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Top 10 : bobos d’entraîneurs

Par Gabriel Attal et Clément Gavard
7 minutes
Top 10 : bobos d’entraîneurs

Les coachs aussi peuvent se faire mal pendant un match. La semaine dernière, l’entraîneur de la Roma Eusebio Di Francesco s’est fracturé la main gauche en célébrant le but égalisateur de Kostas Manolas face à l’Atalanta Bergame (3-3). Pas le premier et sûrement pas le dernier. Voici dix bobos d’entraîneurs, des plus cocasses aux plus tendus.

Rangnik, douche de bière et claquage

Une première fois, ça se fête. Le 8 mai 2016, le RB Leipzig s’impose contre Karlsruhe (2-0) et valide sa montée en Bundesliga. La folie est totale dans les tribunes de la Red Bull Arena, tout comme sur le terrain. En Allemagne, hors de question d’oublier la bière quand il s’agit de célébrer un tel succès. Les joueurs sortent donc les grands vases de binouze sur la pelouse et se mettent à courser leur entraîneur Ralf Rangnick. Dans sa fuite, le technicien s’écroule en se tenant la cuisse, avant de se faire asperger de bière comme il faut par l’attaquant Davie Selke. « Il a essayé de m’échapper, mais je l’ai attrapé. J’ai gagné la course. Puis, il s’est passé un truc, il ne s’était probablement pas assez échauffé, avait réagi le joueur après le match. Maintenant, j’ai trop peur. Je donne plein d’interviews pour ne pas avoir à retourner dans le vestiaire. » Un bon petit claquage, ça arrive à tout le monde.


La déchirure de Tite

Pas facile d’être sélectionneur du Brésil lors d’une Coupe du monde. Sous pression après un match nul contre la Suisse (1-1) en ouverture, la Seleção doit absolument battre le Costa Rica en Russie. La partie est tendue, et les Brésiliens butent longtemps sur la défense costaricienne. La délivrance arrive finalement d’un pointard de Philippe Coutinho dans le temps additionnel (90e+1). Le banc brésilien explose de joie : Tite fonce sur le terrain et broute le gazon après une chute provoquée par une légère poussette involontaire d’Ederson. « Je crois que je me suis déchiré un muscle ! Je boîte maintenant, lâche alors Tite en conférence de presse après le match. On était un peu trop excités. Je n’ai même pas pu rejoindre mes joueurs sur le terrain. J’ai dû retourner sur le banc en boitant. » Sur le but du break signé Neymar, Tite n’a pas bougé.

La célébration manquée de Tite

L’épaule en vrac de Pellegrino

Bien s’échauffer. Toujours. En août 2013, Estudiantes de la Plata affronte le club de Newell’s Old Boys dans le cadre du championnat argentin. Sur son banc de touche, le coach des locaux Mauricio Pellegrino est très agité et multiplie les consignes pour guider ses joueurs. Seulement, dans le feu de l’action, l’actuel entraîneur de Leganés se déboîte l’épaule droite. Après la rencontre, son président n’en revenait toujours pas : « Je n’ai jamais vu un entraîneur se blesser auparavant. » Pris en charge dans sa zone technique par les médecins du club, Pellegrino assiste quand même à la victoire de ses ouailles (1-0).


Crash sur le crâne de Pascal Dupraz

L’important, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage. Le 25 novembre 2016, le Toulouse de Pascal Dupraz s’incline à Rennes (1-0) sur un but de Yoann Gourcuff. Mais ce n’est pas le plus grave. En plein match, un avion en papier vient percuter le crâne de l’entraîneur du TFC. L’œuvre d’un spectateur visiblement très adroit qui fout la haine à Dupraz, lequel se lance dans une simulation légèrement grotesque. « C’est certainement un intellectuel qui voulait me lancer une missive. Il avait peut-être un message à me faire passer, mais ça fait drôle, explique le Savoyard en conférence de presse après la défaite. Mais bon, je vais m’en relever et puis on ne va pas faire un cinéma pour ça. » Cela aurait pourtant mérité un long-métrage.


Marcelino à Valence, ça claque

Décidément, les coachs devraient peut-être s’échauffer avant un match. En septembre 2017, Valence va arracher une victoire dans le stade de la Real Sociedad (2-3). Sur le troisième but marqué par Simone Zaza, Marcelino, l’entraîneur des Blanquinegros, se lâche comme un dingo. La célébration dure quelques secondes. Dans son costard bleu parfaitement ajusté, l’Espagnol commence à se tenir la cuisse gauche. « Tant que c’est moi qui me blesse… Je suis âgé maintenant. À vrai dire, je boîte un peu. Je vais essayer d’éviter les situations de ce genre à l’avenir » , sourit-il en serrant les dents à l’issue de la partie. Hasard ou pas, un an plus tard, Marcelino est en pleine santé alors que son Valence n’a toujours pas gagné un match de la saison…


Senol Günes et les agrafes

Avril dernier. Le Beşiktaş se rend dans le stade de Fenerbahçe pour la demi-finale retour de la Coupe nationale. À la 57e minute, Senol Günes reçoit un projectile – probablement un briquet – venu des tribunes, sur la caboche, alors qu’il tente de calmer un de ses remplaçants en pleine embrouille avec les supporters adverses. Sans surprise, le match part en couilles : tout le monde rentre aux vestiaires, l’arbitre annule la rencontre et Günes se fait recoudre le haut du crâne à base d’agrafes par les médecins du Beşiktaş, avant de se rendre quelques heures à l’hosto. Résultat des courses : Beşiktaş boycotte le derby et se fait éliminer sur tapis vert.

Senol Günes blessé au crâne

Un footing fatal à Southgate

Un pensée pour tous les joggeurs du dimanche matin. Lors de la dernière Coupe du monde, l’Angleterre doit rapidement déplorer un premier blessé en la personne de Gareth Southgate. Le sélectionneur des Three Lions revient de son footing avec l’épaule droite luxée et préfère en rire : « C’est mieux que ça tombe sur moi que sur un joueur. Je ne dois pas célébrer les buts d’une façon aussi physique dans le futur. Le médecin m’a bien dit que lancer le poing au ciel n’était plus recommandé. » Quatre jours plus tard, les Anglais atomiseront le Panama (6-1). Pas évident pour Southgate de se retenir.


La belle simulation de Sá Pinto

Bienvenue en Belgique ! Novembre 2017 : un bouillant 8e de finale de Croky Cup entre Anderlecht et le Standard de Liège au stade Constant Vanden Stock. Les visiteurs font la différence en première période, puis tout part en sucette dans le second acte grâce à Ricardo Sá Pinto. Dans la cacophonie générale, le technicien du Standard voit une pinte de bière atterrir à ses pieds et s’affale sur la pelouse dans une simulation risible. La scène dure plusieurs minutes et met en scène le coach portugais qui hurle sur l’arbitre. Ce dernier décide logiquement de l’envoyer calmer ses nerfs en tribunes. Sá Pinto écopera d’une suspension de deux semaines après un passage devant la Commission des litiges.


La grande peur de Juande Ramos

En février 2007, les quarts de finale de la Coupe du Roi proposent notamment un derby sévillan. Après un 0-0 à l’aller au Sánchez-Pizjuán, le FC Séville fait la course en tête dans l’arène du Betis, mais le match est arrêté à l’heure de jeu. Juande Ramos, le technicien des Rojiblancos, vient de s’effondrer après avoir reçu une bouteille remplie d’eau et de glace sur la tronche. L’entraîneur est évacué sur une civière, avant de reprendre tout doucement conscience dans les vestiaires. Direction l’hôpital pour constater les dégâts : un traumatisme crânien et quelques amnésies. Plus de peur que de mal. La sanction tombe pour le Betis, défait sur tapis vert. La belle histoire ? Le FC Séville remportera la Coupe du Roi quelques semaines plus tard contre Getafe (1-0). Rien ne garantit que Juande Ramos se souvient de ce trophée.


Paco Jémez taclé les deux pieds décollés

À quand des protège-tibias pour les coachs ? Paco Jémez en aurait bien eu besoin à quelques jours de célébrer le Noël de 2014 en famille. Lors d’une défaite de son Rayo Vallecano contre l’Espanyol Barcelone (1-3), l’Espagnol se fait faucher par un de ses joueurs. Emporté dans son élan pour empêcher le cuir de sortir du terrain, Quini percute violemment les chevilles de son entraîneur. Pas un souci pour Jémez qui s’est immédiatement relevé comme un grand gaillard qu’il est. Encore une erreur que la VAR aurait pu corriger.

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