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Top 10 : Buts de l’année 2012 en Bundesliga
La Bundesliga, c'est le championnat qui ose, le championnat qui n'a pas peur de se rentrer dedans et de tenter des trucs impossibles. Au final, des frappes folles, des gestes improbables, des buts incroyables. Elle est sous-estimée, cette Bundesliga, mais qu'est-ce qu'elle est belle quand elle veut !
Shinji Okazaki (Bundesliga 11/12, 20e journée)
Kagawa, Uchida, Inui, Kiyotake… En général, ça se passe à merveille pour les Japonais en Bundesliga. Shinji Okazaki en est d’ailleurs tout retourné, lui qui semble être aussi bien à l’aise au sol que dans les airs.
Ja-Cheol Koo (Bundesliga 11/12, 26e journée)
Perdu dans l’effectif pléthorique de « Quälix » Magath, Ja-Cheol Koo a été contraint de faire ses valises et d’aller renforcer le promu Augsburg. Bien lui en a pris. Grâce à son activité et ses coups de génie, le Sud-Coréen a permis au FCA de se maintenir au bout de sa première saison dans l’élite.
Ivan Perišić (Bundesliga 11/12, 28e journée)
Ivan Perišić ne joue pas beaucoup avec le BVB, mais quand il entre en fin de match, il lui arrive de mettre des buts incroyables. Se conférer à la praline de dernière minute qui offre le point du match nul face à Arsenal en LDC. Se conférer également à ce but face à Stuttgart, lors du match le plus fou de la saison dernière. Perišić croit donner la victoire à Dortmund dans le temps additionnel, mais Gentner égalisera juste derrière.
Raúl (Bundesliga 11/12, 29e journée)
Le mythique numéro 7 du Real Madrid sous les couleurs du S-Null Vier, voilà un transfert aussi improbable que réussi. Adulé par le peuple de Gelsenkirchen, l’Espagnol a envoyé du rêve deux saisons durant. Des gestes et des buts de classe. Tout est résumé dans cette action. Ron-Robert Zieler ne peut pas s’énerver après celui qui lui est arrivé. C’est un peu comme si le Senor Raúl venait de toucher sa bosse.
Christian Gentner (Bundesliga 11/12, 31e journée)
Pourquoi on aime la Bundesliga ? Bah exactement pour ce genre de buts. Je suis côté gauche, je rentre sur mon pied droit, je n’attends pas de voir la ligne des seize mètres pour décocher une patate bien violente. Ça finit en lucarne (ou pas loin), les supporters sont en folie, et rien que pour ça, ça valait le coup de regarder le match.
Rafael van der Vaart (Bundesliga 12/13, 5e journée)
Sylvie van der Vaart est de retour en Germanie, les magazines people et les annonceurs se frottent les mains. Son footballeur de mari est de retour sur les terrains de Bundesliga, et les spectateurs s’en réjouissent. Normal, quand on voit ce que ce petit corps peut sortir de sa chaussette. Comment on dit « Badaboum » en néerlandais?
Marco Reus (Bundesliga 12/13, 6e journée)
Dans la série « Je retourne dans mon club de cœur » , voici Marco Reus. Excité à l’idée de jouer pour le public du Westfalenstadion, l’homme à la coupe improbable se la donne comme jamais sur le terrain. Une motivation multipliée quand il joue contre le club qui l’a révélé ; du coup, ça donne ce but aussi incroyable qu’improbable.
Thomas Müller (Bundesliga 12/13, 10e journée)Pourquoi on aime Thomas Müller ? Parce que c’est l’un des seuls joueurs de haut niveau complètement imprévisible. Un secret encore mieux gardé que la recette du poulet frit du Colonel Sanders, même s’il ne le fait pas vraiment exprès. Personne n’aurait pu prévoir que l’homme sans muscle tenterait une frappe dans un angle fermé, surtout devant le revenant qu’est René Adler. Mais ça envoie du rêve, et c’est le principal.
Mario Götze (Bundesliga 12/13, 12e journée)
37 millions d’euros. C’est la somme qu’il faudra dépenser pour s’attacher les services du petit Mario. En attendant, le numéro 10 envoie du rêve aux supporters du Borussia Dortmund. Accélérations, crochets, feintes : la magie selon Götze. À croire que cette saison, il a vraiment mangé le champignon.
Ode à Juan Arango.Muchas gracias, Juan Arango, de nous faire kiffer semaine après semaine. Muchas gracias, Juan Arango, de tenter l’impossible et de faire en sorte que le rêve devienne réalité. Muchas gracias, Juan Arango, de te bonifier en vieillissant. Muchas gracias, Juan Arango, et surtout, ne change rien : ça nous ferait bien chier.
par Ali Farhat