Top 10 : Banderoles OM/PSG

1 – « Depé, la came c’est plus fort que toi »

Patrice de Peretti, dit Depé, était une figure du mouvement ultra marseillais. Lorsqu’il décède en 2000, le virage Nord du Stade Vélodrome décide de lui rendre hommage en rebaptisant la tribune à son nom. Les parisiens, à leur manière, décideront d’honorer sa mémoire, en associant deux idées du moment : le slogan de SEGA et les stupéfiants. Un message subliminal sans doute…

Note artistique : 5,4

Note technique : 6 (couillu)

2 – « Hommage à Pagnol, la gloire de nos pères, la chatte de vos mères »

Qui a dit que la culture marseillaise ne s’exportait pas ? Marseille c’est l’Ohème, la Bonne Mère, Patrick Bosso et Marcel Pagnol. Force est de constater que l’écrivain a fait des adeptes dans les tribunes parisiennes. Un authentique mix entre hommage littéraire et vaginal.

Note Artistique : 5,4

Note Technique : 5,1 (pour la rime riche)

3 – « Ici c’est gris, ici ça pue… ici c’est Paris »

« Ici c’est Paris, ici c’est Paris… » . Un classique comme on dit. Rien de plus facile pour chambrer les copains d’en face. Une petite vanne sur le temps moisi sur laquelle on remet une couche de pollution, et hop, le tour est joué. Et le pauvre Evangelista Torricelli (rien à voir avec Moreno), l’inventeur du baromètre, ne se doute de rien.

Note Artistique : 5,5

Note Technique : 5,4 (reprise d’un chant adverse, belle marque de reconnaissance)

4 – « Dans le Cul’ lulu »

François Pignon est un mec sympa, un peu gauche, mais gentil. Soucieux de sa réputation et de ses allumettes, François a la petite vanne facile quand l’OM en prend trois au Parc en 2003. Un dîner presque parfait avant l’heure.

Note Artistique : 5,3

Note Technique : 5,4 (pour le côté « on connaît nos classiques » )

5 – « OM : Droit au bus »

Finale de Coupe de France entre les deux frères ennemis. Malheur aux vaincus. Pour fêter la victoire parisienne qui se dessine, les ultras de la capitale détournent le slogan de l’Olympique de Marseille en invitant leurs homologues à rejoindre leur moyen de transport. Une banderole similaire avait été sortie à Saint-Etienne. L’humour n’a pas de limites géographiques.

Note Artistique : 5,7

Note Technique : 5,7 (pour le jeu de mot, court et efficace)

6 – « Paris on t’encule »

On a toujours reproché aux Marseillais d’exagérer les choses. De grossir les distances, les tailles etc… Force est de constater que le Commando Ultra, lui, voit les choses en grand. Pour accueillir « l’ennemi » , un tifo géant vantant les avantages de la sodomie. Histoire d’élargir le cercle de ses amis, sans doute.

Note Artistique : 5

Note Technique : 5,3 (pour la laideur)

7 – « Dehu, Fiorèse, Cana, M’Bami, la liste des putes s’allonge. Anigo ouvre ta maison close ! »

A Paris, on est rancunier. Passer chez le voisin sudiste est un acte de trahison. Force est de constater que les liaisons Paris – Marseille ont fonctionné à plein régime dans les années 2000. N’acceptant pas les transferts de quatre joueurs majeurs parisiens, les Boys de Boulogne chargeront la mule avec leur tact légendaire. Nul doute que Fabrice Abriel, Edouard Cissé et surtout Gabriel Heinze en prendront pour leur grade en mars prochain au Parc des Princes. Le revers de la médaille.

Note Artistique : 5,3

Note Technique : 5 (trop facile)

8 – « Si Tonini est aussi doué au micro qu’avec sa femme… amenez-nous la malheureuse » – « Mais comme vous êtes tous des Lionel, amenez-nous vos femmes »

Lionel Tonini, 39 ans, 22 ans à la tête des Yankees, plus gros ambianceur de karaoké de France. Connu pour ses discours d’avant-match, son amour de l’OM et son look. Un personnage charismatique. Surnommez « Le Tonini » . Assez solide pour encaisser ce double uppercut sur tissu. Même pas mal.

Note Artistique : 5

Note Technique : 5,4 (pour la double banderole)

9 – « Viva la sodomicacion »

A gauche, les Winners, groupe marseillais fan du Che, à droite, les Boys, groupe parisien pas forcément fan de Bernard Lavilliers. Pour la réception de l’OM, une voile sexuelle est brandie à Boulogne. On y voit une sodomie, un Pancho, et un détournement du slogan « Viva la Revolucion » . Par contre, on passera sur la mauvaise orthographe. L’excitation surement.

Note Artistique : 5,6

Note Technique : 5,1 (pour la faute d’orthographe)

10 – « 100% fait main, l’authenticité ultra ne s’achète pas » Vs « Virage Auteuil : fabriqué par le P.S.G, subventionné par le film 3-0, vous osez parler d’authenticité »

L’éternel débat. Les Parisiens reprochent aux marseillais leur financement, quand les sudistes targuent les nordistes d’un manque de foi naturelle. En deux matches, chacun a l’opportunité de blâmer l’autre. Les Parisiens nappent le Virage Auteuil de calicots faits à la main. 1-0. Au retour, le Virage Nord sort le dossier qui fait mal. 1-1. Match de merde.

Note Artistique : 5,6

Note Technique : 5,1 (pour les références cinématographiques)

PS : Malheureusement, nous avons dû faire des choix, le classement n’est donc pas exhaustif. Postez vos meilleurs souvenirs de banderoles, de tifos, de chants, de proses, de vers, d’alexandrins, de blagues PSG/OM dans la rubrique « Commentaires »…

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