Top 10 : buts de Gonzalo Higuaín en Serie A

Chievo 2-4 Napoli (31 août 2013) Autant commencer par le début. Son premier but italien, Higuaín le claque face au Chievo. Un bon appel en profondeur, un face-à-face, un brin de chance, le tibia qui va bien pour pousser le cuir au fond. C’est pas joli-joli, mais c’est surtout ça, Pipita. Un attaquant de surface, plus efficace qu’élégant. Et puis qui a dit que les renards n’avaient pas le droit d’être beaux ?

Napoli 4-2 Lazio (13 avril 2014) Et pan, un pion contre la Lazio, l’une des victimes préférées d’Higuaín en Italie. C’est notamment contre elle qu’il a inscrit son premier triplé en Serie A. Un penalty pour commencer, puis deux buts à la débrouille, seul devant, où il ridiculise complètement la défense laziale. Costaud.

Napoli 2-0 Roma (1^er novembre 2014) Un peu de finesse dans ce monde de bourrins. Contre l’autre club romain, Pipita sort une volée en déséquilibre, les yeux rivés sur le ballon pendant qu’il exécute un 180 degrés. Habile.

Napoli 3-1 Genoa (20 mars 2016) Un peu de finesse, acte deux. Pour aller chercher un huitième doublé dans sa folle saison 2015-2016, Higuaín choisit l’enroulé. Un geste auquel il n’est pas habitué, et il semble étonné de le voir rentrer. Un an plus tôt, il s’était pourtant illustré de manière similaire contre l’Inter.

Udinese 3-1 Napoli (3 avril 2016) Pas forcément une super journée pour le Napoli et Higuaín. Les Partenopei finissent par perdre dans le Frioul, le buteur prend un carton rouge et s’énerve en repoussant l’arbitre – geste qui lui vaudra trois matchs de suspension. Avant ça pourtant, ça n’avait pas si mal démarré, avec cette grosse frappe de l’extérieur de la surface.

Frosinone 0-4 Napoli (14 mai 2016) Il est là, le plus beau but de Pipita en Italie. Ironiquement, il s’agit aussi de son dernier avec le Napoli, lors de la 38^e journée de la saison 2015-2016. Un régal : servi par Mertens à l’entrée de la surface et dos au but, Higuaín enchaîne contrôle de la poitrine et retourné acrobatique pour lober le portier adverse. Et ainsi boucler son expérience napolitaine de la plus belle des manières. Sachant que le golazo est aussi synonyme de record, Higuaín ayant dépassé ce jour-là Gunnar Nordahl au nombre de buts inscrits sur une saison (36). Goleador.

Juventus 3-1 Sassuolo (10 septembre 2016) Parti chez le rival turinois pour 90 millions, Higuaín doit patienter jusqu’à la troisième journée pour obtenir sa première titularisation. Sassuolo en fait les frais : l’Argentin claque un doublé dans les dix premières minutes, dont cette volée surpuissante en déséquilibre. Max Allegri a compris.

Juventus 2-1 Napoli (29 octobre 2016) Higuaín retrouve son Napoli un 29 octobre. Pour mieux le crucifier. Alors que son ancien pourvoyeur de caviars Callejón avait égalisé, le Brestois marque le but de la victoire à vingt minutes du terme, du gauche. Il choisit de ne pas célébrer, tout Naples tire la gueule. La Juve n’a que faire des querelles, elle vient d’abattre un prétendant au titre.

Juventus 1-0 Roma (17 décembre 2016) L’autre prétendant sérieux de la Juve, c’était la Roma. Une autre victime de Pipita, qui pour le coup, fait tout, tout seul. Récupère le cuir au physique, l’éloigne comme il faut, dribble et balance une praline. Un but ultra-important, qui met encore en exergue la propension du buteur à être décisif dans les grands rendez-vous. Napoli, Roma, mais aussi Lazio ou Fiorentina, les gros sont tombés sous les coups de l’Argentin la saison dernière.

Milan 0-2 Juventus (28 octobre 2017) Sur ce début de saison, on disait le buteur en crise. Sûr, Higuaín paraissait à court de forme à l’entame de cette nouvelle campagne. À l’image d’une Juve qui peut parfois ramer, le goleador joue moins bien. En cela, sa rencontre face au Milan pourrait être un détonateur. Un pointu, une frappe puissante calée sur le poteau, il s’est fendu d’un doublé pour permettre à la Juve d’obtenir un succès sur une pelouse pas évidente. Avec le cap des 100 franchis, le retour du Higuaín décisif ? Metz cale face à Clermont, match à rebondissements entre Caen et Rodez, Pau et Laval se régalent