépassé le maître, grâce à un geste d’avant-centre devant son public tant aimé. Loin d’être le plus beau, mais peut-être le plus symbolique d’une histoire d’amour entre un club et un homme qui dure maintenant depuis dix ans.
Le prestige
Ce que regrette Hamšík après une décennie passée avec le Napoli ? Les titres, évidemment. Si la saison 2016-2017 pourrait bien s’achever par un sacre en Serie A, le palmarès du Slovaque reste bien blanc. Heureusement, la crête a tout de même pu soulever deux coupes d’Italie. Dont une en 2012, contre le rival de la Juventus. Après avoir ouvert le score à l’heure de jeu sur penalty, Edinson Cavani voit son partenaire conclure tranquillement le succès en fin de partie. Le peuple et ses héros peuvent exulter.
L’esthétisme
Pure. Voilà comment la qualité de frappe d’Hamšík peut être qualifiée. Et le milieu de terrain l’a prouvé à de nombreuses reprises. Comme lors de cette soirée de Ligue Europa en septembre 2010 sur le terrain du Steaua Bucarest, où sa patte gauche envoie une praline dans les filets de Ciprian Tătăruşanu. À noter aussi la superbe remise poitrine de Cavani. Ah, ce duo…
L’instinct
Hamšík est-il droitier ou gaucher ? Difficile à dire quand on ne se fie qu’aux images. Mais peu importe, finalement : tant que son talent est disponible pour régaler les yeux, savoir de quel côté il provient n’est pas essentiel. Suffit de ne pas réfléchir, comme Marek quand il tire, et se délecter de ce bijou créé le 25 février 2016 contre Villarreal en C3. Au San Paolo, s’il vous plaît.
Le premier
C’était en 2007. Le 16 septembre, plus exactement. La recrue venant de Brescia faisait sa troisième apparition sous les couleurs de Naples (pour autant de titularisations), et annonçait déjà la couleur face à la Sampdoria. Admirez la feinte de frappe. La suite, on la connaît.
Le soliste
C’est ce qu’on appelle tout faire tout seul. En mai 2008, le Napoli reçoit le grand Milan (composé de Kaká, Gennaro Gattuso, Clarence Seedorf, Alessandro Nesta, Filippo Inzaghi…) et ne part pas avec l’étiquette de favori. C’est compter sans son maître à jouer, qui récupère la sphère devant sa surface, traverse l’intégralité du terrain et s’en va marquer, avec une nouvelle feinte de frappe au passage. Quelle idée de ne pas attaquer un joueur de cette trempe…
Le deux-en-un
Oui, Hamšík dispose de pieds en or. Mais il possède aussi un coup de boule assez impressionnant. Jamais gêné par son gel et ses cheveux, le bonhomme use de son front pour tromper les portiers. Ce 31 août 2008, le successeur de Maradona s’offre un combiné tête-retourné du plus bel effet, en s’amusant avec la barre transversale. Voyez plutôt.
L’enroulé
Attention : quand il s’élance pour trouver la faille, Hamšík n’adopte pas toujours la méthode « gros bourrin » . Celui qui est toujours resté fidèle au Napoli sait aussi la jouer tendre. En témoigne cet enroulé totalement maîtrisé lors d’une défaite concédée à Palerme, en février 2009. Petit orgasme visuel.
Le collectif
Quand on offre des caviars, on peut s’attendre à en recevoir. Surtout quand on évolue au cœur d’une équipe comme Naples. En avril 2017, le joueur de trente ans, tout en mouvement, reçoit une galette qu’il réceptionne dans sa poêle et qu’il balance dans la cuisine de Gianluigi Buffon. Le garçon conclut ainsi une action à mille passes à laquelle il a contribué. Et c’est encore meilleur quand c’est contre la Vieille Dame.
La balade
Que l’espace soit petit ou grand, rien n’arrête Marek. C’est là toute la problématique du défenseur d’en face, obligé de rester près de l’artiste pour empêcher sa frappe tout en s’assurant de ne pas trop se livrer. Les joueurs de la Sampdoria n’ont, eux, jamais trouvé le secret. Et malgré leurs efforts, leur cauchemar continue de se promener dans leur surface depuis ce 24 janvier 2016.
Par Florian Cadu