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Top 10 : buts cadeaux
Joyeux Noël ! En ce 25 décembre au matin, tous les enfants peuvent profiter des cadeaux offerts grâce aux efforts acharnés du Père Noël. Mais dans le football, le cadeau peut arriver à n’importe quel moment de la saison. La preuve par 10.
Hugo Lloris à Mario Mandžukić
15 juillet 2018, France – Croatie (4-2)
L’occasion de faire un joli cadeau n’est jamais interdite, même dans une finale de Coupe du monde. Et puis ce n’est pas cette offrande qui fera oublier l’essentiel, à savoir que la France est double championne du monde depuis cette date historique. Hugo Lloris avait envie de faire plaisir, voilà tout.
Geoffrey Kondogbia à Chelsea
29 juillet 2017, Chelsea – Inter (1-2)
Daniele Padelli pensait boucler cette rencontre sans encaisser le moindre but ? C’était compter sans l’inspiration surréaliste de l’actuel milieu de terrain de l’Atlético de Madrid. Et si le portier milanais semble incrédule devant la réalisation de son coéquipier, Chelsea accepte ce cadeau sans broncher. C’est bien plus beau qu’un collier de pâtes, non ?
Kakhaber Kaladze à l’Italie
5 septembre 2009, Géorgie – Italie (0-2)
Un cadeau c’est bien, mais deux c’est encore mieux. Tenue en échec jusqu’à la pause, l’Italie a pu remercier l’ancien défenseur de l’AC Milan grâce à sa belle participation aux succès de la Nazionale : un doublé marqué contre son camp. Voilà un homme qui sait remercier le pays qui l’a accueilli pendant 11 ans !
Marcelo Bielsa, feat. Albert Adomah
29 avril 2019, Leeds United – Aston Villa (1-1)
Soyez-en sûrs : Marcelo Bielsa n’est pas le genre d’entraîneur à oublier le fair-play. Cet épisode où El Loco a demandé à son équipe de laisser Aston Villa inscrire un but égalisateur après une ouverture du score polémique en est la preuve incarnée. Un cadeau pour se faire pardonner.
Thibaut Courtois au Danemark
18 novembre 2020, Belgique – Danemark (4-2)
C’est le même score final que lors de France-Croatie, mais ce cadeau n’a pas été ficelé de la même façon. Ici, la passe en retrait du défenseur est orientée vers le but, et le gardien du Real Madrid manque son contrôle de la semelle. Et au jeu des différences, la Belgique n’a pas gagné la Coupe du monde dans la foulée. Dommage.
La grosse boulette de Thibaut Courtois avec la Belgique contre le Danemark. #BELDAN pic.twitter.com/JQ6Q6Ka3zI
— L’ÉQUIPE (@lequipe) November 18, 2020
Granit Xhaka à Chris Wood
6 mars 2021, Burnley – Arsenal (1-1)
Xhaka a réalisé le meilleur match de son année contre l’équipe de France à l’Euro ? C’est probable. En tout cas, sa pire erreur individuelle de 2021 restera sans aucun doute cette passe latérale foireuse depuis sa surface de réparation déviée directement dans la cage vide des Gunners par Chris Wood, heureux bénéficiaire. Bien joué l’artiste.
Lukáš Hrádecký à l’Arminia Bielefeld
21 novembre 2020, Arminia Bielefeld – Bayer Leverkusen (1-2)
Parfois, il n’y a même pas besoin d’une déviation adverse pour offrir un cadeau encore plus gros à son adversaire. Le gardien international finlandais peut en témoigner : un simple dégagement complètement manqué suffit à détourner le ballon dans ses propres filets. Ça fait mouche à chaque fois !
(à partir de 0’57)
Jessy Moulin à Amine Gouiri
18 octobre 2020, AS Saint-Étienne – OGC Nice (1-3)
Cela fait un moment que les Verts commencent à regarder vers le bas en Ligue 1, et au moment de jeter un œil dans le rétroviseur, on comprend mieux pourquoi. Voilà une erreur monumentale de l’ancien gardien titulaire de l’ASSE pour permettre à Amine Gouri, ancien de l’OL, d’aller s’offrir un but supplémentaire. Quand rien ne va…
(à partir de 0’54)
Neto à Luis Rioja
31 octobre 2020, Deportivo Alavés – FC Barcelone (1-1)
Carles Busquets, Richard Dutruel, Víctor Valdés… Le Barça a toujours eu un faible pour les gardiens amateurs de grosses boulettes. L’an passé, c’était Neto qui s’affichait à son tour en mondovision sur une passe en retrait de Gerard Piqué. Le tout le jour d’Halloween, quelle horreur !
(à partir de 0’18)
Xinjiang Tianshan au Liaoning Shenyang Urban FC
8 septembre 2013, Liaoning Shenyang Urban FC – Hubei Huakaier FC (1-0)
Vous pensiez avoir tout vu ? C’était compter sans ce bijou d’erreurs individuelles : un dégagement dévissé, un ciseau retourné manqué, une déviation maladroite vers le gardien suivi d’un contrôle manqué par ce dernier. Résultat : la balle roule au fond des filets et voilà l’unique but du match. De quoi rester pantois devant ce bouquet final.
Par Antoine Donnarieix